[USEMAP:topband.jpg] [4x4blank.gif] - Recherche - ______________ [ok.gif]-Submit [4x4blank.gif] ARTICLES « Fiction RTBF » : vos réactions, mes commentaires, des perspectives [8x8blank.gif] BREVES DE NET Médiamensonge par omission [8x8blank.gif] TEST - MEDIAS Kosovo : humanitaire ? [8x8blank.gif] LIVRES Bush le cyclone Monopoly Poker Menteur Attention Médias ! [8x8blank.gif] FILMS Bruxelles-Caracas(Nouv.) Les Damnés du Kosovo [8x8blank.gif] ACTUALITE PERSO " Savez-vous ce qui se passe, toutes les nuits, dans ce commissariat ? " [8x8blank.gif] MES INVITES [4x4blank.gif] ATTENTION MEDIAS ! [4x4blank.gif] L'AUTRE HISTOIRE [4x4blank.gif] MULTIMEDIA [4x4blank.gif] HUMOUR [4x4blank.gif] LIENS [4x4blank.gif] [matiz.jpg] [4x4blank.gif] [invites.gif] > Tous mes invités ! Les voitures palestiniennes, ça sufit ! Hass, Lévy [puce2.gif] Envoyer à un(e) ami(e) [puce2.gif] Imprimer En Cisjordanie, les barrages routiers vont et viennent Amira Hass Haaretz, 20 octobre 2005 Israël a demandé aux Etats donateurs de financer ce projet de double transport avec la construction et la rénovation de quelques 500 km de routes et de 16 carrefours. Le projet était présenté comme une solution au problème du bouclage en Cisjordanie, que la Banque mondiale avait considéré comme la cause de la dégradation de léconomie. Israël prétendait quil permettait « une contiguïté des déplacements » des Palestiniens. Les restrictions des déplacements palestiniens en Cisjordanie, qui avaient été levées pendant les discussions sur le désengagement, ont été remises en vigueur une fois celui-ci fut terminé. Il y a plus dun an, les services de la défense avaient fait la proposition de deux systèmes de transports séparés en Cisjordanie - le principal, avec de nouvelles routes, pour les Israéliens, et les vieilles routes pour les Palestiniens. Lors du déclenchement de la première Intifada, à l'aide de dizaines de barrières et de barrages permanents, les Forces de défense israéliennes ont détourné les déplacements palestiniens, hors des routes. Les IDF bloquaient aussi le trafic palestinien occasionnellement à l'aide de barrages mobiles. Israël a demandé aux Etats donateurs de financer ce projet de double transport, avec la construction et la rénovation de quelques 500 km de routes et de 16 carrefours. Le projet était présenté comme une solution au problème du bouclage en Cisjordanie que la Banque mondiale avait considéré comme la cause de la dégradation de léconomie. Israël prétendait quil permettait « une contiguïté des déplacements » des Palestiniens. Le ministre palestinien de la Planification et les Etats donateurs ont estimé le coût du projet à quelques 200 millions de dollars. Mais les Etats donateurs ont dit quils nexécuteraient pas un projet contre la volonté des Palestiniens. En octobre 2004, le cabinet palestinien adoptait une résolution contre la proposition israélienne, qui était jugée être un moyen de renforcer les colonies et de légitimer « un régime dapartheid ». Les Etats donateurs avaient conditionné indirectement leur coopération au projet de désengagement par un allègement du bouclage de la Cisjordanie. En conséquence, certains barrages avaient été supprimés, et les déplacements palestiniens autorisés sur la route 60 de Hébron à Bethléhem, et de Tulkarem à Jénine et Ramallah, route sinueuse et de mauvaise qualité. Dautre part, les Forces de défense israéliennes ont augmenté les restrictions au trafic dans le sud de Hébron et empêché le passage entre les villes et les villages dans le sud de la Cisjordanie, vers Hébron, au moyen de barrages, de portes métalliques et de fermetures des routes.Beaucoup de routes proches des colonies sont interdites aux Palestiniens et les IDF ferment fréquemment les routes, avec des barrages mobiles, provoquant ainsi de longs retards. En plus, les déplacements à louest de la Cisjordanie sont limités surtout par la barrière de séparation. La route