à de très fortes inondations ou, à l'inverse, une ou plusieurs crues trop faibles faisaient planer sur les habitants des risques de famine.[1] Construction du premier barrage Ce phénomène naturel persista jusqu'en 1902, date à laquelle le -- le projet d'un nouveau barrage, le Sadd el-Ali ou Grand Barrage, situé à 7 km en amont d'Assouan. La construction fut financée, pour une bonne part, par l'Union Soviétique qui envoya également plus de quatre cents techniciens et ingénieurs. -- bénéfices engendrés par la nationalisation du canal de Suez. La construction, longue de 3600 mètres, d'une hauteur de 111 mètres et d'une largeur de 980 mètres à sa base pour 40 mètres à son sommet, mobilisa 30.000 travailleurs. Les travaux débutèrent en 1960, -- milliards de mètres cubes d'eau, permit d'envisager l'irrigation de 850.000 hectares de terres désertiques. La construction d'une puissante centrale électrique à Assouan entraîna une augmentation de plus de 50% du pouvoir électrique de la région, conférant au pays une véritable indépendance énergétique qui pouvait -- [3]Vue sur le début du Lac Nasser Le Nil coule plus vite qu'auparavant, érodant son lit à raison d'1,7 cm par an et fragilisant les constructions archéologiques édifiées le long du fleuve.