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(fr) Chroniques palestiniennes : La question de l'enseignement

From Courant alternatif <oclibertaire@hotmail.com>
Date Wed, 6 Mar 2002 06:44:38 -0500 (EST)


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   A G E N C E  D E  P R E S S E  A - I N F O S
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Au-delà du spectaculaire de ce que peut être une oppression coloniale au 
quotidien, il est un problème peu abordé jusqu'à présent qui touche de plein 
fouet une partie non négligeable de la population, à savoir celles de la 
jeunesse et de sa scolarisation dans une situation d'état de guerre quasi 
permanent. Pour une population dont l'existence est en permanence remise en 
cause tant d'un point de vue symbolique que politique, l'enjeu de 
l'éducation de sa génération en âge scolaire revêt une importance cruciale 
pour son avenir. Si un jour un état palestinien voit le jour, c'est cette 
génération qui sera à la tête du pays. Actuellement, cette génération se 
construit dans la haine de l'occupant et surtout avec le sentiment d'être 
abandonné par la communauté internationale. Il existe pourtant des 
exceptions, trop rares sans doute, mais néanmoins bien réelles.

Le 1er septembre 2001 l'année académique dans les Territoires palestiniens 
Occupés a débuté. Cette année, les étudiants palestiniens devront franchir 
de nombreux barrages pour rejoindre leur école. Ces barrages sont les formes 
pratiques du siège imposé par les forces d'occupation israéliennes dans les 
Territoires Palestiniens Occupés. Lors d'une conférence de presse tenue le 
30 août au Palestine Media Center (PMC), le Vice-Ministre de l'éducation, M. 
Na'im Abu Al-Hummos déclarait " dans les Territoires palestiniens occupés, 
environ un million d'étudiants palestiniens vont faire leur rentreé cette 
année. Leur nombre a augmenté de 5 800 depuis l'année dernière sans que les 
moyens suivent ". L'exemple du système scolaire de Jérusalem Est est 
particulierement flagrant. Celui ci supporte de conditions bien en dessous 
des standards normaux. L'infrastructure scolaire manque d'espaces de classe 
suffisants, ce qui résulte en un nombre d'élèves par classe très élevé. Sans 
éclairage adéquat, l'atmosphère dans la plupart des classes n'est pas 
adaptée à l'enseignement. Les facilités offertes par les écoles sont 
inadéquates, il manque des bibliothèques, des laboratoires d'informatique, 
des laboratoires scientifiques, des moyens pour l'enseignement de l'art et 
de l'éducation physique. Les écoles n'ont pas assez d'équipements tels que 
des ordinateurs. Quand ces moyens sont disponibles, ils sont de qualité 
inférieure et les moyens d'apprentissage sont mal distribués

Pas simple d'aller à l'école

Pour les enseignants et les élèves de Cisjordanie, une journée scolaire 
"normale" demande beaucoup de flexibilité et de ressources. Même le trajet 
quotidien pour aller et revenir de l'école peut être une pénible expérience. 
La Cisjordanie n'est pas un territoire continu: l'accord intérimaire l'a 
découpée en zones A, B et C. Le passage entre les zones A et B sous autorité 
palestinienne et la zone C sous contrôle israélien suppose de traverser un 
check-point (le check-point de Bethléem) Même si des efforts particuliers 
sont faits au check-point israélien pour permettre le passage rapide des 
élèves, il y a des retards inévitables pour ceux qui ne vivent pas dans la 
même zone que celle de leur école. Il est difficile de prévoir les retards, 
et ceci pose des problèmes pour l'organisation pratique dans les écoles, car 
la ponctualité et la présence sont irrégulières. Dans sa déclaration de 
rentrée, le Vice-Ministre se plaignait: " La plupart des professeurs et des 
étudiants sont obligés de grimper des collines et de suivre des chemins 
poussiéreux ou de descendre dans des vallées suite aux nombreux barrages 
israéliens qui obstruent les principales routes. Fahed Samhan, étudiant de 
seize ans, et qui vient de commencer sa 11ème année, racontait dans une 
interview au quotidien New York Times : " Je dois passer par de nombreux 
barrages israéliens pour rejoindre l'école. Normalement cela me prend 20 
minutes pour rejoindre mon école dans la ville de Betunia, mais maintenant 
cela me prend de 75 à 80 minutes pour rejoindre mon école au départ de mon 
village Al-Janieh " Reprenant un bilan de l'année scolaire passée, le 
Ministre a annoncé que 66 écoles avaient été perturbées, entre autres 
vingt-huit dans la vieille ville d'Hébron en conséquence du couvre-feu dans 
cette région.

