associations demandent alors une prise en charge publique pour remédier à cette inégalité. « Une opération génitale faite par un chirurgien français et prise en charge par la Sécurité sociale coûte deux à trois fois plus cher que la même opération pratiquée en Thaïlande. On ne comprend pas pourquoi la Sécurité sociale nʼaccepterait pas de rembourser un acte fait à lʼétranger, qui lui coûterait beaucoup moins cher. » -- franco-chilienne spécialisée dans la construction médiatique des transidentités. « Ce nʼest pas sa transidentité qui la rend mal. Cʼest ce quʼon lui fait vivre socialement, ce quʼon lui fait payer. » Les associations pointent la responsabilité des équipes médicales et des pouvoirs publics. « La seule solution de santé publique proposée, ce -- particulière. « Les lois sur le mariage gay, lʼadoption et le changement dʼétat civil nʼont pas été considérées comme des lois pour les minorités, mais comme des lois sociales. Le milieu associatif a connu un essor depuis la fin des années 1990, il sʼest mobilisé rapidement et puissamment, dʼune façon beaucoup plus solidaire que dans nos pays à nous. Il y a moins de conflits entre groupes, les mouvements trans sont solidaires du mouvement des femmes, des mouvements gays et lesbiens. »