Modiin-Givat Zeev est interdite aux Palestiniens, elle coupe les villages situés au nord de la route, et diverses restrictions empêchent les Palestiniens daccéder à la Vallée du Jourdain. (Traduction de l'anglais : JPP) Version anglaise : www.haaretz.com/hasen/spages/636112.html www.haaretz.com/hasen/spages/636112.html> www.haaretz.com/hasen/spages/636112.html> Les voitures palestiniennes, ça suffit ! Gideon Lévy Haaretz, 23 octobre 2005 www.haaretz.co.il/hasite/pages/ShArtPE.jhtml?itemNo=637172 www.haaretz.co.il/hasite/pages/ShArtPE.jhtml?itemNo=637172> Version anglaise : www.haaretz.com/hasen/spages/636978.html www.haaretz.com/hasen/spages/636978.html> Tout ce luxe doit cesser immédiatement : il faut interdire aux Palestiniens de se déplacer en voiture sur toutes les routes de Cisjordanie et pas seulement sur les routes interurbaines comme il a été décidé après lattentat au carrefour de Gush Etzion, la semaine passée. Toute autre solution, plus « humaine », nempêchera pas les attentats. De toute façon, la plupart des Palestiniens se sont habitués à vivre sans voitures, sans déplacements, sans liberté. Alors arrêtons de jouer avec des mots clinquants et des solutions partielles. Fini les voitures palestiniennes sur les routes de notre pays, y compris en ses territoires occupés. A la fin de la semaine, on sest un petit peu inquiété, chez nous, après la critique américaine visant la fermeture des routes principales de Cisjordanie aux voitures privées. Un responsable politique sest empressé de dire à Haaretz quil ny avait « aucun nouveau plan de séparation du trafic sur les routes de Cisjordanie » et, depuis Londres, le Ministre de la Défense a assuré quil sagissait seulement dune mesure temporaire. Voilà à nouveau démontré que notre ultime barrière morale ne se trouve pas à Jérusalem mais à Washington. Lidée que des gens comme George Bush et Condoleeza Rice soient les gardiens de notre moralité devrait nous faire frémir, mais cest un fait. Pourtant, cette même source a reconnu lexistence dun plan en réserve dans les tiroirs, de séparation du trafic, mais qui ne serait appliqué quau cas où lAutorité Palestinienne devait seffondrer. Difficile de comprendre le lien existant entre leffondrement de lAutorité Palestinienne et leffondrement total de ce qui reste de nos valeurs humaines tel quil se manifeste dans le fait dimposer deffrayantes sanctions collectives. En attendant, larmée de défense dIsraël applique déjà « des parties de ce plan en réponse immédiate au terrorisme », explique notre source. Mais linterdiction pour les voitures particulières de circuler sur les routes interurbaines fait partie dun régime de ségrégation à base ethnique qui est appliqué depuis longtemps déjà et dont lexpression la plus grave apparaît au niveau des routes. Cela fait près de cinq ans quil est fait obstacle à lélémentaire liberté de mouvement de deux millions et demi dhabitants en Cisjordanie. De temps à autres, Israël lâche un peu la bride, comme ces derniers mois, et de temps en temps, il serre la bride comme en ce moment. Mais les différences sont minimes : lélément décisif, cest que les habitants de Cisjordanie sont emprisonnés. La décision qui est prise, à loccasion et uniquement pour plaire aux colons, davoir la main lourde, ne change plus grand-chose. Seul un petit nombre dIsraéliens est en mesure de se représenter la portée des décisions arbitraires prise par la défense israélienne. Combien de jours pourrions-nous vivre sans voitures particulières ? Qui dentre nous a une idée de ce que vivent ceux qui doivent passer par le barrage de Hawara les jours où il est soi-disant ouvert et se serrer dans linterminable file du barrage de Qalandiya ? Ou pendant combien dheures un malade en dialyse va-t-il devoir se traîner sur les routes entre Tulkarem et lhôpital à Jérusalem-Est ? En Cisjordanie, le moindre trajet est devenu un cauchemar continu, fait dhumiliations