Selon le Ministre de l'éducation, au cours des années précédentes, les 
forces d'occupation israéliennes ont fermé six écoles dans la ville 
d'Hébron. Ces écoles sont aujourd'hui occupées par des tanks et des 
véhicules militaires après avoir été attaquées par des forces d'occupation 
israéliennes.

Aller à l'école est souvent dangereux

Le 1er octobre 2001, Daoud Mohamed, 14 ans, était tué par un tir de fusil 
israélien dans la cour de récréation de son école dans le village de 
Al-Bireh en Cisjordanie. Daoud a été tué quand les forces d'occupation 
israéliennes ont ouvert le feu vers son école depuis la colonie 
d'implantation illégale de Psagot. Cinq enfants, Muhammad et son frère N'im 
(12 et 6 ans), Anis et son frère Omar (10 et 11 ans) et leur cousin Muhammad 
(12 ans), prennent la même route pour se rendre chaque jour ensembles à 
l'école dans le quartier al-Amal, Khan Younis. Chacun d'entre eux est occupé 
par ses petits plans pour la journée. L'un d'eux a reÿu un Shekel pour 
s'acheter une boisson à midi, et un autre pense à partager son repas avec 
son frère.

Un matin, ils ne sont pas arrivés à l'école. Une bombe placée sur leur 
chemin par les forces d'occupation (comme l'a reconnu Israël) les a 
déchiquetés, les empêchant de réaliser leurs plans pour la journée, et 
laissant derrière eux tellement de peine et de tristesse qu'on ne pourra 
jamais en faire le deuil.

Un autre enfant qui protestait contre le crime a été abattu le jour suivant 
et un autre encore a été tué aujourd'hui au cours de tirs aveugles perpétrés 
par l'armée israélienne vers des civils à Bethlehem. Dans les petites heures 
de ce matin du 5 novembre 2001, un garÿon de 15 ans appelé Sulaiman Khanfar 
a pris une balle dans la tête alors qu'il jouait dans la cour de l'école. 
Des témoins oculaires affirment qu'un colon israélien armé a ouvert le feu 
de faÿon indiscriminée en direction d'un groupe d'enfants dans l'école 
secondaire pour garÿons de Silet Al-Dhaher. Combien d'enfants palestiniens 
devront-ils encore mourir avant que Sharon ne soit puni pour ses massacres 
et que l'on empêche Israël d'exercer son " terrorisme "? Que de choses le 
peuple palestinien devra-t-il encore supporter avant que la communauté 
internationale daigne s'interesser à son sort ?

Toujours selon le Ministre de l'éducation, sur les 140 enfants palestiniens 
qui ont été tués par des tirs israéliens au cours des 11 derniers mois, 97 
l'ont été durant les heures de cours.. " L'école primaire d'Al-Ya'kubia est 
une des 24 écoles situées dans la région contrôlée par les Israéliens à 
Hébron. Le 1er septembre 2001, des soldats d'occupation israéliens étaient 
situés devant l'école et ont interdit à des douzaines d'élèves de 6 à 12 ans 
d'entrer dans leur école. Le ministre a déclaré qu'en outre et durant les 
bombardements aveugles au cours des quels des tanks, des F16 et des 
hélicoptères Apache ont été utilisés, cinquante écoles avaient été évacuées, 
que les forces d'occupation israéliennes étaient rentrées dans 23 écoles et 
y avaient causé de très lourds dégâts.

