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Régionales : les élus locaux veulent faire barrage au FN

AFP
21 janvier 2004 - L'enquête réalisée par Ipsos pour Le courrier des Maires montre que les élus locaux sont favorables au nouveau mode de scrutin, censé permettre de dégager plus facilement des majorités aux conseils régionaux, fût-ce au prix de la disparition de certaines formations, non présentes au second tour (moins de 10%) ou non autorisées à fusionner avec une plus grosse liste (moins de 5%). Par ailleurs si en cas de triangulaire, le FN était en mesure de l'emporter, les élus prônent "le barrage au Front National", par fusion des listes droite/gauche pour les élus de petites communes, ou par désistement de la liste la moins bien placée à l'issu du premier tour, pour les maires des plus grandes agglomérations, les conseillers généraux et régionaux.

Enquête publiée dans le mensuel « Le Courrier des Maires » du mois de janvier 2004.

Les élus locaux favorables au nouveau mode de scrutin pour les régionales

Interrogés sur la réforme du mode de scrutin des élections régionales (deux tours au lieu d'un, prime de 25% des sièges à la liste arrivée en tête), les élus locaux s'y déclarent majoritairement favorables. 62% d'entre eux estiment en effet que « c'est plutôt une bonne réforme car cela permettra de dégager des majorités stables à la tête de chaque région ». 32% jugent au contraire que « c'est plutôt une mauvaise réforme car elle risque d'entraîner la disparition de certaines formations politiques des conseils régionaux ». Ce sont les conseillers régionaux eux-mêmes qui se montrent les plus favorables à cette réforme : 73% en ont une bonne opinion. A l'inverse, les maires des petites communes sont un peu moins enthousiastes. 61% d'entre eux estiment toutefois qu'il s'agit d'une bonne réforme. Il existe par ailleurs un clivage gauche/droite sur cette question même si, malgré les problèmes rencontrés lors des régionales de 1998 (majorités instables, négociations avec le FN…) et la loi Jospin de 1999 qui n'a pas eu le temps d'être appliquée, on remarque que les élus locaux de gauche ne sont pas totalement contre la nouvelle réforme du mode de scrutin. Si la moitié d'entre eux (52%) pense qu'il s'agit plutôt d'une mauvaise réforme, 42% estiment au contraire qu'il s'agit d'une bonne réforme. A droite, les avis sont plus tranchés : 81% des élus locaux de droite estiment que c'est une bonne réforme car cela permettra de dégager des majorités stables à la tête de chaque région. Soulignons pour terminer que si les élus locaux ont une bonne opinion de cette réforme, c'est aussi parce que la plupart des élus interrogés dans le cadre de cette enquête appartiennent aux partis qui sont favorisés par ce nouveau mode de scrutin, ce qui explique ces bons résultats.

Elections régionales : faire barrage au Front National

En dépit de leur perplexité quant à l'issue des prochaines élections régionales, les élus locaux ont un point de vue assez clair quant à l'attitude à adopter par les listes de droite et de gauche si, à l'issue du premier tour, le Front National était en mesure de l'emporter en cas de triangulaire. 42% des élus locaux interrogés estiment que dans une telle configuration, les listes de droite et de gauche doivent fusionner. 36% pensent que la liste la moins bien placée pour l'emporter au second tour doit se retirer. 13% seulement pensent que les listes de droite et de gauche doivent se maintenir, tandis que 9% ne se prononcent pas.

En réalité, ces résultats varient en fonction du type de mandat des élus interrogés. Ainsi, la fusion des listes n'est majoritaire que dans les petites communes. 46% des maires d'une commune de moins de 2000 habitants pensent en effet que les listes de droite et de gauche doivent fusionner en cas de triangulaire avec le Front National, contre 29% des maires d'une commune de 2000 à 10.000 habitants et des conseillers généraux, 14% des maires d'une commune de plus de 10.000 habitants et 11% seulement des conseillers régionaux. Ces maires, quelle que soit leur couleur politique, sont habitués à gérer leur commune dans le consensus et il leur semble donc possible de faire la même chose au niveau de la région si cela sert l'intérêt général.

A l'inverse, les plus concernés privilégient le « désistement républicain » pour faire barrage au Front National. 55% des conseillers régionaux estiment en effet que si dans une région, à l'issue du premier tour, le Front National est en mesure de l'emporter en cas de triangulaire, la liste la moins bien placée pour l'emporter au second tour doit se désister. Paradoxalement, ce sont également les conseillers régionaux qui se prononcent le plus en faveur d'un maintien des deux listes de gauche et de droite au second tour, au risque de faire passer le Front National (près du quart : 24%). Leur position s'explique sans doute par le fait qu'ils sont directement concernés, contrairement aux maires et aux conseillers généraux, et que pour eux, un désistement signifie être absent du Conseil Régional pendant six ans. Ces conseillers régionaux sont toutefois minoritaires.

On observe enfin un léger clivage gauche-droite. Le désistement républicain est plus répandu chez les élus de gauche : 47% pensent que la liste la moins bien placée pour l'emporter au second tour doit se retirer pour faire barrage au FN contre 31% des élus de droite seulement. Ces derniers se montrent plus partagés : 43% optent pour la fusion des listes et 16% pensent que les listes de droite et de gauche doivent se maintenir (contre 9% seulement des élus locaux de gauche).


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La perception des élections régionales par les élus locaux : Consulter tous les tableaux

Date du terrain : Du 17 au 27 octobre 2003

Echantillon : Echantillon représentatif de 403 élus locaux constitué d'après la méthode des quotas (mandat électif, taille de commune pour les Maires, région). Certaines catégories d'élus ont été sur-représentées de manière à disposer d'effectifs suffisants pour l'analyse. Les résultats d'ensemble ont été ensuite pondérés en fonction du poids démographique réel de chacune de ces catégories.
Au total, en raison du cumul des mandats, les 403 élus interrogés détenaient 493 mandats locaux (180 maires de communes de moins de 2000 habitants, 86 maires de 2000 à 10000 habitants, 72 de plus de 10000 habitants, 94 conseillers généraux et 61 conseillers régionaux).

METHODE : Les interviews ont été réalisées par téléphone.

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