# #Dernières notes du blog Du fil à retordre Accueil du blog Sport24 | Evene | La Chaîne Météo | Météo Consult | Le Particulier | Cadremploi | Keljob | Kelformation | Explorimmo | Propriétés de France | Ticketac | Vodeo | Cplussur Retour au Figaro.fr Tous les blogs du Figaro Du fil à retordre Tous les jours, au Figaro, j’orchestre les pages culturelles. Expositions, films, spectacles, livres, programmes de télévision, polémiques….tout ce qui fait l’actualité, mais aussi tout ce qui façonne l’air du temps, m’inspire des réflexions professionnelles et personnelles. Ce blog se veut autant un journal « off » d’après bouclage qu’un décryptage des idées et des attitudes en vogue aujourd’hui. Marine Le Pen, ce prénom qui ne veut pas dire son nom Par Sébastien Le Fol le 26 mars 2011 6h14 | Réactions (13) Quel est ce prénom dont on escamote le nom ? Sur les deux rives de la politique française, des voix s’élèvent pour que l’on cesse d’appeler « Marine » la candidate du Front National. Ce qui contribuerait à la banaliser. L’intéressée n'a-t-elle pas recherché cet effet en apparaissant sur ses affiches avec le slogan « Avec Marine, c’est le moment ! » ? La gauche est quelque peu gênée aux entournures dans cette affaire car c’est elle qui a lancé cette mode du prénom. Jusque là, elle nommait sans scrupule ses héroïnes « Arlette », « Ségolène » ou « Martine ». Et de manière générale, dans la vie politique actuelle, quand on dédaigne ou méprise quelqu’un, on l’apostrophe par son nom : « Hollande », « Sarkozy », « Mélenchon »… Un prénom, c’est à la fois la familiarité et le respect, la proximité et la sacralisation. Aristote, Jésus, Clovis, Dagobert, Jean-Paul (II), Astérix…Qui connaît leur nom de famille ? Qui a vu leur passeport ? Leur patronyme est passé aux oubliettes de l’histoire alors que « leur petit nom » est gravé dans notre inconscient collectif. C’est tendre un prénom, c’est affectueux par tant cela peut devenir dangereux. C’est un signe de connivence, une main tendue. Un général (De Gaulle), ça impose le respect et la distance ; une Arlette (Laguiller), ça sonne plus naturel, ça fait accueillant. Ajoutez à cela le parler vrai et légèrement gouailleur, vous avez le baba du populisme le plus authentique. Si l’usage systématique du prénom reflète l’américanisation du langage (pendant la guerre du Golfe, sur les télévisions américaines, on ne parlait que de « Saddam »), il désigne aussi dans nos contrées des personnages peu recommandables : figures du milieu (Francis le Belge, Pierrot le fou) ou starlettes du moment (Loana, Steevie, Jean-Edouard, Jennifer…) Reste Johnny…Jusqu’à présent il était le seul à détenir cette étrange aristocratie du prénom. D’ailleurs, lorsqu’une fantaisie biographique lui est consacrée au cinéma, elle s’intitule Jean-Philippe. L’idole des jeunes avait-elle senti le vent tourner ? Ou bien craignait-elle qu’une génération moins cultivée l’appelle Optic 2000 ? Sur les affiches de sa nouvelle tournée, le chanteur apparaît christique, sans la moindre légende sinon sa propre icône. Il n’est ni Johnny ni Hallyday, encore moins Johnny Hallyday : il est. Tags: * arine Le Pen, * Arlette Laguiller, * Hollande, * Johnny Hallyday, * Martine Aubry, * Sarkozy, * Ségolène Royal Partager Tweet Suivre @sebastienlefol Recommander Réagir 13 commentaires Avatar Renée C'est un travers un peu sexiste que d'appeler les femmes par leur prénom: Martine, Ségolène, Marine, Rachida... alors que les hommes ont un logo, un slogan: DSK, Sarko, etc. Notez au passage que l'on ne parle pas de Marine Le Pen mais de MARION Le Pen, son véritable prénom. Nuance importante. Le 06/04/2011 à 21:15 Avatar Quelqu'une C'est surtout les femmes qu'on appelle ainsi : on dit Arlette mais pas Olivier; Martine mais pas Lionel; Marine mais pas Jean-Marie (sauf pour se moquer); Ségolène mais pas Dominique ou François ou Manuel... Une façon comme une autre de ne pas vraiment les prendre au sérieux (les femmes). En revanche on a toujours dit Simone Veil ou Madame Veil, jamais Simone (sauf pour se moquer) mais c'est parce qu'elle en impose à tous même ceux qui la détestent. Bref on dirait que les femmes en politiques sont perçues au mieux comme un brave élu de proximité tel le maire du village qu'on peut inviter chez soi pour boire un café en parlant du quotidien, au pire comme d'éternelles adolescentes un peu fragiles à protéger alors que les hommes évoluent dans les hautes sphères, c'est du sérieux, on les combat, on leur tape dessus et ils peuvent rendre coup pour coup. Chez une femme, c'est vulgaaaaiiiiiire. Non mais vous imaginez le succès qu'aurait Mélenchon en femme, même physique disgracieux et inélégant, même voix, même vocabulaire ? Au moins Marine Le Pen fait des efforts, elle ! Le 30/03/2011 à 15:47 Avatar itean "Si l’usage systématique du prénom reflète l’américanisation du langage (pendant la guerre du Golfe, sur les télévisions américaines, on ne parlait que de « Saddam »)": erreur dans le cas de Saddam Hussein, ce n'est pas une question d'américanisation mais d'arabisation car dans le monde arabe, il est vu comme un manque de respect de désigner quelqu'un seulement par son nom de famille. Le 28/03/2011 à 22:14 Avatar superdupont Ca y est on a trouvé l'explication de la montée du FN et le moyen d'y remédier : il suffit d'appeler Marine Le Pen par son nom et plus par son prénom !! C'était pourtant simple. Ca faisait bientôt 30 ans qu'on se demandait que faire face au FN. Y a pas à dire on est bien gouvernés Le 28/03/2011 à 09:24 Avatar Cortes ... Et c'est tout ce que vous avez trouvé, Mr Le Fol, pour apporter votre contribution, votre petite pierre, très petite pour le coup, à la vaste entreprise de diabolisation de la future candidate FN en 2012 qui se déchainera dés ce lendemain de cantonales réussies pour elle et qui devrait aller crescendo à mesure que sa popularité croissante fera perdre son sang froid aux états majors politiques et aux élites...? Vous est il venu à l'idée que la facilité avec laquelle de plus en plus de français considèrent cette jeune femme avec bienveillance, voire sympathie, au point de ne plus la désigner que par son prénom, pourrait aussi venir, au delà des jeux de mots faciles du marketing politique ( marine = la vague...) du simple fait qu'elle doit être à peu près la seule à mettre des mots concrets sur leurs souffrances et leurs inquiétudes, la seule dont le langage ne sonne pas faux, la seule qui apparait systématiquement avec les couleurs nationales en arrière plan lorsqu'elle s'adresse à eux dans les médias, la seule qui ne leur donne pas l'impression d'être considérés comme des abstractions philosophiques qui devraient répondre selon les normes d'un politiquement correct qui les méprise autant qu'il les maltraite, aux injonctions du "bien penser" et du "bien voter" d'élites déconnectées qui décrètent que leurs angoisses sont de "faux problèmes", pour ne pas avoir à les traiter...? Le 28/03/2011 à 02:29 Avatar Eclat-de-rire Une chasse aux sorcières digne de l'inquisition... Et se sont nos "politiques" ces êtres qui gesticulent sans pudeur dans un bac à sable ?? Les ficelles sont si grosses que cela cache quelque chose.. Gros doute de ma part. On ne se démène pas comme cela frénétiquement pour rien... Continuez comme cela, et elle aura mon vote.. pourquoi pas ! Après tout... en 4 ans, qu'aurait-elle le temps de faire ? si cela n'est pas mieux, cela ne pourra pas être pire... Et j'en aurai le coeur net :)) "Et pourtant, elle tourne"...... Le 27/03/2011 à 12:40 Avatar lacatalane Il y a eu Ségolène maintenant il y a Marine . jusqu'ou on va pousser le bouchon ?c'est vraiment n'importe quoi ! Le 27/03/2011 à 00:42 Avatar lacatalane Il y a eu Ségolène maintenant il y a Marine . jusqu'ou on va pousser le bouchon ?c'est vraiment n'importe quoi ! Le 27/03/2011 à 00:36 Avatar Alain Bellemere Marine est un prénom peu courant et respectable, et comme par hasard, l'aînée de Jean-Marie Le Pen sait le porter avec fierté. S'il faut encore lui chercher des poux dans la tête, simplement pour son prénom, et pourquoi pas critiquer son jean et ses talons aiguilles. Fichtre, Marine Le Pen dérange-t-elle à ce point pour qu'on lui trouve tous les défauts de la terre. Alors qu'elle est très photogénique avec sa blondeur et son visage rayonnant de jeunesse. Le 26/03/2011 à 17:16 Avatar RUAULT Teddy Monsieur Sébastien Le Fol semble etre atteint d'une fixation obsédante concernant le FN.(Voir son autre blog, un peu plus bas).Il existe aujourd'hui, d'excellents sommnifères pour retrouver un sommeil réparateur. Le 26/03/2011 à 15:28 Avatar Pascale Jusque dans les moindres détails le politiquement correct décortique et analyse tout ce qui concerne MLP pour tenter d'y trouver le moindre élément qui pourrait la discréditer. Pourtant quand les Verts nous parlent d'une "campagne festive" lors de leur campagne des régionales ou que Aubry-Rochen nous parle de "égalité réelle" (ce qui est parfaitement impossible), personne ne vient analyser ces inepties pour les dévaloriser et dévaloriser ainsi leur créateur (qui, n'en doutons pas un instant, sont des agences de com qui pensent avoir trouvé des slogans qui marqueront l'histoire à l'instar de "suivez mon panache blanc" ) Le 26/03/2011 à 09:51 Avatar Francis Barlier Le père s'est fait un nom , la fille n'est pas le père et a tout a fait le droit de se faire un prénom. Quel mal à cela , si ce n'est encore de déranger les chasseurs de sorcières . Arrêtez cet angélisme naïf quand il s'agit de diaboliser quelqu'un . Personne a dit Soeur Marine comme Soeur Emmanuelle ou Soeur Théresa ? Le 26/03/2011 à 09:16 Avatar Rick Dans une democratie il n'y a qu'un seul nom et prenom et c’est à la fois la familiarité et le respect, la proximité et la sacralisation. Ce nom est democratie qui est le nom de tout un peuple sans aucune exception , c'est la voix du peuple et non celle des partis politiques qui ne cessent de la deshonorer,la profaner et la polluer avec des mensonges ou des assertions fausses. La democratie c'est comme Johnny Hallyday Sur les affiches de sa nouvelle tournée (pendant les elections on nous chante le nom de la democratie.) le chanteur apparaît christiqueomme la democratie, sans la moindre légende sinon sa propre icône. Il n’est ni Johnny ni Hallyday, encore moins Johnny Hallyday : il est tout comme la democratie elle n'existe pas : elle est Le 26/03/2011 à 09:11 * S'abonner au flux S'abonner au flux de ce blog À propos de ce blog Tous les jours, au Figaro, j’orchestre les pages culturelles. Expositions, films, spectacles, livres, programmes de télévision, polémiques….tout ce qui fait l’actualité, mais aussi tout ce qui façonne l’air du temps, m’inspire des réflexions professionnelles et personnelles. Ce blog se veut autant un journal « off » d’après bouclage qu’un décryptage des idées et des attitudes en vogue aujourd’hui. Rechercher ____________________ Rechercher Tweets de @sebastienlefol Nuage de tags * Claude Sautet * Dominique Strauss-Kahn * DSK * Fabrice Luchini * Festival de Cannes * François Hollande * François Mitterrand * Frédéric Mitterrand * Gallimard * Gérard Depardieu * Jean d'Ormesson * Jean Dujardin * Jean-Jacques Aillagon * Martine Aubry * Michel Houellebecq * Nicolas Sarkozy * Philippe Muray * Raymond Boudon * Stéphane Guillon * Ségolène Royal Liens * Le site de Thomas L. Friedman * Le blog de Stephen Hough * Freakonomics * Schott's Vocab * Washington Post Investigations * Short Stack * Le Blog de Christophe Barbier * Le Blog de Pierre Assouline * Le Blog de Guy Sorman * Le Blog de Marcel Gauchet * Le Blog de Denis Olivennes * Le Blog de Guy Birenbaum * Le Blog de XXI * Le Blog Simon Says * Le Blog de Raphael Sorin * Le Blog de Cécile Guerard * Karine Laval * Thomas Goisque * Nonfiction.fr * The Daily Beast * The Huffington Post * Causeur.fr * The design observer * Green Cine Daily * Gridskipper * Sound as language * They Shoot Pictures, Don't They? * Interview Magazine * Tous les blogs du Figaro * Le Figaro Notes récentes * Joyeux anniversaire Monsieur Sartre! * Le triste Etat de la France * Revel, l'homme qui a déniaisé les élites françaises * La France malade de son culturalisme * Capitalistes de tous les pays, cultivez-vous ! * Les vieux sont-ils les nouveaux jeunes ? * Requiem pour la culture européenne * Tout l'art d'Aymé * Sugar Man et Philippe Muray, la seconde vie des maudits * Les machistes à la machette Archives [Sélectionnez un Mois...] Les Blogs Ajouter Liberté d'expression La France mérite mieux que le football Que la France fatiguée en soit réduite à s’identifier… Liberté d'expression par Ivan Rioufol BRP HD - Le sport, plein écran France-Ukraine : Giroud, la Marseillaise, la communion et la réconciliation "On va tous chanter la Marseillaise..." Olivier Giroud… BRP HD - Le sport, plein écran par Bruno Roger-Petit Paroles d’entrepreneurs Embaucher une personne handicapée est une chance pour les entreprises Les entreprises et les associations se mobilisent à… Paroles d’entrepreneurs par Yann Le Galès Voir tous les blogs Le Figaro | Tous les blogs du Figaro # Mise à jour < > Mise à jour à 16:15 Actualités Connectez-vous * Actualité [BUTTON] Revenir Actualité Actualité + International + Politique + Société + Tech & Web + Sciences & Environnement + Santé + Etudiant + Figaro Magazine Services & sites dédiés + Météo + Abonnements + Newsletters + Applis mobiles + Figaro Store + Carnet du jour + Guide de l'assurance + Avancer Ensemble + Suivre Le Figaro + RSS * Economie [BUTTON] Revenir * Sport [BUTTON] Revenir * culture [BUTTON] Revenir * Lifestyle [BUTTON] Revenir * Madame [BUTTON] Revenir Madame Madame + Style + Beauté + Célébrités + Société + Art de vivre + Bons plans Services & bons plans + Recettes + Astrologie + Prénoms + Bons plans * Edition abonnés [BUTTON] Revenir * Médias * Diapos * Infographies * Blogs * Vidéos * Le Figaro.tv * Newsletter * Facebook * Twitter * Google+ ____________________ (Rechercher) Europe : le «Buy American Act» pour modèle * Home PRESIDENTIELLE Ãlections * + Par Pierre-Yves Dugua + Mis à jour le 12/03/2012 à 20:18 + Publié le 12/03/2012 à 18:37 Le plan de relance en 2009 du président des Ãtats-Unis, donnait priorité aux produits américains. Le plan de relance en 2009 du président des Ãtats-Unis, donnait priorité aux produits américains. Nicolas Sarkozy propose que l'UE, sur l'exemple des Ãtats Unis, adopte un ensemble de mesures privilégiant les produits fabriqués sur son territoire. Publicité Dimanche, à Villepinte, Nicolas Sarkozy a promis qu'en cas de réélection il se battrait auprès de la Commission de Bruxelles pour que l'UE adopte un Buy European Act sur le modèle du Buy American Act. L'exemple américain est toutefois très particulier. Les Ãtats-Unis vivent sous le régime de deux grandes lois accordant une préférence aux produits américains dans les contrats publics. La première, effectivement baptisée Buy American Act, remonte à 1933. Elle ne s'applique pas aux services et porte sur tous les biens de plus de 2500 dollars achetés par l'Ãtat fédéral. Il suffit que 50% du coût de l'article acheté provienne des Ãtats-Unis pour qu'il soit considéré «américain». Les Ãtats et collectivités locales appliquent souvent les mêmes règles pour privilégier les producteurs locaux. Des exceptions sont toutefois prévues pour certains produits ou pour des technologies qui ne seraient pas disponibles aux Ãtats-Unis. En règle générale, si la différence de prix est inférieure à 6%, le produit américain passera avant le produit étranger dans un contrat fédéral. La barre est placée à 12% si une petite entreprise américaine est à l'origine de l'offre domestique. Le plan de relance de Barack Obama en 2009 donnait priorité aux produits américains dans le cadre des projets d'infrastructure, sauf si le prix proposé par une entreprise locale venait à dépasser de 25% l'offre comprenant du matériel non-américain. Produire localement Restrictive sur le papier, cette mesure n'est pas tant protectionniste que cela dans la pratique, car les marchés publics sont moins importants aux Ãtats-Unis qu'en Europe: le privé domine depuis longtemps le secteur des transports, de l'énergie et des télécommunications par exemple. En outre, pour des raisons commerciales et logistiques, les sociétés étrangères ont tout intérêt à s'implanter aux Ãtats-Unis et à y produire localement, pour «américaniser» leur offre. La deuxième loi régissant les contrats publics, baptisée celle-ci Buy America Act et rédigée en 1982, favorise l'usage d'aciers ou d'équipements américains pour des projets routiers ou des systèmes de transports en commun financés en partie par l'Ãtat fédéral. Or ce dernier finance une part importante des routes et des ponts. La zone de libre échange nord-américaine impose toutefois que les produits canadiens et mexicains soient traités à égalité avec les produits «Made in USA» au-delà de 25.000 dollars. LIRE AUSSI: » Protectionnisme: «Bruxelles doit pouvoir riposter» » Le recours aux mesures protectionnistes augmente » Sarkozy appelle l'Europe au patriotisme économique Le Scan : le baromètre web de la présidentielle * Partager + + + + Partager cet article [BUTTON] X + IFRAME: //www.facebook.com/plugins/like.php?href=http%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr%2Fpresidentielle-2012%2F2012%2F03%2F12%2F01039-20120312ARTFIG00632-europe-le-buy-american-act-pour-modele.php&send=false&layout=box_count&width=450&show_faces=true&font&colorscheme=light&action=like&height=70&appId=265169543558517 + + + + Recommander + Envoyer par mail Envoyer par mail Europe : le «Buy American Act» pour modèle Nicolas Sarkozy propose que l'UE, sur l'exemple des Ãtats Unis, adopte un ensemble de mesures privilégiant les produits fabriqués sur son territoire. < Envoyer cet article par e-mail [BUTTON] X Envoyer à : ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Séparez les adresses e-mail de vos contacts par des virgules. De la part de : ____________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Europe : le «Buy American Act» pour modèle Nicolas Sarkozy propose que l'UE, sur l'exemple des Ãtats Unis, adopte un ensemble de mesures privilégiant les produits fabriqués sur son territoire. J'accepte de recevoir la newsletter quotidienne du Figaro.fr (_) Oui (_) Non Envoyer * Imprimer * Haut de page [avatar-06.jpg] Pierre-Yves Dugua * journaliste * 14 abonnés * Correspondant à Washington Twitte sur @PDugua Ses derniers articles * Amende record pour JP Morgan Chase pour solder l'affaire des subprimes * Le magazine Forbes est à vendre * L'Obamacare vire au désastre Sur le même sujet * Nicolas Sarkozy * Europe * Présidentielle * Buy American Act * Nicolas Sarkozy : entre business et politique, son cÅur balance toujours * Dominique de Villepin se dit prêt à soutenir un retour de Nicolas Sarkozy * Cà vous : Carla Bruni remet en place Patrick Cohen * à l'UMP, chacun cherche sa voie * Thématique : Nicolas Sarkozy * Présidentielle * + récents * + commentés * + partagés Aucun résultat. * Plus d'articles Ãlections Services Partenaires  Réagir à cet article Publicité 1 commentaire * Avatar romaines Sarkozy ne fait que surfer sur les propositions des autres. Elizabeth Guigou, ministre des affaires européennes, l'évoquait déjà en 1993, de plus cette proposition est déjà dans les tuyaus à Bruxelles. Le 12/03/2012 à 18:57 Alerter Répondre Précédent Suivant * [epresse.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire * [Babbel.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Apprenez une langue avec Babbel et le Figaro : simple et efficace! Démarrer * [Lachainemeteo.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + * [Immo.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher * [Twitter.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre * [Recettesmadame.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher * [Kiosque.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire * [ApplisMobiles.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger * [FigaroStore.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] La boutique en ligne du Figaro Découvrir * Plan du site * Charte * FAQ * Contact * Abonnements * Services * Mentions légales * Publicité * Sitemap # Mise à jour 16:11 < > Mise à jour à 16:15 Actualités Connectez-vous * Actualité [BUTTON] Revenir Actualité Actualité + International + Politique + Société + Tech & Web + Sciences & Environnement + Santé + Etudiant + Figaro Magazine Services & sites dédiés + Météo + Abonnements + Newsletters + Applis mobiles + Figaro Store + Carnet du jour + Guide de l'assurance + Avancer Ensemble + Suivre Le Figaro + RSS * Economie [BUTTON] Revenir * Sport [BUTTON] Revenir * culture [BUTTON] Revenir * Lifestyle [BUTTON] Revenir * Madame [BUTTON] Revenir Madame Madame + Style + Beauté + Célébrités + Société + Art de vivre + Bons plans Services & bons plans + Recettes + Astrologie + Prénoms + Bons plans * Edition abonnés [BUTTON] Revenir * Médias * Diapos * Infographies * Blogs * Vidéos * Le Figaro.tv * Newsletter * Facebook * Twitter * Google+ ____________________ (Rechercher) Le nouveau mécontemporain * Home ACTUALITE Le Figaro Magazine * + Par Jean-Marc Parisis + Mis à jour le 28/11/2011 à 12:48 + Publié le 25/11/2011 à 11:00 Editeur chez Gallimard, écrivain obsédé par l'art de la langue, bête noire de la gauche bien-pensante, il a combattu au Liban avec les Phalanges chrétiennes, publié « Les Bienveillantes » et le dernier prix Goncourt. Mais qui est vraiment ce franc-tireur atypique des lettres françaises ? Publicité Il regarde sur l'écran de son ordinateur une photo de l'église de Viam, le village corrézien où il est né en 1953. Le bleu du ciel toise la place déserte plantée d'un lugubre réverbère de style haussmannien. Les granges sont fermées. Plus de bêtes, plus personne. Ce n'est pas de la nostalgie. «C'est une méditation sur le vide, la mort d'un territoire.» Dans ses romans, Viam est rebaptisé Siom, là où ont vécu les familles Bugeaud, Pythre ou Piale, les derniers Terriens, les «ombres» d'un monde englouti au siècle dernier. Aujourd'hui, le village ne compte plus qu'une dizaine d'habitants. A peu près le nombre de Français partis faire la guerre civile au Liban en 1975 dans le camp des chrétiens. L'étudiant Millet en était. Lecteur de Blanchot et de Borges, il avait quitté le campus de Vincennes pour s'engager dans les Phalanges libanaises qui s'affrontaient aux Palestiniens. A Beyrouth, c'était une guerre de rues, dans des appartements délabrés. Seules les mains tenant la kalachnikov ou le M16 dépassaient des fenêtres, ça tirait au jugé, de biais, en s'exposant le moins possible. «La plupart du temps, on ne voyait pas grand-chose. Mais des balles ont certainement porté. Je préfère dire que j'ai combattu, c'est plus intéressant que de dire que j'ai tué, car là d'autres aussi ont tué.» Le Liban, c'était une fidélité, il y avait passé une part de sa jeunesse, dans les années 60, en suivant un père directeur administratif dans les travaux publics. La chrétienté, c'est une foi. La guerre, c'était un rêve d'écrivain. «Il y a une mystérieuse adéquation entre l'écriture et la guerre, le fait de tuer. Ecrire, c'est entrer dans l'injustifiable. De même, je n'ai pas à me justifier d'avoir combattu ou tué, en tant que catholique ou en tant qu'individu, c'est injustifiable. Mais je n'ai aucun regret.» Des mots rares dans la zone démilitarisée de Saint-Germain-des-Prés. L'homme qui parle est fort de 54 ouvrages, écrits d'une main de fer qu'il couvre d'un gant de velours dans ses fonctions d'éditeur chez Gallimard, où il a publié deux récentsprix Goncourt, deux premiers romans : Les Bienveillantes (2006) de Jonathan Littell, et, cette année, L'Art français de la guerre d'Alexis Jenni. C'est un être plutôt «sauvage», comme son double, le narrateur de La Fiancée libanaise, «suite autobiographique» encore hantée par les spectres orientaux et limousins. Le hasard a voulu que la photo de ce contempteur de la «domination américaine» apparaisse en pub à la une du Monde annonçant les attentats du 11 Septembre. Dix ans plus tard, Millet est toujours indifférent aux «disparitions de masse». Il ne pleure qu'au massacre de la langue, avec laquelle il entretient un lien quasi mystique. Contre le «Nouvel Ordre moral» «La France n'a jamais connu une telle dégradation unanime de la langue. Quand la langue est malade, le reste est malade. Le cancer de la langue est le cancer social par excellence.» En 1977, jeune professeur, il croyait la maladie réversible. «J'ai enseigné le français pendant une vingtaine d'années. Je m'y suis donné tout entier, sans faire de différence entre les origines des élèves. J'ai cru très longtemps que je pourrais faire quelque chose. J'ai vu que le système excluait toute volonté réelle de transmission. Quand j'ai constaté que je sortais du système, je suis sorti de tout.» Sortir de tout, c'était rejoindre «l'épaisseur rythmée», la «mémoire frémissante» de la langue, et mourir au monde pour ne pas mourir avec lui. Ecrire des romans (son premier, L'Invention du corps de saint Marc, a paru en 1983), des récits autobiographiques, mais aussi des essais, sortis en rafales ces dernières années. Désenchantement de la littérature, L'Opprobre, L'Enfer du roman, Fatigue du sens balaient un vaste champ : le culturel contre la culture, la loi contre l'éthique, l'incompatibilité de l'islam avec l'Europe, le viol de la langue, l'américanisation de la France, la faiblesse du roman national et la «soupe narrative accommodée aux épices de la mondialité anglophone»,la fiction de l'antiracisme, le cancer du nihilisme, etc.En retour, ses «ennemis», les suppôts du «Nouvel Ordre moral», l'ont habillé pour l'hiver de la pensée : «pseudoprophète égaré dans ses vaticinations idéologiques», «négativiste teigneux», «ouvertement lepéniste», «homophobe», etc. Ses ennemis ? «Les sicaires d'un système qui se prétend de gauche ou d'extrême gauche mais qui, en réalité, participe du capitalisme le plus sauvage. Contradiction qu'ils assument sans aucun état d'âme.» Dans Fatigue du sens, il prévient d'emblée qu'il n'écrit pas «contre les immigrés, les races, les ethnies, les étrangers, l'islam, etc.», mais des extraits sortis de leur contexte, des focalisations excessives ont laissé croire le contraire. Au fond, il n'a jamais rien eu d'un polémiste, et chez lui, la théorie critique n'est même pas première. Elle naît d'une forme de stupéfaction devant le monde tel qu'il va et où il voit se dissoudre son identité d'homme «blanc», «catholique», «hétérosexuel». Cette inquiétude l'engage parfois dans les voies du paradoxe, de la provocation, de l'équivoque, du ressassement pénible. Elle catalyse aussi sa pensée, l'élève au plus haut point d'une sécession et d'un exil qu'on ne saurait réduire à son ironique position d'«apartheid volontaire». Les trouées, les nuées de Millet sont vertigineuses. Il faut le lire lentement, sans zapper. Mais qui prend le temps du sens aujourd'hui ? Sûrement pas les damnés de la blogosphère. Lui en rajoute dans la pose christique : «Aux caresses des amis je préfère les crachats.» Au risque de passer pour le réac, le proscrit, l'imprécateur de service. A la télé, il brocarde Jack Lang qui «a contribué à l'aplatissement de la culture» et Dominique de Villepin pour son goût du slam. Il se moque de mettre la doxa servile dans sa poche. Quand il se dit gêné «esthétiquement» par les Américains obèses en goguette au Louvre, il est moins applaudi que Nicolas Bedos. Une solitude absolue Pourtant Millet sait être drôle. Si La Fiancée libanaise creuse le lit d'une phrase sinueuse, insistante, charriant jusqu'à l'épuisement les souvenirs des ombres corréziennes et des filles du feu oriental, si cette histoire traite encore une fois d'amour impossible, de grande musique, de langue