Quel soutien international ?

Depuis plusieurs mois déjà sont présent sur le terrain une multitude de 
groupes ou d'individus seuls, appelés là-bas les internationaux, le plus 
souvent invités par des associations israélo palestiniennes de défense des 
droits de l'homme ou autres, développant une solidarité réelle avec le 
peuple palestinien (Voir Courant Alternatif No 113 novembre 2001)

La marche du 5 novembre 2001

Voici un témoignage qui relate une action militante qui pour une fois a fait 
reculer l'armée israélienne. Cela pourra paraître comme une victoire quelque 
peu dérisoire au vu de la gravité du quotidien, mais cette action est 
représentative de pratiques qui tendent à se multiplier, que se soit pour 
s'opposer à un bouclage d'une localité, à forcer un check point pour laisser 
passer une ambulance ou simplement pour pouvoir ravitailler un village 
isolé.

" Depuis plus de deux semaines, l'Université de Birzeit a dû fermer ses 
portes à cause de l'incursion des forces armées israéliennes à l'intérieur 
de Ramallah, ville supposée sous contrôle de l'Autorité Palestinienne, et de 
la fermeture complète de la route reliant Ramallah et Birzeit.

En ce matin du samedi 3 novembre, le rendez-vous a été fixé aux abords du 
Commissariat de la police palestinienne planté sur la route d'El Arsal. 
Celle-ci part du centre de Ramallah pour rejoindre l'Université de Birzeit, 
située à une distance d'environ dix kilomètres. La zone réoccupée de 
Ramallah débute à une centaine de mètres du Commissariat et est placée sous 
couvre-feu total de l'armée israélienne.

Le mot d'ordre de la marche est aussi simple que les droits des Palestiniens 
violés par l'État d'Israël sont, eux, élémentaires: "Nous voulons nous 
rendre à l'Université de Birzeit pour étudier. Nous n'acceptons pas la 
présence illégitime de l'armée d'occupation israélienne qui nous interdit 
d'aller étudier librement ." Toutefois, les étudiants de Birzeit ne peuvent 
adopter seuls ce type de démarche sans courir d'énormes risques. Si un 
Palestinien revendique ses droits, de la manière la plus pacifique qui soit, 
l'armée israélienne répond systématiquement par la violence. Revendiquer ses 
droits peut souvent conduire tout droit à la mort.

