autre lutte, celle des trans. Cette démarche s’appuie sur le fait qu’ils n’ont jamais été féministes ni anticapitalistes, à part la fraction queer, et qu’ils ne luttent que pour une parité entre homo et hétéro. C’est ce que Sarah Schulman appelle la gentrification des esprits. -- Karine Espineira : Personne n’est « immunisé » contre les amalgames, stéréotypes et archétypes dont nous parlons. Les mouvements gays et lesbiens, comme trans, ont dû se confronter aussi, avec plus ou moins de succès, à leurs propres reproductions de la société sexiste et -- notamment migrantes, à la prostitution. Maud-Yeuse Thomas : Cette instabilité commence dès l’enfance et se poursuit sous la forme sociale, économique, de visibilité, etc. L’une amenant l’autre et composant un marché captif des expertises biopolitiques, d’où cette intense spéculation sur les minorités et -- tels faits. Karine Espineira : Le traitement médiatique a été dans un premier temps en dessous de tout. Sans l’action de l’association Acceptess-Trans (Paris) et des soutiens, il n’y aurait pas eu de condamnation de cette maltraitance médiatique et de professionnels qui doivent interroger le -- aux femmes, trans et queers ► Pakistan : Marvia Malik, première présentatrice TV transgenre ► Aux Etats-Unis, Trump censure les mots et ne veut plus voir les "fœtus", les "transgenres" et autre "diversité"