mutilée et de France foutue, elle contient aussi, et c'est nouveau, une bonne dose d'humour lustral. A Stockholm, le double de Millet devient pour quelques heures prix Nobel de littérature. Suivent des scènes de conversations mondaines et de dîners en ville aussi jubilatoires que chez Proust. L'autoportrait de l'écrivain s'allège d'un tragi-comique inédit. Ses anathèmes alcoolisés, sa solitude pathétique ont quelque chose d'heureusement dérisoire. «L'esprit de sérieux, c'est insupportable.» Ce Nobel fictif rappelle que, contrairement à certains de ses auteurs chez Gallimard, Millet n'a jamais eu de prix littéraire, à l'exception de celui de l'Académie française pour Le Sentiment de la langue, il y a longtemps. «Si vous pensez aux prix, vous êtes fini, le travail en est affecté. Je pense qu'un écrivain ne doit pas avoir de succès. On a déjà assez de mal à être lucide sur ce que l'on fait, si en plus le succès vient là -dessus...» Fort d'un «succès symbolique», c'est loin d'être un maudit. Ses livres trouvent régulièrement des milliers de lecteurs, parfois des dizaines de milliers. Il lui est arrivé de glaner des récompenses comme le prix Découverte que lui a décerné Le Figaro Magazine en 2003 pour Ma Vie parmi les ombres. Etudiants et chercheurs lui consacrent thèses et colloques. Ils ignorent peut-être ses secrets de fabrication. «Je travaille très bien lorsque je suis épuisé, ou après deux ou trois whiskys, allongé par terre, le soir, regardant d'un œil un film à la télévision...» Le jour où on l'a rencontré, il avait peu dormi, se disait «fatigué de tout». Epuisé, il l'est aussi comme on le dit d'un livre rare, qui n'est plus en circulation. A la fatigue du sens tombant sur l'Occident, il oppose une résistance lancinante, térébrante, dans une «solitude absolue». Mu par une «force immense», il traverse ses hantises, cherche le «froid», le froid du sens qui saisit. Malgré «l'angoisse, le doute, la peur», on ne l'aura pas, car il vit sa propre mort. «Nous ne serons pas, nous autres, des êtres posthistoriques. Nous ne serons rien, prenant le nihilisme au mot, afin d'être nous-mêmes.» Et comme «écrire, ce n'est rien d'autre que rire dans la nuit, juste avant l'aurore», l'Apocalypse ne va pas sans joie. Les femmes et le piano «Tant qu'à être en vie, autant l'être bien. Je ne veux pas être contaminé par la grande dépression. La beauté des femmes, les paysages ou ce qu'il en reste, il faut en profiter.» Le narrateur de La Fiancée libanaise s'accorde souvent au corps féminin, dans le cru et le chaud de la chair. Et quand il jouit, il est délivré. «En tant que chrétien, la délivrance m'intéresse beaucoup.» Parfois elle n'a pas lieu, reste alors la tension induite par ce que la beauté peut avoir d'«insoutenable», comme dans la scène où l'homme contemple unejeune Maghrébine endormie sur une banquette de train, alanguie dans sa pulpe. Ce regard qui s'attarde, qui n'exulte pas, mais qui condense jusqu'à la douleur, rappelle son Chant des adolescentes, fabuleuse galerie de portraits qui crispa les coupables et les puritains. Rien de gênant, au contraire, on dirait que ces collégiennes se donnent à ses yeux, à cette main qui, sans les toucher, les sauve, les éternise avant leur chute dans le temps. Friedrich Schlegel l'a dit autrement : «Une jeune fille en plein épanouissement est le symbole le plus séduisant de la volonté bonne pure.» La volonté bonne pure n'est pas la bonne volonté pure. «C'est ça, un écrivain, celui qui avec deux épithètes et un nom commun arrive à court-circuiter le Système...» Il n'y a pas d'autres moyens. Il ne vote pas, ne croit pas à la «comédie» politique. Ni au genre humain. Seulement aux «individus». Et plus encore aux «écrivains véritables». Ceux qu'il publie chez Gallimard se nomment Macé, Kalda, Texier, Laget, Svit ou Casas Ros. Toujours prêt à «descendre dans l'arène», Richard Millet s'avoue aussi «très doux». «Rien n'est immobile et figé. Tout ce que je vous dis doit être examiné à l'aune du paradoxe.» Il déclenche le bruit et la fureur et n'aime rien tant que la musique et le silence. «Je ne me souviens pas d'un moment où je n'ai pas joué du piano.» Pointu et curieux, il voue une passion dévorante à la musique classique et savante. Pour la musique contemporaine évoquait Ligeti, Leroux ou Boulez. Ses Notes sur l'Estonie citent Arvo Pärt ou Helena Tulve. Il a écrit un livret d'opéra, Gesualdo. «C'est à l'oreille que j'avance, écris, aime, le plus souvent.» Le reste du temps, «enfermé» en lui-même, à la limite de «l'autisme», il met des boules Quiès pour ne pas souffrir «de la vulgarité des rapports "humains"». Mais parfois des esprits se font signe. Renaud Camus, un autre franc-tireur, vient de lui dédier son dernier livre, Décivilisation (Fayard) : «A Richard Millet, fraternellement.» Le mot l'émeut, le trouble. Quand on est «tellement seul», la « reconnaissance publique» de la part d'un véritable écrivain remue le cœur et fait bouger les lignes. La langue est la première des politesses, et la littérature, la dernière alliance. * Partager + + + + Partager cet article [BUTTON] X + IFRAME: //www.facebook.com/plugins/like.php?href=http%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr%2Flefigaromagazine%2F2011%2F11%2F26%2F01006-20111126ARTFIG00595-le-nouveau-mecontemporain.php&send=false&layout=box_count&width=450&show_faces=true&font&colorscheme=light&action=like&height=70&appId=265169543558517 + + + + Recommander + Envoyer par mail Envoyer par mail Le nouveau mécontemporain Editeur chez Gallimard, écrivain obsédé par l'art de la langue, bête noire de la gauche bien-pensante, il a combattu au Liban avec les Phalanges chrétiennes, publié « Les Bienveillantes » et le dernier prix Goncourt. Mais qui est vraiment ce franc-tireur atypique des lettres françaises ? < Envoyer cet article par e-mail [BUTTON] X Envoyer à : ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Séparez les adresses e-mail de vos contacts par des virgules. De la part de : ____________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Le nouveau mécontemporain Editeur chez Gallimard, écrivain obsédé par l'art de la langue, bête noire de la gauche bien-pensante, il a combattu au Liban avec les Phalanges chrétiennes, publié « Les Bienveillantes » et le dernier prix Goncourt. Mais qui est vraiment ce franc-tireur atypique des lettres françaises ? J'accepte de recevoir la newsletter quotidienne du Figaro.fr (_) Oui (_) Non Envoyer * Imprimer * Haut de page Jean-Marc Parisis Le Figaro Magazine * + récents * + commentés * + partagés * Zlatan Ibrahimovic, grands pieds, grande gueule * La revanche des charcutiers * «Faut-il craindre l'e-cigarette ?» * Les corporatismes paralysent la France * Plus d'articles Le Figaro Magazine Services Partenaires  Réagir à cet article Publicité 0 commentaire Précédent Suivant * [Recettesmadame.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher * [Immo.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher * [Vin.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir * [Twitter.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre * [Kiosque.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire * [epresse.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire * [Carnetdujour.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir * [ApplisMobiles.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger * [Emploi.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher * Plan du site * Charte * FAQ * Contact * Abonnements * Services * Mentions légales * Publicité * Sitemap # Mise à jour < > Mise à jour à 16:15 Actualités Connectez-vous * Actualité [BUTTON] Revenir Actualité Actualité + International + Politique + Société + Tech & Web + Sciences & Environnement + Santé + Etudiant + Figaro Magazine Services & sites dédiés + Météo + Abonnements + Newsletters + Applis mobiles + Figaro Store + Carnet du jour + Guide de l'assurance + Avancer Ensemble + Suivre Le Figaro + RSS * Economie [BUTTON] Revenir * Sport [BUTTON] Revenir * culture [BUTTON] Revenir * Lifestyle [BUTTON] Revenir * Madame [BUTTON] Revenir Madame Madame + Style + Beauté + Célébrités + Société + Art de vivre + Bons plans Services & bons plans + Recettes + Astrologie + Prénoms + Bons plans * Edition abonnés [BUTTON] Revenir * Médias * Diapos * Infographies * Blogs * Vidéos * Le Figaro.tv * Newsletter * Facebook * Twitter * Google+ ____________________ (Rechercher) «Quid d'Halloween pour l'identité nationale ?» * Home ACTUALITE Société * + Par Anne-Diandra Louarn (LeFigaro.fr) + Mis à jour le 30/10/2009 à 19:36 + Publié le 30/10/2009 à 19:35 Crédits photo : AFP VOS REACTIONS - à en croire les internautes du Figaro.fr, Halloween ne semble pas trouver sa place en France. Vivement critiquée pour son aspect mercantile, des internautes se sont livrés à un débat sur la légitimité de cette fête dans le patrimoine français. Publicité 91,64% des 12.747 votants se sont exprimés, sur le Figaro.fr, en défaveur de la fête d'Halloween. «HALLOWEEN GO HOME !», lance Marc7200 qui, à l'instar des nombreux opposants au 31 octobre, ne célèbrera pas cette fête qualifiée de mercantile. Thraxas, quant à lui, est l'un des rares votants (10%) à attendre avec impatience le 31 octobre. S'il se dit fortement imprégné par la culture américaine et les «nombreux films dont [il] a été abreuvé dans [sa] jeunesse», pour lui, Halloween c'est avant tout «une bonne soirée entre amis en perspective avant l'arrivée de l'hiver!» Chaque année, il organise les festivités, et ses «amis en redemandent et réfléchissent de longues semaines à leurs déguisements». Mais dans le contexte de la Toussaint et de la fête des morts, Halloween suscite des interrogations et surtout un débat qui va bien plus loin que son aspect festif. La fête d'Halloween a-t-elle sa place en France ? «Quid d'Halloween dans le contexte des questions sur l'identité nationale ?», se demande jacknial. D'autres internautes le rejoignent sur ce point, remettant en cause les origines culturelles et historiques d'Halloween afin de justifier ou non de sa présence dans nos calendriers. C'est d'ailleurs la position de withoutyou qui, en expliquant sa philosophie et sa manière de penser le 31 octobre, inaugure le débat. «Halloween ne me choque pas. Avec ma famille qui a choisi l'incinération, je n'ai plus personne à honorer dans les cimetières... alors j'organise une Halloween party le 31 avec mes amis, on rigole, on danse, on s'amuse. C'est mieux et plus agréable que de pleurer. Je crée mes costumes, mes décorations moi-même je ne paie que les denrées telles que boissons et nourriture. Pas si commercial que ça, finalement !» En réponse aux internautes rejetant Halloween au nom des autres célébrations de la fin octobre, withoutyou écarte respectivement les aspects religieux et solennels de la Toussaint et de la fête des morts. Selon lui, «Halloween (All Hallow's Eve), c'est Samhain en pays celte, Samonios en Gaule. A l'arrivée du christianisme, cette fête des morts s'est retrouvée dans les églises et a changé de nom pour s'appeler Toussaint. Samhain et Samonios étaient des fêtes dédiées aux morts et à la mort du beau temps». «Très instructif», lui répond Kharma qui fait pourtant le choix de ne pas célébrer Halloween. «Cela ne fait pas partie de ma culture, mais je n'ai rien contre, et j'ai toujours des bonbons à la maison pour éviter les sorts des enfants...» Quant à ceux qui critiquent le côté commercial, Kharma leur rétorque qu'ils «oublient que si les fleuristes sont plus discrets, ces quelques jours fin octobre sont parmi les plus importants de l'année pour leur chiffre d'affaires. Si l'on s'en tient au côté religieux de la Toussaint, se souvenir de ses proches uniquement à cette date et à condition d'aller au cimetière d'habitude déserté n'a rien de très glorieux.» Ne pas dénigrer la Toussaint et la fête des morts Belletram ajoute alors qu'il il faut «être sans foi pour penser que la religion impose des pleurs», comme le laisse entendre withoutyou. «Même sans sépulture, rien ne vous empêche de vous recueillir le 2 novembre, jour des morts. Dans les pays catholiques, ce jour est traditionnellement consacré à une visite familiale au cimetière et à l'entretien des tombes». Mais Chad15 tient à préciser que «la Toussaint est une fête catholique, célébrée le 1er novembre, au cours de laquelle sont honorés l'ensemble des saints reconnus par l'Ãglise catholique romaine. La Toussaint précède d'un jour la fête des morts, dont la solennité a été officiellement fixée au 2 novembre deux siècles après la création de la Toussaint». Du même avis que Belletram et Chad15, c'est Lisette-Rose qui conclut les échanges estimant qu'il faut «laisser les fantômes, les courges et les maquillages. Chez nous ça ne fonctionne pas ou plus. Si ça marche, c'est dans les MacDo !» «Ne boudons pas notre plaisir pour cause d'antiaméricanisme aigu!» répondra plus tard Sydneysider . Retrouvez l'ensemble des commentaires des internautes sur : Allez-vous fêter Halloween ? Suivez le Figaro sur Facebook et Twitter. * Partager + + + + Partager cet article [BUTTON] X + IFRAME: //www.facebook.com/plugins/like.php?href=http%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr%2Factualite-france%2F2009%2F10%2F30%2F01016-20091030ARTFIG00543-quid-d-halloween-pour-l-identite-nationale-.php&send=false&layout=box_count&width=450&show_faces=true&font&colorscheme=light&action=like&height=70&appId=265169543558517 + + + + Recommander + Envoyer par mail Envoyer par mail «Quid d'Halloween pour l'identité nationale ?» VOS REACTIONS - à en croire les internautes du Figaro.fr, Halloween ne semble pas trouver sa place en France. Vivement critiquée pour son aspect mercantile, des internautes se sont livrés à un débat sur la légitimité de cette fête dans le patrimoine français. < Envoyer cet article par e-mail [BUTTON] X Envoyer à : ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Séparez