Or, aujourd'hui, les étudiants de Birzeit bénéficient d'une protection 
civile internationale. Une trentaine d'étudiants de Birzeit sont entourés 
par autant d'"internationaux", renforcés par la présence d'une dizaine de 
membres de la quatrième mission civile franÿaise pour la protection du 
peuple palestinien. Le cortège d'une cinquantaine de personnes se met en 
marche dans le calme, dans un silence presque religieux. Ce n'est pas une 
manifestation, on va simplement à l'université. Mais la présence 
d'internationaux est clairement signalée. Des panneaux arborant différents 
drapeaux nationaux accompagnent les drapeaux palestiniens: USA, France, 
Italie, Canada, Belgique, Grande-Bretagne, Afrique du Sud, etc. Nous ne 
savons pas exactement quelle sera la réaction de l'armée israélienne, 
d'autant plus que la veille un soldat a péri aux abords de la colonie 
d'Ofra, mais la présence de nombreux médias nous rassure (Al Jazirah, RAI, 
etc.). Nous nous approchons de la zone sous couvre-feu. La route est libre, 
mais un tank et un véhicule blindé sont postés sur le côté droit de la 
route. La tourelle du tank entame sa rotation pour nous laisser les yeux 
dans les yeux avec l'abîme de son canon. Mais nous n'avons d'autre choix que 
de continuer, et nous passons sans encombre ce premier barrage qui règle 
chaque minute de la vie des Palestiniens terrés dans son voisinage. Au vu 
des dévastations commises par l'armée israélienne et de l'atmosphère 
détestable qui règne ici, un membre de la mission civile se pose la 
question: "Comment peut-on supporter cette vie ?". Nous apercevons 
maintenant au loin le check-point de Surda au pied des collines qui nous 
font face. Ce check-point représente le cauchemar des étudiants de Birzeit 
qui, avant la fermeture de la route, devaient se plier quotidiennement aux 
contrôles d'identités, aux humiliations et vexations infligées par la 
soldatesque israélienne. La présence d'une jeep militaire nous laisse penser 
que la confrontation est inévitable, bien que des dizaines de journalistes 
entourent déjà les trois soldats israéliens. Je me contenterai ici de vous 
rapporter les faits tels que je m'en souviens. Il est possible que l'ordre 
de succession des jets de gaz lacrymogènes, de bombes sonores et autres 
coups de feux ne soit pas totalement exact. Quoi qu'il en soit, c'est une 
première constatation, les soldats ont choisi d'utiliser la violence malgré 
la clarté du message de notre porte-parole, H. (une 
Américano-palestinienne), régulièrement répété au mégaphone: "Nous sommes 
des étudiants de Birzeit, accompagnés par des amis de divers pays. Nous nous 
rendons à l'Université"; "Vous n'avez pas de raison d'utiliser la violence, 
nous allons simplement à l'école".En plus de la présence internationale, 
cette marche d'étudiants palestiniens s'illustre également par deux 
caractéristiques. La première est l'organisation du groupe: face à la 
violence des soldats, le groupe réagit de manière coordonnée. La deuxième 
est la non-violence totale; pas même un jet de pierre ne servira de prétexte 
à l'armée israélienne pour créer l'escalade. Les deux premières bombes 
sonores éclatent. Le groupe s'écarte à droite de la route. Le premier gaz 
lacrymogène nous prend un peu par surprise. On tente de rester à distance 
raisonnable, mais les effets du gaz se propagent au-delà des fumées 
visibles. Après que la deuxième bombe lacrymogène ait percuté le sol, les 
consignes lancées par un leader étudiant palestinien sont bien respectées. 
On se déplace tous à gauche, car le vent balaye dans l'autre sens. Une 
troisième bombe lacrymogène est lancée, puis une quatrième Mais presque 
imperceptiblement, notre groupe s'est considérablement avancé vers la jeep 
militaire. À chaque fois, nous avons manouvré pour éviter les gaz et pour 
mieux avancer ensuite vers notre objectif. Lorsqu'un des soldats pointe son 
fusil vers nous, la consigne du leader étudiant rappelle certes le danger, 
mais résonne de manière presque cocasse: "S'il tire des balles en 
caoutchouc, retournez-vous, cela fait moins mal! ". Le soldat tire des 
balles réelles, au-dessus de nos têtes heureusement. Nous ne sommes plus 
qu'à une dizaine de mètres de la jeep, et il me vient à l'esprit que 
maintenant les gaz ou les bombes sonores ne seront plus utilisées, on est 
trop près d'eux. Cette fois, c'est quitte ou double. Les effets conjugués 
des médias qui filment chacun des gestes des soldats et le va-et-vient d'une 
ambulance créent certainement une pression sur les soldats. J'ai espéré 
jusqu'au bout que cette pression nous reste favorable et ne génère pas la 
confusion. Au bout d'un moment, les trois soldats s'engouffrent dans leur 
jeep. Le silence est total. Nous craignons fortement que les soldats nous 
jettent quelque chose à partir de la jeep... Elle démarre en trombe, 
s'engage devant nous, pour disparaître pour de bon... Les cris de joie - à 
retardement, il faut bien l'avouer - matérialisent un peu plus notre 
triomphe contre trois soldats de l'armée d'occupation. La route vers le 
droit à l'éducation est rouverte pour une trentaine d'étudiants. Nous 
poursuivrons ensuite librement notre chemin vers l'Université de Birzeit. Et 
nous avons pris rendez-vous pour recommencer encore et encore, avec plus 
d'étudiants palestiniens, avec plus d'internationaux. La libération de la 
route de Birzeit n'est qu'une étape, un petit pas vers la libération des 
Territoires occupés par Israël. La libération de la route de Birzeit nous a 
permis d'exercer nos droits... quelques instants.