et danxiété physique. Il faut dès lors porter la chose à la connaissance des Américains soucieux : lapartheid est présent ici sur les routes depuis longtemps déjà, avec ou sans plan de réserve dans le tiroir. La plupart des routes de Cisjordanie sont désertes : ni voitures ni personnes. Les jours (shabbat) et les heures où les colons ny circulent pas, elles se transforment en routes fantômes. Parcourez la route qui va du barrage de Jabara, à côté de Taibeh, jusquà Tulkarem et Naplouse : vous ne comprendrez pas où sont passés les centaines de milliers dhabitants qui vivent aux alentours. Se seraient-ils volatilisés ? Auraient-ils pris la décision de sasseoir à tout jamais sous leur vigne ou leur figuier ? Lorsque vous roulez sur la route 443 qui relie Modiin à Jérusalem et qui a été transformée en voie rapide pour la capitale, demandez-vous où sont les dizaines de milliers dhabitants des villages disséminés à côté de la route. Pour votre information : leur route à eux est barrée. La route est pour les Juifs uniquement. En scrutant bien, vous apercevrez aux abords de la route les axes routiers destinés aux Palestiniens : chemins rocailleux serpentant dans les collines, chemins de chèvres sur lesquels des voitures bringuebalent, avec malades, femmes sur le point daccoucher, étudiants ou simples civils qui ont décidé de leur confier leur âme pour se rendre, en deux ou trois heures, au village tout proche. Et voilà quen ces jours de Ramadan, Israël, épris de liberté de culte, autorise les pèlerins à se rendre à la mosquée Al-Aqsa. « Pèlerin » au sens concret du mot et pas seulement métaphoriquement : une partie dentre eux sen vont péniblement, à pied, par les collines. Les autobus qui partent maintenant chaque jour de Jénine, par exemple, avec à leur bord des croyants âgés de plus de 45 ans, conformément aux ordres dIsraël, démarrent à cinq heures du matin pour revenir aux alentours de huit heures du soir, avec en chemin le menu complet des humiliations et des attentes. Tout cela est sans rapport avec la sécurité. Un terroriste désirant entrer en Israël comme le démontre le nombre élevé de Palestiniens sans permis qui parviennent à le faire trouvera le chemin. Le fait que le trajet dHébron à Bethlehem dure des heures ne prévient pas le terrorisme, il lencourage. Et si la visée est dans la « riposte » et dans le fait de « punir » tout attentat, pourquoi na-t-on pas ôté toute liberté de mouvement aux habitants de Tapouah après que le terroriste Eden Natan-Zada est allé à Shfaram pour tuer ses habitants ? La vérité doit être dite non seulement à Washington mais avant tout ici : sur les routes de Cisjordanie existe un système dapartheid qui est sans lien aucun avec la guerre contre le terrorisme, et la décision de sortir du tiroir un « plan de réserve » dun genre ou dun autre est dépourvue de signification. Pendant des siècles, les Palestiniens ont vécu sur cette terre sans voitures et il ny a aucune raison quils ne retournent pas à cette époque-là, en particulier maintenant que leurs terres sont sillonnées de routes pour Juifs uniquement. Sauf que, contrairement au temps jadis, se déplacer à dos dâne ou à pied est, aujourdhui, devenu également très difficile. (Traduction de l'hébreu : Michel Ghys) Larmée israélienne empêche des habitants de Jérusalem-Est détudier dans les universités de Cisjordanie Amira Hass Haaretz, 28 octobre 2005 www.haaretz.co.il/hasite/spages/638932.html www.haaretz.co.il/hasite/spages/638932.html> Larmée noctroie, chaque mois, que 60 permis dentrer en Cisjordanie « pour besoins humanitaires » Larmée de défense dIsraël naccorde chaque mois lentrée dans les territoires de lAutorité Palestinienne quà une soixantaine de Palestiniens de Jérusalem-Est sur une population de deux à trois cent mille personnes, qui a des liens ramifiés familiaux, économiques et détudes avec les habitants des villes de Cisjordanie. Une seule personne est