les adresses e-mail de vos contacts par des virgules. De la part de : ____________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ «Quid d'Halloween pour l'identité nationale ?» VOS REACTIONS - à en croire les internautes du Figaro.fr, Halloween ne semble pas trouver sa place en France. Vivement critiquée pour son aspect mercantile, des internautes se sont livrés à un débat sur la légitimité de cette fête dans le patrimoine français. J'accepte de recevoir la newsletter quotidienne du Figaro.fr (_) Oui (_) Non Envoyer * Imprimer * Haut de page Anne-Diandra Louarn (LeFigaro.fr) France * + récents * + commentés * + partagés * Une plainte vise le budget communication du gouvernement Fillon * Procédures judiciaires : comment mieux écouter les enfants * La neige provoque de grosses perturbations en Rhône-Alpes et en Auvergne * Arche de Zoé : Ãric Breteau et Ãmilie Lelouch devant la justice * Plus d'articles Société Services Partenaires  Réagir à cet article Publicité 49 commentaires * Avatar tartuffeland les enfants,le but de cette fête dans la culture anglo-saxonne est de permettre à l'enfant des 4,5 ou 6 ans d'affronter l'inconnu, de s'exterioriser, en allant frapper à une porte, en proposant, un marché "bonbons ou sorts"...J'ose esperer que les dérives habituelles ne feront à cette fête , que la simple égratignure à "notre exception culturelle" .Exporter une fête c'est aussi en France faire du mercantilisme, le "beaujolais nouveau" est un parfait exemple de réussite, la bonne voie est là ... Le 02/11/2009 à 07:11 Alerter Répondre * Avatar Poupoune19 D'accord à 100%. Malheureusement, je crains que nous ne soyons guère nombreux à nous battre contre cet envahisseur qui fut jadis notre libérateur ,certes,et cette mondialisation à tout va qui nous pourrit la vie!Je suis passée pour en monstre dans mon école quand j'ai refusé de participer à cette hlwmannia naissante mais j'ai tenu bon!Et maintenant,ça ne se fait plus, tant mieux! Le 01/11/2009 à 09:36 Alerter Répondre * Avatar pourkoipa Il a désormais un costume ,des bottes une grosse ceinture et un bonnet. Le nôtre ,le vrai , le seul ne buvait pas du coca-cola et portait une "Lononongue houppelande" Le 01/11/2009 à 08:31 Alerter Répondre * Avatar Jean Bombeur par des enfants qui se déguisent en fantôme un seul jour de l'année, que par des adultes qui se déguisent en fantôme à longueur d'année... Le 01/11/2009 à 05:21 Alerter Répondre * Avatar PhilUSA Je vous remercie de votre réponse, et de votre intérêt pour mes petits coms... Je vis en effet aux US depuis une quinzaine d'années. Ce n'est ni le paradis, ni l'enfer ! C'est juste un pays comme les autres, avec des gens comme les autres. Il y a quand même une différence : ici, on s'intéresse plus à demain qu'à hier... On s'intéresse plus à "comment on va faire" qu'à "pourquoi on en est là "... Mais c'est un fait : il y a autant d'Américains qui pensent que les Français ont des bérèts et une baguette sous le bras qu'il y a de Français qui pensent que les Américains mangent des Mac Do ! La bêtise est incontestablement la chose du monde la mieux partagée ! Le 01/11/2009 à 00:53 Alerter Répondre * Avatar A l'origine, Halloween etait une tradition catholique et supersticieuse. La lumiere dans la citrouille etait pour eloigner le diable et les mauvais esprits. Le 31/10/2009 à 23:59 Alerter Répondre * Avatar Tous les artisans qui faisaient des masques et des costumes et qui végétaient faute d'occasions ont trouvé du travail. Halloween fait travailler plein de gens. Halloween est une occasion de joie pour les enfants. Halloween révèle aussi les raleurs et les pense-petits! Le 31/10/2009 à 23:56 Alerter Répondre * Avatar pierrebdm Un exemple typique de défense d'une identité culturelle qui finit par vous dresser contre l'autre. Je suis francophone de naissance (ni français, ni québécois). Bien sûr que j'ai un attachement sentimental à ma langue. Mais enfin, si elle devait disparaître, quel mal cela me ferait? Etes vous prêt à défendre votre "identité culturelle" becs et ongles? Dans quel interêt? Personne ne se pose la question de fond en effet. Si identité il y a, pourquoi donc la préserver? Si le français s'américanise, si Halloween s'impose, ou si au contraire un américain peu dire "au contwaire", quel mal cela fait il? L'illusion de culture non interdépendante provoque la haine, le rejet. Je ne vous accuse pas d'être haineux attention ! Mais certain franchirons le pas. Je ne comprends pas cela. Quel interêt? Ce qui m'importe c'est que mes enfant, mon sang, vivent en liberté totale. Qu'ils parlent Français ou Chinois, fêtent halloween ou saint-nicolas, cela m'est totalement égal...les cultures évoluent, c'est fascinant. Il est beaucoup plus drôle de regarder le torrent passer que de lutter contre les flots...et on s'en sort pas plus mal sur les berges! Le 31/10/2009 à 23:34 Alerter Répondre * Avatar Bravo! Ca c'est de l'ouverture d'esprit! Je ne sais pas si chez nous (Chevreuse 78) on la fête... Mais les enfants s'amusent et font des costumes que je trouve superbs! Alors oui à Halloween! (je ne dis pas vive Halloween) Le 31/10/2009 à 22:38 Alerter Répondre * Avatar C'est incroyable quelle polémique importante, sur le sujet des valeurs (les notres ou autre) peut on déclancher! L'américanisation de la France, ni plus ni moins! Je ne suis ni pro- ni antiaméricain! Je ne vais pas au MacDo... Je ne fête pas... Mais ce soir les enfants sont venus avec leur costumes... C'est mignon et adorable! Le reste - peu importe. Celui qui a envie de s'amuser doit pouvoir le faire... Y a-t-il autre chose à discuter dans cette histoire? Le 31/10/2009 à 22:33 Alerter Répondre * 1 * 2 * 3 * 4 * 5 * > [BUTTON] Afficher plus de commentaires Précédent Suivant * [Babbel.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Apprenez une langue avec Babbel et le Figaro : simple et efficace! Démarrer * [Twitter.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre * [Lachainemeteo.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + * [JeuxConcours.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Testez vos connaissances ! Des cadeaux à gagner Jouer * [Facebook.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir * [Emploi.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher * [Carnetdujour.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir * [Immo.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher * [Recettesmadame.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher * Plan du site * Charte * FAQ * Contact * Abonnements * Services * Mentions légales * Publicité * Sitemap # Mise à jour < > Mise à jour à 16:15 FigaroScope Connectez-vous * News [BUTTON] Revenir News News + Sortir à Paris + Mon quartier + Les Spots du Scope + Listes + Kid Scope Services + Billetterie + Facebook + Twitter + Mes listes + Appli iPhone + Guides Scope + Offre restaurateur + Réserver une table * Restos & bars [BUTTON] Revenir Restos & bars Restos & bars + Palmarès gourmands + Haché menu + C'est nouveau + Tops 5 gourmands + Brunchs + Terrasses + Restos à l'affiche Services + Billetterie + Facebook + Twitter + Mes listes + Appli iPhone + Guides Scope + Offre restaurateur + Réserver une table * Cinéma [BUTTON] Revenir Cinéma Cinéma + La sélection cinéma + Les sorties de la semaine + Toujours à l'affiche + Les prochaines sorties + Box-office + Bandes-annonces Services + Billetterie + Facebook + Twitter + Mes listes + Appli iPhone + Guides Scope + Offre restaurateur + Réserver une table * Musiques [BUTTON] Revenir Musiques Musiques + La sélection musique + Pop & Rock + Jazz + Comédies musicales + Classique & Opéra Services + Billetterie + Facebook + Twitter + Mes listes + Appli iPhone + Guides Scope + Offre restaurateur + Réserver une table * Spectacles [BUTTON] Revenir Spectacles Spectacles + La sélection Théâtre + Toutes les pièces de théâtre + Danses + Humour Services + Billetterie + Facebook + Twitter + Mes listes + Appli iPhone + Guides Scope + Offre restaurateur + Réserver une table * Expos [BUTTON] Revenir Expos Expos + La sélection Expos + Tous les musées + Toutes les galeries Services + Billetterie + Facebook + Twitter + Mes listes + Appli iPhone + Guides Scope + Offre restaurateur + Réserver une table * + de Scope * Palmarès gourmands * Bandes annonces * Vos listes * Le Figaro.tv * Newsletter * Facebook * Twitter * Google+ ____________________ (Rechercher) Blasé comme un parisien * Home FIGAROSCOPE zSortir à Paris * + Par Steven Barclay + Mis à jour le 04/01/2012 à 11:38 + Publié le 03/01/2012 à 11:37 Chaque semaine, une personnalité étrangère livre dans le Figaroscope son regard sur la vie parisienne. Ce 4 janvier, c'est l'américain Steven Barclay, agent littéraire, spécialiste des lectures-conférences (David Sedaris, Russell Banks, Michael Ondaaje...). Publicité Les Parisiens ne se rendent pas compte de la richesse culturelle de leur ville. Sans doute n'ont-ils pas le temps d'en profiter. Je viens ici tous les deux mois pour me détendre et je suis frappé par l'abondance d'expositions et de spectacles proposés. Paris reste vraiment une exception culturelle dans le monde. Des amis me proposent d'aller faire des randonnées en Dordogne. Je décline leur invitation car il y a tant à faire ici. Les musées Gustave Moreau, Carnavalet, Jacquemart André et celui de la Vie romantique constituent des bols d'oxygène pour moi. Même les alentours de Paris regorgent de pépites. J'ai visité récemment la maison de Jean Cocteau à Milly-la-Forêt (Essonne) et j'ai eu envie d'y retourner. Ces lieux de mémoire discrets, à l'écart des circuits balisés, font tout le charme de la région parisienne. Pour autant, je ne crois pas que la capitale de la France soit en train de devenir un vaste musée. Si certains quartiers semblent se figer, la ville vibre, les gens sortent, il y a beaucoup d'esprit dans les conversations. En revanche, les Parisiens tendent à s'américaniser. Ils sont gagnés à leur tour par la nourriture bio et les menus diététiques. Paris, c'est de plus en plus comme ailleurs et de moins en mois comme ici. C'est pour cette raison que j'affectionne tant des restaurants de quartier comme La Cambuse (8, rue Casimir-Delavigne, Paris VIe). On y déguste des plats pas branchés du tout en bonne compagnie. Leur bœuf bourguignon, on ne le trouve nulle part ailleurs. Ãa, c'est Paris! * Partager + + + + Partager cet article [BUTTON] X + IFRAME: //www.facebook.com/plugins/like.php?href=http%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr%2Fsortir-paris%2F2012%2F01%2F03%2F03013-20120103ARTFIG00708-blase-comme-un-parisien.php&send=false&layout=box_count&width=450&show_faces=true&font&colorscheme=light&action=like&height=70&appId=265169543558517 + + + + Recommander + Envoyer par mail Envoyer par mail Blasé comme un parisien Chaque semaine, une personnalité étrangère livre dans le Figaroscope son regard sur la vie parisienne. Ce 4 janvier, c'est l'américain Steven Barclay, agent littéraire, spécialiste des lectures-conférences (David Sedaris, Russell Banks, Michael Ondaaje...). < Envoyer cet article par e-mail [BUTTON] X Envoyer à : ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Séparez les adresses e-mail de vos contacts par des virgules. De la part de : ____________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Blasé comme un parisien Chaque semaine, une personnalité étrangère livre dans le Figaroscope son regard sur la vie parisienne. Ce 4 janvier, c'est l'américain Steven Barclay, agent littéraire, spécialiste des lectures-conférences (David Sedaris, Russell Banks, Michael Ondaaje...). J'accepte de recevoir la newsletter quotidienne du Figaro.fr (_) Oui (_) Non Envoyer * Imprimer * Haut de page Steven Barclay Sur le même sujet * Paris * Un étranger à Paris * Steven Barclay * La Renaissance s'expose au Musée du Luxembourg * New Jawad, Indien d'élite * B.O., têtes connues chez Luc Besson * Le Bar à Burger, service sous cloche * Thématique : Paris * Sortir à Paris * + récents * + commentés * + partagés * New Jawad, Indien d'élite * B.O., têtes connues chez Luc Besson * Le Bar à Burger, service sous cloche * Artisan, cocktails d'auteur * Plus d'articles zSortir à Paris Services Partenaires  Réagir à cet article Publicité 0 commentaire Précédent Suivant * [Twitter.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre * [Ticketac.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver * [Carnetdujour.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir * [Aboweb.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner * [Kiosque.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire * [JeuxConcours.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Testez vos connaissances ! Des cadeaux à gagner Jouer * [Babbel.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Apprenez une langue avec Babbel et le Figaro : simple et efficace! Démarrer * [Recettesmadame.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher * [Vin.