Les enseignements

Cette marche - qui a fait la une du journal Al Quds - est, selon les dires 
du Président de l'Université de Birzeit, un accomplissement important Je 
crois que dans le cadre du débat qui se pose notamment en Europe sur 
l'opportunité de l'envoi d'une force de protection internationale dans les 
Territoires occupés, cette expérience est porteuse de nombreux 
enseignements. S'il y a bien des obligations légales qui pèsent sur la 
communauté internationale pour l'envoi d'une telle force, la société civile 
- qui a déjà pris les devants au travers des missions civiles - doit veiller 
à ce que trois conditions soient réunies simultanément pour assurer la 
réussite d'une telle démarche. Ces trois conditions réunies permettent de 
faire vaciller l'État d'Israël dans son exercice d'équilibriste vieux de 34 
ans, soit l'âge de l'occupation. Cet exercice se résume à la présentation 
d'Israël comme une démocratie modèle, tout en oppressant cruellement le 
peuple palestinien.

Premièrement, la protection d'internationaux accompagne l'exercice concret 
des droits des Palestiniens. Israël ne peut pas se comporter de la même 
manière qu'avec les Palestiniens face à la solidarité internationale. 
Blesser un Français ou un Américain dans l'exercice de droits élémentaires 
(aller à l'école, faire ses courses, travailler, etc.) jetterait un coup de 
projecteur sur les meurtres insensés de Palestiniens sans défense.

Deuxièmement, il ne faut pas donner à l'armée israélienne la moindre miette 
de prétexte, pas le moindre éclat de cailloux, pour enclencher l'escalade. 
Certes, les Palestiniens ont le droit de se défendre et résister par tous 
les moyens. Mais vu le rapport de force, la non-violence est la meilleure 
des armes. Dans l'engrenage de la violence, Israël sera toujours le plus 
fort - grâce aux armes américaines ou grâce au soutien moral européen. (Ceci 
n'empêchera hélas pas l'armée israélienne de continuer à tuer des 
Palestiniens hors de toute situation de conflit)

Troisièmement, les médias doivent nécessairement être présents. Sans leur 
témoignage, l'armée israélienne a la gâchette facile.

Enfin, nous sommes bien conscients que si nous persévérons dans la voie que 
nous venons d'emprunter vers Birzeit, nous risquons de rencontrer de plus en 
plus de violence de la part de l'armée israélienne. En vérité, 
l'augmentation de la violence israélienne mesurera l'ampleur de l'impact 
DIRECT des actions de la solidarité internationale. "

Conclusion

Ce témoignage démontre qu'une véritable solidarité active à travers les 
moyens les mieux appropriés à la situation, dans ce cas présent la non 
violence, peut faire céder la logique totalitaire d'Israël. Ces groupes et 
individus venus soutenir les étudiants de Birzeit n'ont à aucun moment 
décidés à la place des étudiants. Ce sont eux seuls qui ont décidés du mode 
d'action mis en place ce jour là.

C'est le développement et la multiplication de ce type d'action relayé de la 
manière la plus large au niveau international qui pourra peut être faire en 
sorte de faire céder Sharon ou tout au moins l'inciter à un peu plus de 
retenue dans la répression du peuple palestinien. C'est ce type d'initiative 
qui interpellera la communauté internationale, afin de l'obliger à sortir de 
son mutisme imbécile.

Patrick OCL Caen Janvier 2002

Extrait de Courant Alternatif, mensuel édité en France par l'OCL. 
http://oclibertaire.free.fr
oclibertaire@hotmail.com


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