responsable de loctroi des permis dentrée : une femme officier chargée des requêtes de la population au commandement central. Toute demande est examinée quant au fond par le commandant de la région. Les Palestiniens habitants de Jérusalem ne sont pas autorisés à entrer sur le territoire de lAutorité Palestinienne depuis octobre 2000, lorsque le général commandant la région centrale a émis une ordonnance interdisant lentrée des Israéliens en Territoires A. Le critère sur lequel on sappuie pour loctroi des permis, cest le « cas humanitaire ». Le bureau de lofficier chargé des requêtes de la population a fait savoir à la députée Zehava Galon que les études universitaires nétaient pas considérées comme une nécessité humanitaire et que dès lors, il nétait pas délivré de permis dentrée aux Palestiniens de Jérusalem qui étaient inscrits dans une des universités de Cisjordanie. Cela touche essentiellement des étudiants inscrits à lUniversité Américaine de Jénine et à lUniversité A-Najah de Naplouse (qui possède une antenne à Tulkarem). Le bureau du député Ahmed Tibi a tenté dintervenir auprès des services de la Défense pour que des Jérusalémites soient autorisés à étudier à Jénine et à Naplouse, mais il sest heurté à un rejet de ces demandes spécifiques. Le nombre très faible de permis dentrer en Cisjordanie et ce point est mentionné dans la réponse du porte-parole de larmée israélienne aux questions de Haaretz, cette semaine ne nous apprend pas combien de Palestiniens de Jérusalem entrent effectivement dans les villes de Cisjordanie. Les liens des Jérusalémites avec les villes de Ramallah, Bethlehem et Hébron sont particulièrement étroits. Dans les services de la Défense, on est parfaitement conscient des milliers de Jérusalémites qui entrent chaque jour à Ramallah sans permis et en passant par des barrages de larmée de défense dIsraël et cela alors quofficiellement, larmée de défense dIsraël dit explicitement que lordonnance du général sapplique aussi à lentrée dans Ramallah. En janvier de cette année, des soldats du barrage de Qalandiya ont essayé dempêcher lentrée de Jérusalémites avec leur voiture dans Ramallah, et après diverses protestations venant de députés et de délégations diplomatiques, la chose a été arrêtée. Néanmoins lentrée dans Bethlehem, via le barrage de Bethlehem situé au nord du tombeau de Rachel, est interdite aux Jérusalémites non détenteurs dun permis. Cest pourquoi les Jérusalémites ont lhabitude dentrer dans Bethlehem par un autre chemin, par des accès qui ne sont pas encore contrôlés par larmée de défense dIsraël ou qui nont pas encore été barrés par le mur de séparation. Lorsque larmée de défense dIsraël place des barrages aux entrées dHébron, les soldats interdisent aux Jérusalémites laccès à cette ville-là également. Selon les témoignages dhabitants de Jérusalem, les soldats ne sont pas en mesure de leur dire à qui ils doivent sadresser pour introduire une demande de permis dentrer. Linterdiction visant les Jérusalémites dentrer en territoires A savère substantielle principalement dans des villes comme Naplouse, Tulkarem, Qalqiliya et Jénine barrées par des barrages de larmée de défense dIsraël davantage que dautres villes. Les étudiants palestiniens de Jérusalem-Est qui sont inscrits dans les universités de Jénine et de Naplouse et qui ont décidé de ne pas renoncer, doivent par conséquent entrer clandestinement pour aller suivre leurs études. Ils se voient empêchés de rendre régulièrement visite à leur famille, leurs parents ne peuvent leur rendre visite et ils sexposent à de longs retards ou à un rapport de police aux barrages, à leur sortie. (Traduction de l'hébreu : Michel Ghys) [haut.gif] Haut [etvous.gif] [4x4blank.gif] MAILING LIST Inscriptions Désinscriptions [4x4blank.gif] [4x4blank.gif] ECRIVEZ-NOUS [4x4blank.gif] Vos avis, expériences, problèmes, suggestions. 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