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir * Plan du site * Charte * FAQ * Contact * Abonnements * Services * Mentions légales * Publicité * Sitemap # Mise à jour < > Mise à jour à 16:15 Actualités Connectez-vous * Actualité [BUTTON] Revenir Actualité Actualité + International + Politique + Société + Tech & Web + Sciences & Environnement + Santé + Etudiant + Figaro Magazine Services & sites dédiés + Météo + Abonnements + Newsletters + Applis mobiles + Figaro Store + Carnet du jour + Guide de l'assurance + Avancer Ensemble + Suivre Le Figaro + RSS * Economie [BUTTON] Revenir * Sport [BUTTON] Revenir * culture [BUTTON] Revenir * Lifestyle [BUTTON] Revenir * Madame [BUTTON] Revenir Madame Madame + Style + Beauté + Célébrités + Société + Art de vivre + Bons plans Services & bons plans + Recettes + Astrologie + Prénoms + Bons plans * Edition abonnés [BUTTON] Revenir * Médias * Diapos * Infographies * Blogs * Vidéos * Le Figaro.tv * Newsletter * Facebook * Twitter * Google+ ____________________ (Rechercher) Le Toit du monde offre deux visages * Home ACTUALITE International * + Par Renaud Girard + Mis à jour le 30/07/2010 à 19:33 + Publié le 30/07/2010 à 19:32 Crédits photo : Lou Linwei/NEWSCOM/SIPA La région autonome du Tibet n'a pas échappé à l'américanisation accélérée de la Chine des vingt dernières années. Publicité «Mille mots ne valent pas une viÂsite sur place.» En citant ce proverbe chinois, le directeur général de l'information pour la province autonome du ÂTibet (TAR) justifie le voyage qu'y a organisé, pour un groupe de cinq journalistes français, le gouvernement de Pékin. Même au cours d'un dîner très arrosé et scandé de toasts, ce grand Tibétain à peau sombre ne se laissera aller à aucun commentaire personnel sur les émeutes de mars 2008 dans la capitale. Affichant son attachement toujours vivace au «matérialisme dialectique et au matérialisme historique» appris dans sa jeunesse, il n'a qu'une expression pour quaÂlifier le soulèvement d'une partie des 46.000 moines tibétains: «un mouvement sécessionniste fomenté de l'étranger par le dalaï-lama et son entourage, qui veulent rétablir au Tibet leurs priviÂlèges nobiliaires et la théocratie.» Nos questions sur le nombre de moines arrêtés au printemps 2008, et sur le nombre de ceux qui auraient été relâchés depuis, resteront sans réponses. La mission de ce Âcadre communiste obéissant est de nous faire prendre conscience des considéÂrables efforts consentis par le gouvernement central pour développer le Tibet, pas de disserter de politique locale avec nous. Mission aisée, car il n'y a pas ici de villages Potemkine. Il n'y a au Tibet que du réel, et du lourd. Le Toit du monde n'a pas échappé à l'américanisation accélérée de la Chine des vingt dernières années (les infrastructures du New Deal, la société de consommation, l'idéologie environnementaliste, tout cela dans un même élan). Lorsqu'on passe plusieurs jours à Lhassa et qu'on se rend ensuite à Shigatze (deuxième ville du Tibet) par les 300 km d'une route culminant à 5.000 mètres d'altitude, les réalisations du gouvernement central en infrastructures sautent aux yeux. à l'aéroport de Gongkar atterrissent sans problème les Jumbo Jets, qui sont bourrés de touristes chinois le «pays des Neiges» a reçu plus de cinq millions de visiteurs au cours de l'année 2009. Sur la route magnifique menant à la capitale, les derniers modèles de 4Ã4 s'arrêtent pour laisser passer un troupeau de chèvres, conduit par deux bergères tibétaines, à vestes de poulou (fourrure de yak) et hadas (écharpes) orange vif. Après un tunnel n'ayant rien à envier, par sa modernité, à celui du Mont-Blanc, la route traverse puis longe les eaux tourbillonnantes du large fleuve Yarlung Zangpo (le Brahmapoutre), venues du mont Qomolangma (l'Everest). Les bancs d'alluvions, où paissent quelques vaches, sont plantés de bannières de prière à fanions multicolores. Du côté de la montagne, la roche est peinte de courtes échelles blanches, pour aider les âmes des défunts à gagner le paradis. Peu de détritus visibles ne viennent gâcher l'extraordinaire beauté de cette campagne, où les meules de foin, ressemblant à des chapeaux coniques de magicien, sont encore édifiées au râteau. En 1990, l'usage des sacs en plastique a été interdit dans l'ensemble de la Région autonome du Tibet (dont la superficie est supérieure à deux fois celle de la France). Malheureusement, juste au moment où on se met à rêver un peu, à retrouver les planches en couleur de Tintin au Tibet, on tombe soudain sur un panneau publicitaire géant, juché sur un pylône de béton, où le joueur de tennis espagnol Rafael Nadal vante les mérites d'un nouveau modèle de 4 Ã 4 coréen. Réveil brutal à la mondialisation. Réveil brutal Jusqu'au centre de Lhassa, fini la poésie. On croise encore un groupe de paysans tibétains à cheval, mais la plupart conduisent de petits motoculteurs à remorque. Entre deux prés se dresse un massif bâtiment de béton, de verre et d'acier, réplique kitsch d'une préfecture pompidolienne d'Ile-de-France: la caserne centrale flambant neuve des pompiers de cette ville de 300.000 habitants. Il y a en fait deux Lhassa. Le Lhassa chinois (au moins 4/5 de la population) ressemble à une ville soviétique (larges artères se coupant à angle droit, vastes esplanades de marbre bâties autour de statues d'ouvriers et paysans marchant ensemble vers des lendemains radieux) qui aurait été brutalement touchée par la baguette magique de la fée Consommation (vitrines de fringues et d'écrans plats, fast-foods, «malls», cinémas multiplexes). Le Lhassa tibétain, dont les maisons en pierre de taille ne dépassent pas quelques étages, déroule ses antiques ruelles pavées autour du temple du Jokhang, cœur du bouddhisme tibétain. Après minuit, le contraste est saisissant entre les deux Lhassa. Celui-ci se recouvre silencieusement d'un quadrillage militaire, par groupes de six soldats hans casqués et en treillis camouflé, aux visages étonnamment jeunes. Celui-là n'est gardé que par des cohortes d'enseignes lumineuses criardes, qui ne s'arrêteront pas de clignoter de la nuit. Crédits photo : Romain DEGOUL/REA Aux émeutes de 1989 qui furent militairement réprimées par un gouverneur à poigne, Hu Jintao, aujourd'hui président de la République populaire de Chine, et qui marquèrent la fin des contacts indirects avec le dalaï-lama, réfugié en Inde , le gouvernement central répondit, dans un deuxième temps, par l'injection massive de subventions. Pour un communiste chinois, la révolte ne peut être que fille de la misère matérielle. On ne se borna pas à construire des écoles et des dispensaires. On privilégia, par toutes sortes d'exemptions fiscales, les investissements privés dans l'agriculture et la petite industrie. à Lhassa, on vous fait visiter avec fierté les serres d'une coopérative maraîchère qui a décuplé le niveau de vie de ses paysans tibétains; une grande brasserie ultramoderne (encore supervisée par une dizaine de techniciens allemands); la société d'un entrepreneur tibétain, ancien instituteur ayant opté pour le business lors du mot d'ordre «Enrichissez-vous!» de Deng Xiaoping, qui produit une superbe huile de noix bio, vendue 50 euros le bidon à Pékin ou Francfort, et qui vient de lancer une eau minérale style Ãvian, illustrée par l'Everest. Ãcologie, culture et tradition Dans cette région à l'ensoleillement exceptionnel, le gouvernement a même implanté un institut technique d'énergie solaire, les Chinois étant les leaders mondiaux des panneaux photovoltaïques. Pour parfaire la modernité, une vaste réserve naturelle protégée a été créée au centre de Lhassa. Ici, les industries polluantes sont interdites, car Pékin a décidé de faire du Tibet la «barrière de sécurité écologique» de la Chine. Le dalaï lama, à Oslo, recevant le prix Nobel de la paix, en 1989. Le dalaï lama, à Oslo, recevant le prix Nobel de la paix, en 1989. Crédits photo : MILADINOVIC/SIPA Pour faire concurrence aux réalisations culturelles du dalaï-lama à Dharamsala (nord de l'Inde), le gouvernement a construit une université, dotée d'une immense bibliothèque de textes sacrés anciens, ainsi qu'un centre de médecine tibétaine traditionnelle. Politique du patrimoine aussi: les grands temples ont été restaurés par l'Ãtat et les déprédations de la Révolution culturelle ne se voient pratiquement plus. Au sublime monastère de Tashilhunpo (XV^e  siècle), les Tibétains ne sont pas seuls à faire leurs dévotions. On voit aussi de plus en plus de Hans se prosterner devant les statues dorées du Bouddha. Comme si, pour les Chinois, le destin à long terme du Tibet, c'était aussi de leur fournir une réserve de spiritualité, en prévision du jour où ils seront saisis par la nausée du consumérisme… LIRE AUSSI : » Dossier spécial Tibet » Tibet : Cinquante années d'incompréhension » Tibet : «la lutte survivra au dalaï lama» » Voyage très organisé au Tibet » Lhassa crève l'écran de la propagande chinoise » Le dalaï-lama, otage du jeu sino-américain * Partager + + + + Partager cet article [BUTTON] X + IFRAME: //www.facebook.com/plugins/like.php?href=http%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr%2Finternational%2F2010%2F07%2F30%2F01003-20100730ARTFIG00588-le-toit-du-monde-offre-deux-visages.php&send=false&layout=box_count&width=450&show_faces=true&font&colorscheme=light&action=like&height=70&appId=265169543558517 + + + + Recommander + Envoyer par mail Envoyer par mail Le Toit du monde offre deux visages La région autonome du Tibet n'a pas échappé à l'américanisation accélérée de la Chine des vingt dernières années. < Envoyer cet article par e-mail [BUTTON] X Envoyer à : ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Séparez les adresses e-mail de vos contacts par des virgules. De la part de : ____________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Le Toit du monde offre deux visages La région autonome du Tibet n'a pas échappé à l'américanisation accélérée de la Chine des vingt dernières années. J'accepte de recevoir la newsletter quotidienne du Figaro.fr (_) Oui (_) Non Envoyer * Imprimer * Haut de page [picture-60923-61ey2qa1.jpg] Renaud Girard * journaliste * 29 abonnés * Chroniqueur chargé des questions internationales Ses derniers articles * La chronique de Renaud Girard * Iran: la France n'est pas néoconservatrice! * Nucléaire: le chemin de crête du négociateur en chef iranien Sur le même sujet * TIbet Chine Aucun résultat. International * + récents * + commentés * + partagés * Le fils d'Alain Delon devant la justice à Genève * Un stade en forme de vagin pour le mondial 2022 * Le périple de Kevin Chenais, 230 kilos, pour rentrer chez lui * Afghanistan: le pacte de sécurité avec les Américains finalisé * Plus d'articles International Services Partenaires  Réagir à cet article Publicité 61 commentaires * Avatar celina julier réponse à M. SYNECDOQUE: je n'ai pas vécu au Tibet mais en Chine, Sichuan (7 ans), et aussi Yunnan. je suis allée une fois au Tibet mais ai été arrêtée à la première auberge et reconduite à la frontière (je n'avais pas de visa). c'est vrai que je n'ai pas travaillé sur des chantiers de construction; labas, souvent les Chinois considèraient les Tibétains comme des gens de pauvre éducation qui ont des couteaux, qui font un peu peur; les tibetains que j'ai rencontrés (nombreux dans certaines parie du Sichuan, m'ont tous fait comprendre leur sentiments nationaux, ceci sans exception. Dans l'idée d'autonomie voir d'indépendance du Tibet, on ne parle pas d'un retour à la théocratie et à l'esclavage, mais d'une démocratie et d'une libre culture Tibétaine. Le 02/08/2010 à 23:55 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre + + Avatar erkamani Sans l'invasion et l'occupation communiste le Tibet d'aujourd'hui ressemblerai probablement au Bouthan (qui partage la même religion et à une culture similaire) bien plus pauvre que le Tibet sous domination chinoise mais où la population est bien plus heureuse. Le 03/08/2010 à 14:32 Alerter Répondre * Avatar celina julier réponse à M. SYNECDOQUE: je n'ai pas vécu au Tibet mais en Chine, Sichuan (7 ans), et aussi Yunnan. je suis allée une fois au Tibet mais ai été arrêtée à la première auberge et reconduite à la frontière (je n'avais pas de visa). c'est vrai que je n'ai pas travaillé sur des chantiers de construction; labas, souvent les Chinois considèraient les Tibétains comme des gens de pauvre éducation qui ont des couteaux, qui font un peu peur; les tibetains que j'ai rencontrés (nombreux dans certaines parie du Sichuan, m'ont tous fait comprendre leur sentiments nationaux, ceci sans exception. Dans l'idée d'autonomie voir d'indépendance du Tibet, on ne parle pas d'un retour à la théocratie et à l'esclavage, mais d'une démocratie et d'une libre culture Tibétaine. Le 02/08/2010 à 23:55 Alerter Répondre * Avatar erkamani Pourquoi Hu Jintao n'invite pas le Dalaï Lama à Pekin ? Mao l'avait bien fait en son temps. Il ne le fera pas car il a peur que des centaines de milliers de bouddhistes chinois viennent l'accueillir et recevoir ses enseignements ce qui mettrai à mal toute sa propagande (même si il n'est pas leur leader spirituelle le Dalaï Lama est vénéré par les bouddhistes du monde entier) Le 02/08/2010 à 11:56 Lire les 5 réponses à ce commentaire Alerter Répondre + + Avatar kisame @erkamani : en effet, vous êtes dans le faux, à Taiwan qui est pourtant pro américain, des gens disent qu'ils ne représentent pas Boudha et que c'est un usurpateur... Le 02/08/2010 à 18:15 Alerter Répondre o o Avatar erkamani Peut être qu'ils ne considèrent pas comme leur leader spirituel (comme d'ailleurs la majorité des bouddhistes) , mais ils ont pour lui un très grand respect. Lors de sa dernière visite en 2009 à Taiwan ils ont été des milliers à l'accueillir et recevoir ces enseignements, bizarre pour une personne qu'ils sont censés considérer comme un usurpateur !!! Le président Ma avait d'ailleurs été très critiqué pour avoir refusé de le rencontrer alors que le Dalaï lama s'était déplacé principalement pour prier pour les victimes du cyclone qui venait de frapper l'île. Le 03/08/2010 à 11:30 Alerter Répondre # # Avatar kisame ah bon, je ne parle pas mandarin mais ma femme oui et elle a vu un reportage l'année dernière avec une manifestation hostile au dalai lama à Taipei et des commentaires négatifs envers le dalai lama... Le 03/08/2010 à 16:48 Alerter Répondre + Avatar syar mon cher monsieur? vous manquer de la connaissance de l'histoire. dans la période de mao, dalai lama était le vice président de la chine. c'était surement mao lui invita à pekin. mais après 1959, l'année où il arrivait en Inde, Mao n'a plus invité. maintenant, la chine bienvenue dalai lama, mais c'est lui qui vient pas. même si bcp de bouddistes viennent l'accueillir, c'est parce qu'il est le chef religieux. comme Benoit XVI, vous croyez vraiment un chef religieux en visitant la france va faire peur de sarko? c'est drole. personnellement, j'aime bien lui voir, pourquoi pas? Le 02/08/2010 à 15:21 Alerter Répondre o o Avatar erkamani Merci de préciser ces faits pour ceux qui ne le savaient pas. Mais en passant le Pape aussi n'est pas le bienvenu en Chine (que ce soit en tant que chef religieux ou tant que chef d'Etat du Vatican) Pourquoi?. Parceque les communistes athées (car même si elle s'est convertie à l'économie de marché, la clique au pouvoir à Pekin demeure communiste au fond d'elle même) ont toujours eu peur des religions et pour cause rappelez vous le désormais célèbre "n'ayez pas peur" de Jean Paul II aux polonais opprimés. Le 02/08/2010 à 18:07 Alerter Répondre * Avatar nick minolta On parle d'Americanisation mais il s'agit en fait d'adoption du systeme de vie des pays de l'Ouest, France comprise. Qu'on se promene sur les "Champs" a Paris, Broadway a New York, l'artere principale de Pekin "Changanjie" ou les avenues de beaucoup d'autres villes du monde, Il me semble que les enseignes de magasins soient les memes! Le consumerisme et les "Sous" ont pris le dessus sous ($$$) toutes les latitudes. Le 02/08/2010 à 07:06 Alerter Répondre * Avatar 263204 curieux cette manie contre l americanisation : ........ on critique mais sans RIEN proposer qui entraine l adhesion ..... proposez "qq chose" qui convaint: et le monde vous suivra ....; se lamenter de la disparition de culuture , langue, civilisations, reste un aveu d impuissance et de decadence : les cilisations sont mortelles disait popaul V. de sete . ps : ce qui ne veut pas dire que j admire les usa mais le retour a la theocratie neme parait pas "enthousiasmant" Le 01/08/2010 à 23:34 Alerter Répondre * Avatar SYNECDOQUE En réponse à Celina Julier. Bonjour. Ayant, pour des raisons professionnelles vécu et travaillé en Chine pendant 7 ans, j'ai à ce titre employé de nombreux tibétains sur les opérations de construction dont j'avais la responsabilité. Une opération durant en moyenne environ 2 ans, cela permet de faire connaissance et de parler en confiance avec nos interlocuteurs. Aucuns de ceux-ci, des hommes jeunes de 25 à 30 ans, n'ont connu ni ne souhaitent le retour du Dalaï Lama, ni le retour du régime théocratique ancien (à peu près comparable à celui que les talibans voulaient instaurer en Afghanistan). J'ai pu constaté, lors de visites au Tibet, que les temples sont ouverts et que les moines organisent librement leur vie. Ceci est la réalité du Tibet d'aujourd'hui. Comme m'ont dit mes interlocuteurs, " vous au moins vous écoutez; vous n'êtes pas comme certains de ces occidentaux et tout particulièrement, des français, (sic) qui pensent savoir mieux que nous, ce qui est bon pour nous" Cordialement à tous. Synecdoque Le 01/08/2010 à 22:41 Lire les 4 réponses à ce commentaire Alerter Répondre + + Avatar Salsepareille Curieux commentaire... Je vis en Chine et je vais au Tibet tous les ans et mon expérience est exactement à l'opposé de la votre. A savoir que pratiquement TOUS les Tibétains ont une admiration sans borne pour le Dalaï-lama. Au-delà de considérations religieuses, il représente pour eux, le Tibet libre. Même les non-croyants (rares mais ça existe aussi au Tibet) l'apprécient car "il parle du monde entier et pas seulement du Tibet" comme me l'a confié un jeune Tibétain. Quant au temple, vous omettez toutes les campagnes "d'éducation patriotique" imposées aux moines. Et encore faut-il que ce soit de vrais moines ! Lors d'une visite au monastère de Drepung à la réouverture du Tibet aux étrangers, j'ai croisé UN seul moine qui était totalement incapable de me dire à quoi correspondait la chapelle dont il était censé s'occuper... Les autres monastères étaient eux fermés et sous bonne garde de l'armée. Depuis, ils ont rouvert, tourisme oblige, mais dire que les moines organisent librement leur vie est une pure aberration. Pour le retour du régime théocratique qui plus est assimilé à celui des talibans, je vous renvoie à votre honnêteté intellectuelle visiblement en manque de vitamine D avec votre "particulièrement les Français". Le 02/08/2010 à 01:56 Alerter Répondre o o Avatar kisame @salsepareille : avec vos commentaires je n'ai pas le sentiment que vous vivez en Chine... Le 02/08/2010 à 18:18 Alerter Répondre # # Avatar Salsepareille Très puissant comme commentaire... Et qui ne m'empêche pas d'avoir une très belle vue sur les Twin Towers de LG (à Pékin donc). Le 05/08/2010 à 02:41 Alerter Répondre @ @ Avatar kisame alors essayer de faire votre propagande sur la place Tiananmen...zai jian Le 05/08/2010 à 16:58 Alerter Répondre * Avatar Phiphi1518 N'en déplaise aux militants de gauche (communistes, Europe écologie, ...) il faut noter qu'avant la rattachement du Tibet à la Chine par décision de l'ONU il y a plus de 60 ans, la population tibétaine connaissait la famine et était composée essentiellement de moines boudhistes et d'un certain nombre de bergers-agriculteurs. Actuellement, pour développer l'économie tibétaine locale et pour faire du Tibet une ville touristique, le gouvernement chinoise n'a pas hésité à dépenser des centaines de millions d'EUROS pour faire construire une ligne de chemin de fer sur des centaines de Km pour relier le Tibet au reste de la Chine. Le Tibet est devenu peu à peu prospère, il y a beaucoup de commerces et quelques industries. Les tibétains (qui parlent naturellement la langue nationale chinoise) travaillent avec les Hans dans des magasins, supermarchés, hôtels, restaurants, night clubs,... Par ailleurs, les hans sont boudhistes comme les tibétains et la cohabitation entre les deux cummunautés ayant la même religion ne pose aucun problème. Par conséquent, il serait complètement stupide de comparer le lien France-Algérie (qui est un grand pays) avec celui Chine-Tibet (qui est une province de la Chine depuis plus de 60 ans). De toute façon, quand le chef religieux charismatique Dalaï Lama partira, il n'y aura plus d'opposants tibétains au gouvernement Chinois, parce qu'il n'y aura pas de leader. En outre, le Dalaï Lama lui-même a déclaré qu'il ne souhaitait pas l'indépendance, mais uniquement l'autonomie, alors que le gouvernement chinois exige que tous les enfants du tibet (qu'ils soient d'origine tibétaine ou Hans ou autres) se doivent d'apprendre le chinois à l'école, et non pas la langue régionale tibétaine. D'autant plus qu'au Tibet, il y a actuellement plus de Hans que de Tibétains ! De toute façon, il serait préférable que les enfants tibétains, citoyens chinois, puissent aller à l'école jusqu'à l'Université et avoir un métier bien rémunéré que de se destiner à devenir moine boudhiste sous la coupe du chef religieux tibétain. Donc, pas de fantasme utopique sur l'indépendance du Tibet, même la majorités des tibétains non religieux n'en veulent pas. Le 01/08/2010 à 22:24 Alerter Répondre * Avatar Phiphi1518 N'en déplaise aux militants de gauche (communistes, Europe écologie, ...) il faut noter qu'avant la rattachement du Tibet à la Chine par décision de l'ONU il y a plus de 60 ans, la population tibétaine connaissait la famine et était composée essentiellement de moines boudhistes et d'un certain nombre de bergers-agriculteurs. Actuellement, pour développer l'économie tibétaine locale et pour faire du Tibet une ville touristique, le gouvernement chinoise n'a pas hésité à dépenser des centaines de millions d'EUROS pour faire construire une ligne de chemin de fer sur des centaines de Km pour relier le Tibet au reste de la Chine. Le Tibet est devenu peu à peu prospère, il y a beaucoup de commerces et quelques industries. Les tibétains (qui parlent naturellement la langue nationale chinoise) travaillent avec les Hans dans des magasins, supermarchés, hôtels, restaurants, night clubs,... Par ailleurs, les hans sont boudhistes comme les tibétains et la cohabitation entre les deux cummunautés ayant la même religion ne pose aucun problème. Par conséquent, il serait complètement stupide de comparer le lien France-Algérie (qui est un grand pays) et celui Chine-Tibet (qui est une province de la Chine depuis plus de 60 ans). De toute façon, quand le chef religieux charismatique Dalaï Lama partira, il n'y aura plus d'opposants tibétains au gouvernement Chinois, parce qu'il n'y aura pas de leader. En outre, le Dalaï Lama lui-même a déclaré qu'il ne souhaitait pas l'indépendance, mais uniquement l'autonomie, alors que le gouvernement chinois exige que tous les enfants du tibet (qu'ils soient d'origine tibétaine ou Hans ou autres) se doivent d'apprendre le chinois à l'école, et non pas la langue régionale tibétaine. D'autant plus qu'au Tibet, il y a actuellement plus de Hans que de Tibétains ! De toute façon, il serait préférable que les enfants tibétains, citoyens chinois, puissent aller à l'école jusqu'à l'Université et avoir un métier bien rémunéré que de se destiner à devenir moine boudhiste sous la coupe du chef religieux tibétain. Donc, pas de fantasme utopique sur l'indépendance du Tibet, même la majorités des tibétains non religieux n'en veulent pas. Le 01/08/2010 à 22:21 Lire les 4 réponses à ce commentaire Alerter Répondre + + Avatar Salsepareille Le Tibet n'a jamais connu la famine avant l'invasion chinoise. Par contre, grâce aux actions "inspirées" de Mao dont la fameuse réforme agraire, le Tibet a connu une très grande famine de 1960 à 1962. Merci donc de rendre à César ce qui lui appartient... Sinon, "la cohabitation entre les deux cummunautés ayant la même religion ne pose aucun problème". Ah mince, je n'avais pas compris que votre commentaire devait être humoristique ! J'allais y répondre sérieusement... Le 02/08/2010 à 02:42 Alerter Répondre o o Avatar kisame @salsepareille : ah bon, pas de famines avant 1949 avec un régime féodal! alors, des sources?...c'est sur que le régime de Mao n'était pas le paradis surtout sur sa fin mais il a développé la Chine. Les dernières famines en Chine étaient sous l'occupation japonaise (pour votre info les japonais pillaient les récoltes) mais après ce qu'il ne faut pas entendre pour dénigrer la Chine... Le 02/08/2010 à 18:25 Alerter Répondre # # Avatar Salsepareille Des sources ? Mais c'est vous qui devriez en fournir pour appuyer vos affirmations... Le régime de Mao n'était effectivement pas le paradis puisque le "grand bond en avant" de votre idole a tout de même provoqué entre cinquante et soixante millions de morts en exigeant notamment que les paysans fondent tout leur métal (et donc tous leurs outils) pour alimenter les "petits hauts fourneaux" ce qui a entraîné la plus grande famine connue jusqu'à présent. C'est Deng Xiaoping qui a développé la Chine avec ses réformes économiques qui ont évité à ce pays de sombrer dans le chaos. Et si vous n'avez pas de sources sur ces faits, je ne vois même pas pourquoi vous parlez de ce sujet. Le 05/08/2010 à 02:55 Alerter Répondre @ @ Avatar kisame @Salsepareille : pourquoi devrais-je fournir des sources??? qui critique la Chine, est ce moi? et pour votre info je ne suis pas fan de Mao et ma femme qui est chinoise non plus. On n'est pas non plus des supporters du communisme, mais on sait que le dalai lama est un manipulateur et que le régime des moines tibétains étaient loin d'être le rêve comme beaucoup d'occidentaux et de journalistes veulent faire croire...cela s'appelle de la désinformation. Le 05/08/2010 à 16:54 Alerter Répondre * Avatar kisame «un mouvement sécessionniste fomenté de l'étranger par le dalaï-lama et son entourage, qui veulent rétablir au Tibet leurs priviÂlèges nobiliaires et la théocratie.» -> c'est vrai et soutenu par la CIA... Le 01/08/2010 à 21:36 Lire les 3 réponses à ce commentaire Alerter Répondre + + Avatar Salsepareille Oui c'est vrai et on sait aussi assez peu que le Dalaï-lama utilise des crânes humains, du sang et de la peau dans des cérémonies religieuses. Si, si, c'est vrai, je l'ai lu dans le "Quotidien du Peuple", journal sérieux et officiel par excellence. Le 02/08/2010 à 02:50 Alerter Répondre o o Avatar kisame @salsepareille : avant de dire n'importe quoi, renseignez-vous : le frère du dalai lama a été formé par la CIA pour mené un coup d'Ãtat armé qui n'a jamais réussi...bizarrement le Dalai Lama trouve son appui numéro 1 aux USA... Le 02/08/2010 à 18:28 Alerter Répondre o Avatar kisame @salsepareille : c'est cela oui...xD Le 02/08/2010 à 18:10 Alerter Répondre * Avatar celina julier la Chine et le Tibet, cela me fait penser à la France et l'Algérie. c'est bien que la Chine essaye de développer le Tibet, construise des universités et des hopitaux, apprennent aux jeunes tibetains à parler le Chinois etc...mais cela n'efface pas que le Tibet est une nation differente de la Chine (culture, langue, écriture, coutmes, histoire, ethnie, religion etc.. ) espérons que quand le Tibet retrouvera son indépendance, il y restera un héritage culturel chinois pour le bébéfice des deux nations, et non de l'amertume. je note aussi que, contrairement à la propagande chinoise, le garant de la paix au Tibet est le dalai Lama; ses succésseurs risquent d'être beucoup plus vindicatifs. Le 01/08/2010 à 20:13 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre + + Avatar Salsepareille Eh bien ça fait plaisir de voir qu'il y a au moins une personne sensée ici. Il est évident que le Tibet est un pays colonisé et lorsque l'on voit les stigmates de la colonisation de l'Algérie encore aujourd'hui, il est certain que l'amertume des Tibétains sera très longue à effacer. Le 02/08/2010 à 02:56 Alerter Répondre * 1 * 2 * 3 * > [BUTTON] Afficher plus de commentaires Précédent Suivant * [Babbel.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Apprenez une langue avec Babbel et le Figaro : simple et efficace! Démarrer * [Ticketac.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver * [Aboweb.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner * [Kiosque.