o Antifascisme o Contrôle social o Discrimination - Racisme o Ecologie - Nucléaire -- (BUTTON) * [logo.png] * Pour un mouvement social unitaire Analyse et réflexion · Pour un mouvement social unitaire Publié le 20 août 2017 Face aux enjeux de la rentrée et de la manifestation du 12 septembre, il est plus que jamais nécessaire d’inscrire le mouvement social dans le temps et l’espace. Que faire pour que notre monde fasse tomber l’ancien ? Et s’il fallait juste garder la rue, ensemble ? -- cadre, tant temporel que spatial, imposé par la manifestation. Si c’est dans ce cadre que nous mesurerons d’abord l’ampleur de la convergence et l’unité entre les différentes forces de lutte, le mouvement social devra le dépasser. Il en va de notre devoir, que ce soit vis-à-vis de nos camarades en lutte en France métropolitaine, dans les collectivités d’outre-mer, et dans le monde ; il en va de notre devoir envers celles et ceux qui subissent, ou qui s’indignent sans toujours savoir quoi faire. Il nous faudra construire l’unité, sans quoi le mouvement social ne saurait prévaloir. Oui, nous prendrons la rue le 12 septembre. Mais pourquoi la rendre une fois le tour de manège accompli ? -- de l’instant éphémère de la manifestation, il nous faudra l’entretenir sans cesse, en attiser le foyer partout et en toute heure. Alors, que faire ? Garder la rue, maintenir l’unité du mouvement social, inscrire ses forces dans le quotidien. Il faut que les bases militantes du mouvement social puissent échanger, partager leurs expériences, faire valoir leurs idées, inventer leurs projets et exprimer leurs interrogations. Il faut que la diversité des forces sociales s’exprime, et pour cela que chacun.e puisse participer à l’organisation de la contre-offensive sur le modèle de société à abattre, sur le monde à -- prennent la forme d’assemblées, de rassemblements, de comités, de barbecues, ou toute autre forme née de la volonté des personnes impliquées, deviendront une galaxie de points névralgiques du mouvement social. C’est là qu’émergeront les nouveaux groupes d’affinité, les nouveaux comités, les nouveaux collectifs. C’est là, aussi, que le mouvement social progressera, que les lieux communs seront renforcés, investis et même renouvelés. Alors, le fossé entre le pouvoir et la population finira de se creuser. Dans le même temps, le mouvement social deviendra une évidence. Face au gouffre toujours grandissant, un monde naîtra. Le mouvement social, souvent réduit à son rôle d’opposition, deviendra inévitablement positif, c’est-à-dire créateur. Il sera créateur car les forces sociales viendront éclore et fleurir dans les foyers, aux coins des rues, sur les places publiques. Le pouvoir se trouvera assailli par une nuée de contre-pouvoirs, tous plus locaux les uns que les autres, et -- recette magique. Nous ne pouvons, individuellement, qu’avancer des pistes. Nous pourrions rassembler collectifs et associations, groupes d’affinité et organisations alternatives, comités d’action et sections syndicales – puis décider ensemble d’unir nos revendications, de manière à éviter tout compromis et toute désagrégation du mouvement social. Car le plus grand risque qu’encoure le mouvement social actuellement, c’est que ses composantes se désagrègent progressivement au fil des compromis. Affaibli, privé progressivement de sa teneur révolutionnaire, le mouvement social s’écroulerait sur lui-même. Et le monde de demain avec lui. -- péniblement et qui ne demandent peut-être qu’à faire bouger les choses. C’est faire entendre les luttes et les nourrir. S’organiser, c’est briser le silence et gronder à l’unisson ; c’est ancrer le mouvement social pour en libérer les forces. S’organiser n’a rien d’abstrait ni de stérile : l’organisation, c’est l’action ! Alors, maintenant plus que jamais, organisons-nous. Le mouvement social n’est pas mort. Ses forces veillent et s’éveillent ; des cortèges aux comités, des discussions amicales aux petits gestes de solidarité, elles se propagent et s’affirment. Partout -- Ce texte est la retranscription travaillée d’une idée - farfelue ? - de rassemblement unitaire sur Paris entre le Front Social et les différentes composantes du mouvement social (collectifs d’aide aux migrant.e.s, comités, groupes féministes, groupes de défense des droits LGBTIQ, groupes antifascistes, éléments du cortège de tête, écologistes, personnes intéressées et calées en permaculture, municipalisme, économie sociale, collectifs de squat, personnes investies dans des expériences d’organisation alternative, etc. je m’excuse pour les absent.e.s de cette lise non-exhaustive). Derrière cette idée de rassemblement, le rêve de voir un mouvement social uni et à la hauteur des enjeux révolutionnaires de notre époque ; un rassemblement susceptible de rapprocher les gens et de réorganiser par -- Répression - prisons Loi sur la sécurité globale, un projet réactionnaire et liberticide Mots-clefs : grève | syndicalisme | autonomie | action directe | autogestion | démocratie | auto-organisation Localisation : région parisienne