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire * [Recettesmadame.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher * [Vin.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir * [Newsletters.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire * [Immo.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher * [Cplussur.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer * Plan du site * Charte * FAQ * Contact * Abonnements * Services * Mentions légales * Publicité * Sitemap # Mise à jour < > Mise à jour à 16:15 Actualités Connectez-vous * Actualité [BUTTON] Revenir Actualité Actualité + International + Politique + Société + Tech & Web + Sciences & Environnement + Santé + Etudiant + Figaro Magazine Services & sites dédiés + Météo + Abonnements + Newsletters + Applis mobiles + Figaro Store + Carnet du jour + Guide de l'assurance + Avancer Ensemble + Suivre Le Figaro + RSS * Economie [BUTTON] Revenir * Sport [BUTTON] Revenir * culture [BUTTON] Revenir * Lifestyle [BUTTON] Revenir * Madame [BUTTON] Revenir Madame Madame + Style + Beauté + Célébrités + Société + Art de vivre + Bons plans Services & bons plans + Recettes + Astrologie + Prénoms + Bons plans * Edition abonnés [BUTTON] Revenir * Médias * Diapos * Infographies * Blogs * Vidéos * Le Figaro.tv * Newsletter * Facebook * Twitter * Google+ ____________________ (Rechercher) Un Conseil de défense et de sécurité nationale * Home ACTUALITE Politique * + Par Arnaud de La Grange + Mis à jour le 04/01/2008 à 21:02 + Publié le 05/01/2008 à 21:01 La création de cette instance était préconisée par la commission du Livre blanc sur la défense. Publicité EN PREMIÃRE analyse, on aurait l'impression que la défense française «s'américanise». La création prochaine d'un Conseil de défense et de sécurité nationale, annoncée jeudi soir par l'Ãlysée, fait immanquablement penser au NSC (National Security Council), qui veille aux avant-postes de la Maison-Blanche. Pourtant, même si cette réforme va bousculer le paysage institutionnel français de la défense, elle est encore loin de rejoindre la voie américaine. La confirmation de la mise sur pied d'une telle institution par Nicolas Sarkozy est intervenue à l'occasion d'un «point d'étape» fait au président de la République par le patron de la commission du Livre blanc, Jean-Claude Mallet. Un Livre blanc qui porte cette fois-ci non seulement sur la déÂfense mais aussi sur la sécurité nationale, contrairement aux exercices précédents. L'intitulé résume tout l'esprit des stratèges élyséens, qui entendent formaliser clairement un continuum de plus en plus évident entre sécurité extérieure et intérieure. Cette nouvelle institution était préconisée par la commission du livre blanc. Elle fusionnera les conseils de défense et les conseils de sécurité intérieure. C'est lors des réunions des conseils de défense, qui mobiÂlisent quelques acteurs clés miÂnistres ou chefs d'états-majors que les grandes décisions sont prises. L'Ãlysée se trouvera donc doté d'une structure de pilotage plus efficace. Mais, afin de tenir compte des institutions françaises et de la néÂcesÂsaire coordination interministérielle, le secrétariat de ce nouveau Conseil devrait rester assuré par le SGDN (Secrétariat général de la défense nationale), qui dépend de Matignon. La nouvelle structure de coordination en matière de défense et de sécurité sera elle-même épaulée pour ses choix par un «conseil consultatif» dont les membres seront nommés par l'Ãlysée. Il s'agira notamment d'experts exÂtérieurs à l'appareil de défense, dans la droite ligne de ce qui a été fait pour composer la commission du livre blanc. «Structure modernisée» Tout en concrétisant une promesse de campagne de Nicolas Sarkozy, le nouveau Conseil de sécurité n'aura sans doute pas toute l'ampleur que les discours de l'époque pouvaient suggérer. « Même s'il vient de Washington, Jean-David Lévitte (conseiller diÂplomatique de Nicolas Sarkozy, NDLR) n'était pas favorable à la création d'une “usine à gaz” de sécurité au niveau de l'Ãlysée, écrasant tant les décideurs du Quai d'Orsay que ceux de la DéÂfense, explique une source proche du dossier ; on se dirige donc vers une structure modernisée, mais relativement légère». Pas de NSC à la française, donc, ce qui ne corÂrespondrait guère à la pratique constitutionnelle française, mais une rénovation et une clarifiÂcaÂtion, puisque les grandes décisions en matière de politique étrangère et de défense sont prises à l'Ãlysée. « Il est temps car on bricole beaucoup, poursuit la même source. Quand on pense que nos décideurs n'ont même pas de “War Room” digne de ce nom à leur disposition pour gérer les crises maÂjeures…» Lors de ce point d'étape, NiÂcolas Sarkozy aurait aussi «vaÂlidé une nouvelle organisation de la sécurité nationale», en ajoutant aux quatre grandes fonctions stratégiques (dissuasion, protection, prévention, intervention) celle de la «connaissance et de l'anticipation, incluant le renseignement». La commission du Livre blanc devrait remettre son rapport définitif au début du printemps. On saura alors de manière définitive quelles seront les nouvelles frontières de la défense française pour les quinze prochaines années. * Partager + + + + Partager cet article [BUTTON] X + IFRAME: //www.facebook.com/plugins/like.php?href=http%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr%2Fpolitique%2F2008%2F01%2F05%2F01002-20080105ARTFIG00029-un-conseil-de-defense-et-de-securite-nationale-.php&send=false&layout=box_count&width=450&show_faces=true&font&colorscheme=light&action=like&height=70&appId=265169543558517 + + + + Recommander + Envoyer par mail Envoyer par mail Un Conseil de défense et de sécurité nationale La création de cette instance était préconisée par la commission du Livre blanc sur la défense. < Envoyer cet article par e-mail [BUTTON] X Envoyer à : ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Séparez les adresses e-mail de vos contacts par des virgules. De la part de : ____________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Un Conseil de défense et de sécurité nationale La création de cette instance était préconisée par la commission du Livre blanc sur la défense. J'accepte de recevoir la newsletter quotidienne du Figaro.fr (_) Oui (_) Non Envoyer * Imprimer * Haut de page Arnaud de La Grange Politique * + récents * + commentés * + partagés * Réforme fiscale : les ministres pris par surprise * Ségolène Royal «trouve inadmissible» l'utilisation de son image * Nicolas Sarkozy : entre business et politique, son cÅur balance toujours * «Qu'Hollande s'applique à lui-même la leçon des Bleus» * Plus d'articles Politique Services Partenaires  Réagir à cet article Publicité 3 commentaires * Avatar jptal001 Jean-David Lévitte ? Le 05/01/2008 à 18:29 Alerter Répondre * Avatar aidetoi 1/ " formaliser clairement un continuum de plus en plus évident entre sécurité extérieure et intérieure" Oui, il est temps de voir la sécurité sous cet angle, car depuis longtemps je me demande pourquoi être capable de projeter une armée de métier à 10 000 km lorsqu'on ne maitrise pas le coin de la rue en banlieu. 2/ "Jean-David Lévitte (conseiller diÂplomatique de Nicolas Sarkozy, NDLR) n'était pas favorable à la création d'une "usine à gaz" de sécurité au niveau de l' Le 05/01/2008 à 11:18 Alerter Répondre * Avatar Annulé Voilà une sage décision qui correspond pour la France à une organisation moderne de la politique de Sécurité nationale et européenne. C'est une structure qui existe déjà dans de nombreux grands pays. (Pourvu que le choix des membres de ce conseil soit judicieux et ne corresponde pas à un cimetière d'éléphants en mal de reclassement et de sinécure ) Le 08/01/2008 à 17:18 Alerter Répondre Précédent Suivant * [epresse.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire * [Carnetdujour.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir * [Emploi.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher * [Cplussur.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer * [ApplisMobiles.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger * [Immo.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher * [Babbel.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Apprenez une langue avec Babbel et le Figaro : simple et efficace! Démarrer * [Facebook.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir * [Vin.jpg?6a39040d34e9b0190b72fd8a857d17ec9fff8db8] Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir * Plan du site * Charte * FAQ * Contact * Abonnements * Services * Mentions légales * Publicité * Sitemap # #alternate alternate Le Point.fr : Culture Le Point.fr Argus des montres Le Point Golf Auto-Addict Guide du vin Services Le Point Au quotidien Météo Bourse Programme télé Evénéments Conférences Futurapolis Loisirs Jeux-concours Entraînement cérébral Golf Annonces Emploi Immobilier Boutique Abonnement Hors-séries Numéro de la semaine Le Point Numéro 2148 Identifiez-vous Site d'actualité Le Point Mise à jour le 20 novembre à 16h10 * Recevez nos newsletters * Suivez-nous Facebook Twitter Google plus RSS Applis Mobile * Sommaire du magazine ____________________ Rechercher Le contenu de cette page nécessite une version plus récente d'Adobe Flash Player. Obtenir le lecteur Adobe Flash * Actualité + Actualité + Politique + International + Société + Médias + Villes + Insolites + Confidentiels + Ces gens-là + Les invités + Ãditos & Chroniques * Économie + Économie + Argent + Bourse + Immobilier + Emploi + Grandes écoles + Innovation sociale * Tech & Net + Tech & Net + Guide du numérique + Jeux vidéo + Planète Appli * Santé + Santé + Palmarès des Hôpitaux et des cliniques + Entraînement cérébral * Sports + Sports + Football + Golf + Formule 1 * Culture * Sciences & Nature + Sciences & Nature + Astronomie + Environnement + Sciences + Innovation + Futurapolis * Art de vivre + Art de vivre + Argus des Montres + Auto-Addict + Gastronomie + Vins + Voyages + Golf + Mode & Design * Auto-Addict + Auto-Addict + Concept car + Innovations + Essais + Salons + Stratégie + Sécurité + Sports et Rêves + Business + Rétro et Clubs * Vins + Vins + Chroniques + Appellations + Portraits + Cépages + Les mots du vin + Le saviez-vous + Classements + Guides * Culture * Cinéma * Bandes-annonces * Livres * Arts * Musique * Histoire * Classements hôpitaux et cliniques 2013 Actualité Culture RSS Le repas à la française fait de la résistance [afp.png] - Publié le 08/11/2011 à 12:31 - Modifié le 08/11/2011 à 12:32 Mondialisation et américanisation ne semblent pas avoir eu raison de l'art de manger à la française, où le repas a un rôle central, associé à la notion de convivialité et de plaisir, selon une enquête conduite par le spécialiste des comportements alimentaires Claude Fischler. Mondialisation et américanisation ne semblent pas avoir eu raison de l'art de manger à la française, où le repas a un rôle central, associé à la notion de convivialité et de plaisir, selon une enquête conduite par le spécialiste des comportements alimentaires Claude Fischler. Les Français voient toujours l'alimentation comme une affaire avant tout sociale, collective, restant attachés au rituel du repas à heure fixe, pris en commun. Pendant la dernière décennie, les attitudes "typiquement françaises" à l'égard de l'alimentation ont peu évolué, se renforçant même, montre Claude Fischler, directeur de recherche au CNRS, dans une enquête dévoilée mardi devant les Deuxièmes Assises de la Fondation Nestlé France. Le sociologue a réitéré en 2011, sur les Français, une enquête conduite en 2002 dans six pays, qui faisait apparaître le caractère "très particulier" de leur rapport à l'alimentation, en contraste avec celui des Américains. La part accordée par les Français à la convivialité, c'est-à -dire à la dimension sociale de l'alimentation, "a clairement augmenté". En témoigne le "test de sociabilité", qui propose trois façons de payer l'addition lors d'un repas au restaurant entre amis du même sexe : chacun paie uniquement pour ce qu'il a bu et mangé; on partage en parts égales; quelqu'un paie pour tout le monde. Les Français sont en 2011 encore plus attachés (63% contre 56% en 2002) au partage en parts égales. "Ce pour quoi ils vont payer, c'est le fait d'être ensemble", décrypte Claude Fischler. "On transige avec la norme" Les Français confirment leur attachement à des horaires de repas stricts, réprouvant "snacks" et grignotage (61% estiment qu'il ne faut pas manger entre les repas contre 57% en 2002), et leur méfiance vis-à -vis des compléments alimentaires comme des régimes. "En France, on mange des plats, de la cuisine, etc., alors qu'aux Etats-Unis, on mange de la nourriture", explique le sociologue. Mais si les Français apparaissent "de plus en plus français" dans leurs conceptions de l'alimentation -l'enquête n'a pas étudié les comportements réels-, des questions permettent "d'identifier un certain malaise, une tension", face à des pressions croissantes ou des "contraintes sous-jacentes". "On arrive à transiger avec la norme pour garder la convivialité à laquelle on tient tant, on conserve les principes et on cherche à s'accomoder de la valorisation accrue de l'individualité", explique le sociologue. Par exemple, si une écrasante majorité des Français interrogés (98%) pense qu'il faut apprendre aux enfants "à goûter de tout et à ne pas être difficile", près de la moitié ne sont pas d'accord avec la proposition selon laquelle il ne faut pas montrer qu'on n'aime pas quelque chose. Claude Fischler y voit "une forme de contradiction, voire de tiraillement". Il y a un an, le "repas gastronomique des Français" était inscrit au patrimoine immatériel de l'humanité, signant l'exception française en matière de culture alimentaire. Le sociologue développe la transmission du patrimoine culinaire aux jeunes générations dans un ouvrage publié par la fondation Nestlé, "Manger, Mode d'emploi?" (www.fondation.nestle.fr). (Enquête réalisée par l'agence Le Terrain auprès d'un échantillon représentatif de 2.100 adultes, dont 1.000 interrogés par téléphone et 1.100 par internet). Culture RSS Culture * "Le majordome" : le film qui a fait pleurer Obama * VIDÃO : PIXIES, "Indie Cindy" * "Fifty Shades of Grey" : Charlie Hunnam et Dakota Johnson au casting ! * VIDÃO. Girls in Hawaï : de retour, en grâce Tous les articles - Culture 1 Commentaire Droit le 08/11/2011 à 13:08 [flag.png] Signaler un contenu abusif Signaler un contenu abusif Merci de nous en préciser le motif (obligatoire) : Veuillez saisir le code de sécurité ci-dessous [loader.gif] ____________________ Soumettre l'alerte Faudrait faire la difference, entre Français de villes et de campagnes et... Entre français riches et français au revenus modestes voir pauvres ! Là on trouvera que seules les ménages riches et ceux qui peuvent vraiment investir dans un budget "cuisine française" répondent à l'article. Bien manger, des produits sains et non gênants voir nocifs pour la santé coûte cher en France très cher ! A fortiori quand il s'agit de se faire plaisir et de passer par les bonnes recettes de nos Terroirs ! Le "French paradoxe" comme disent les nutritionnistes américains a vécu et la "malbouffe" est reine dans les villes et grandes villes. Alors ce article devrait nous dire quels sont donc les ménages sondés, pour nous donner une affirmation aussi erronée et éloignée de la réalité sociale Française ! Culture * 15h22 Tom Hanks, otage de pirates somaliens dans "Capitaine Phillips" * 14h51 L'Ãtat va récupérer 313 manuscrits du général de Gaulle * 14h10 Restitution ordonnée de 313 manuscrits du général de Gaulle à l'Etat * 12h43 Le jeu vidéo "Need for Speed" devient un film "réaliste" à la saveur... * 12h38 Théâtre: le Sud-Africain Brett Bailey remonte aux sources du racisme * 12h37 Sénégal: Ibou Fall, "p'tit railleur" et roi de la satire Culture : l'actualité en direct Charly 9 [labro-on-a-tire.jpg] Inscrivez-vous à la newsletter Chaque jour, le meilleur de l'actualité par e-mail. ____________________ Je m'inscris Top des recherches orange 1. Mamadou sakho 2. 3. Crash avion 4. 5. Mathieu valbuena 6. 7. Equipe de france match france ukraine 8. 9. Algerie burkina faso Les mystères de l'histoire En images Culture * EN IMAGES. Le coucou bazar déjanté de Jean Dubuffet EN IMAGES. Le coucou bazar déjanté de Jean Dubuffet * EN IMAGES. Les objets indémodables de notre enfance EN IMAGES. Les objets indémodables de notre enfance * EN IMAGES. Art contemporain : la semaine de tous les records EN IMAGES. Art contemporain : la semaine de tous les records Tous les diaporamas Culture Sondage Standard & Poor's vient d'abaisser la note de la France à AA : (14369 votants) (_) C'est la conséquence logique du matraquage fiscal de notre pays qui n'est accompagné d'aucune politique de réduction des dépenses. (_) Ces notes de S&P n'ont aucun sens et ne changeront rien à notre vie quotidienne. (_) Encore un signe de l'affaiblissement de notre pays. (_) Comme le dit Jean-Marc Ayrault, cette rétrogradation est injuste, car elle n'a "pas pris en compte toutes les réformes". Voter Voir les résultats (14369 votants) C'est la conséquence logique du matraquage fiscal de notre pays qui n'est accompagné d'aucune politique de réduction des dépenses. (9212 votants) 64.1% Ces notes de S&P n'ont aucun sens et ne changeront rien à notre vie quotidienne. (2372 votants) 16.5% Encore un signe de l'affaiblissement de notre pays. (2330 votants) 16.2% Comme le dit Jean-Marc Ayrault, cette rétrogradation est injuste, car elle n'a "pas pris en compte toutes les réformes". (455 votants) 3.2% Masquer les résultats (14369 votants) Tous les sondages Suivez-nous Facebook Twitter Google + Flux RSS Applications mobile Les plus populaires * Lus * Commentés * Partagés 1. VIDÉOS. Stromae, l'as du buzz 2. Décès de Doris Lessing, Prix Nobel de littérature 3. 15 novembre 1871. Verlaine et "Mlle Rimbaud" arrivent bourrés et enlacés à l'Odéon. 4. Tribute to Daho 5. VIDÉO. Les "Horizons" de Bertrand Cantat 1. VIDÉOS. Stromae, l'as du buzz 2. VIDÉO. Les "Horizons" de Bertrand Cantat 3. On n'en a jamais fini avec Gustave Flaubert ! 4. Décès de Doris Lessing, Prix Nobel de littérature 5. "Élisabeth ou l'Équité" : heurs et malheurs d'une DRH 1. 15 novembre 1871. Verlaine et "Mlle Rimbaud" arrivent bourrés et enlacés à l'Odéon. 2. On n'en a jamais fini avec Gustave Flaubert ! 3. Tribute to Daho 4. VIDÉOS. Stromae, l'as du buzz 5. L'hommage d'Alexis Gruss à Silvia Monfort En vente actuellement Le Point n°2148 14 Novembre 2013 Le Point Numéro 2148 * Sommaire * Ãdition digitale * S'abonner Hors série Le Point Albert Camus, la revanche * Présentation * Acheter en ligne * Tous les hors-séries * 14°C Paris * 18°C Marseille * 16°C Lyon * 14°C Paris * 18°C Marseille * 16°C Lyon * 18°C Toulouse * 18°C Bordeaux * 14°C Orléans * 12°C Lille * 15°C Brest * 16°C Nantes * 14°C Le Mans * 18°C Perpignan * 18°C Annecy Toute la météo >> PureShopping Le Point | Culture ____________________ Rechercher Consultez les articles de la rubrique Culture, suivez les informations en temps réel et accédez à nos analyses de l'actualité. Dossiers Culture * Stéphane Hessel est mort * Ãtonnants voyageurs * Les livres de la rentrée Le Magazine * Boutique * Abonnements * Hors-séries * Ãdition digitale * En kiosque Le Point mobile * Application iPhone et iPad * Application Android * Application Blackberry * Application Windows Phone * Application Windows 8 * Site mobile Nous suivre Google + * Recevez nos newsletters * © Le Point.fr * Mentions légales * Conditions générales d'utilisation * Publicité * Nous contacter OJD La fréquentation de ce site est certifiée par l'OJD. XiTi # #alternate alternate Le Point.fr Argus des montres Le Point Golf Auto-Addict Guide du vin Services Le Point Au quotidien Météo Bourse Programme télé Evénéments Conférences Futurapolis Loisirs Jeux-concours Entraînement cérébral Golf Annonces Emploi Immobilier Boutique Abonnement Hors-séries Numéro de la semaine Le Point Numéro 2148 Identifiez-vous Site d'actualité Le Point Mise à jour le 20 novembre à 16h10 * Recevez nos newsletters * Suivez-nous Facebook Twitter Google plus RSS Applis Mobile * Sommaire du magazine ____________________ Rechercher Le contenu de cette page nécessite une version plus récente d'Adobe Flash Player. Obtenir le lecteur Adobe Flash * Actualité * Économie + Économie + Argent + Bourse + Immobilier + Emploi + Grandes écoles + Innovation sociale * Tech & Net + Tech & Net + Guide du numérique + Jeux vidéo + Planète Appli * Santé + Santé + Palmarès des Hôpitaux et des cliniques + Entraînement cérébral * Sports + Sports + Football + Golf + Formule 1 * Culture + Culture + Cinéma + Bandes-annonces + Livres + Arts + Musique + Histoire * Sciences & Nature + Sciences & Nature + Astronomie + Environnement + Sciences + Innovation + Futurapolis * Art de vivre + Art de vivre + Argus des Montres + Auto-Addict + Gastronomie + Vins + Voyages + Golf + Mode & Design * Auto-Addict + Auto-Addict + Concept car + Innovations + Essais + Salons + Stratégie + Sécurité + Sports et Rêves + Business + Rétro et Clubs * Vins + Vins + Chroniques + Appellations + Portraits + Cépages + Les mots du vin + Le saviez-vous + Classements + Guides * Actualité * Politique * International * Société * Médias * Villes * Insolites * Confidentiels * Ces gens-là * Les invités * Ãditos & Chroniques * Classements hôpitaux et cliniques 2013 Sarkozy cherche une "américanisation du pouvoir", estime Bayrou [reuters.png] - Publié le 18/07/2007 à 16:02 - Modifié le 18/07/2007 à 19:02 * Partagez sur Facebook * Partagez sur Twitter * * Partagez sur LinkedIn * Partagez sur Netvibes * Envoyer par email _________________________________________________________________ * Commentaires (6) * [imprimer.png] à ne pas manquer * Aubry, populaire pour quoi faire ? Par Charlotte Chaffanjon * Le charbon, futur roi du pétrole ? Par Jason Wiels * Quand Harvard démolit la politique de la gauche Par Charles Consigny * Urgences : le défi de la performance Par François Malye et Jérôme Vincent * Ayrault démuni face à la colère des maires Par Hugo Domenach * Le nouveau "meilleur ami" d'Israël Par Michel Colomès Le président de l'UDF-Mouvement démocrate, François Bayrou, dénonce la tendance à "l'américanisation du pouvoir" de Nicolas Sarkozy depuis son accession à l'Elysée. "Jamais on a assisté à une telle concentration, une telle personnalisation du pouvoir", déclare le député des Pyrénées-Atlantiques dans un entretien publié sur le site internet Rue89. "Nicolas Sarkozy cherche une américanisation du pouvoir, une 'peoplisation' du pouvoir", ajoute l'élu centriste, qui sera reçu jeudi matin par le président de la République dans le cadre de ses consultations sur la réforme des institutions. L'ancien candidat à la présidentielle est favorable à l'introduction d'une dose de proportionnelle aux élections législatives. Il se prononce en revanche contre la disparition du poste de Premier ministre, comme le suggère l'ancien ministre socialiste Jack Lang, vice-président du comité de réflexion sur la réforme des institutions. "Il faut qu'il y ait un coordinateur de l'action gouvernementale capable d'exister comme l'homme qui à la fois organise le travail et en même temps est capable de porter une autonomie en face du président de la République", dit François Bayrou. "Personne ne supprimera le Premier ministre. C'est des blagues", ajoute-t-il. REUTERS * Réduire le texte * Grossir le texte * Partager : * Partagez sur Facebook * Partagez sur Twitter * * Partagez sur LinkedIn * Partagez sur Netvibes * Envoyer par email _________________________________________________________________ Commentaires (6) [imprimer.png] A la une RSS A la une * Le pouls du Tour * Philippe Andrieu, Raymond James Euro Equities * L'avis de... Arnaud de Langautier, CCR Chevrillon Philippe * Deux protagonistes de l'affaire Grégory poursuivent France 3 6Commentaires Gestalt le 19/07/2007 à 00:28 Peine perdue Il paraît que: « La dictature c'est ferme ta gueule » et « la démocratie c'est cause toujours ». Alors à quoi bon s'exciter. Les personnes qui détiennent le pouvoir à un moment X en font ce qu'elles en veulent, et aucune revendication et ce, même en pays démocratique n'a jamais rien pu y faire ; sauf aux temps des grandes révolutions. Notre époque est porteuse de certaines choses, sauf d'un respect réel des principe démocratiques de base, comme d'une véritable « séparation des pouvoirs » et d'un véritable Parlement. Et que dire d'un pays qui a en son sein des « penseurs, intellectuels, philosophes, humanitaires » qui sont de véritables va-t-en guerre et adeptes de l'idée de bombardement qu'est le fameux « droit à l'ingérence » comme moyen de démocratie. Marie le 18/07/2007 à 22:28 Quel autonomie pour un exécutant ? Avec ce blog de droite, personne n'est autorisée à parler sauf l'écho de la droite... pensée unique et totalitaire. Bayrou a tort, Fillon est inutile et pénible. Il cherche péniblement à être le perroquet de Sarkozy et il ne s'y prend pas bien pour atteindre ce but intéressant... catilina le 18/07/2007 à 19:22 Réponse à tout Bayrou sait tout sur tout. C'est génial ; il se comporte comme un président de la République... sauf qu'il n'en est pas un. Il a besoin des Français pour ça^! caliméro le 18/07/2007 à 18:53 Cherche François, cherche.... Et Bayrou il cherche quoi ? à exister peut-être et à n'importe quel prix ! Sego le 18/07/2007 à 18:45 Mais faites-le taire ! Même s'il n'a rien à dire, il faut que Bayrou parle. Il refuse de tirer les leçons de la gifle qu'il a reçue. N'y a-t-il personne pour le faire taire ? Et cet homme fut enseignant ? Sans autre commentaire... bzh le 18/07/2007 à 18:13 Le pouvoir Une réflexion pourrait se mettre en place : 1- Un président de la république en charge de l'ensemble "France", des grands objectifs et de la stratégie de son mandat. 2 - Un vice président, adjoint en charge de l'intérieur et de tous les problèmes s'y afférents, et répondant de son action au président. à ce poste pourquoi pas un homme d'opposition, hors étiquette politique ? 3 - Un premier ministre pour la mise en oeuvre des partitions, sous la décision du président et la fonctionnalité du vice président. Rôle d'exécutant dans la prise décisionnelle du binôme d'exécutif et de senior manager pour le staff gouvernemental. 4 - Des ministres d'état (8 ou 9 grands secteurs ou services). 5 - Des secrétaires d'état managés par une feuille de route et des objectifs de résultats par année et pour les 5 ans. Pour les régions : Sous les fonctions régaliennes de l'état, mise en place d'une totale subsidiarité. Inscrivez-vous à la newsletter Chaque jour, le meilleur de l'actualité par e-mail. ____________________ Je m'inscris Dernière minute * 16h08 Chine: M. Chen, 12 ans de prison pour rien, symbole des erreurs... * 16h05 Le jeune Français obèse bloqué à Londres regagne le continent par... * 16h04 La région Rhône-Alpes paralysée par la neige * 16h02 Handball:"On ne vit pas dans le monde des Bisounours", affirme Onesta * 16h02 Wall Street en légère hausse après des indicateurs de bonne tenue * 16h00 Ãtats-Unis : exécution contestée d'un suprémaciste blanc * 15h57 Egypte: deux attentats dans le Sinaï et au Caire, 11 soldats tués * 15h55 Attaques sanglantes en Ãgypte * 15h54 Taxe à 75%: le paiement des clubs de foot échelonné "au cas par... * 15h48 Le chanteur de Maroon 5, Adam Levine, "homme le plus sexy du monde" * 15h46 L'euro se stabilise face au dollar dans un marché sans élan * 15h45 Prisons: 67.050 personnes incarcérées, au plus bas depuis mars * 15h44 Un jeune obèse interdit d'avion, de paquebot... puis d'Eurostar * 15h33 Mondial-2014: quelques incidents en région, pas de débordements à ... * 15h28 Boire du lait ne protège pas des fractures * 15h22 Tom Hanks, otage de pirates somaliens dans "Capitaine Phillips" * 15h20 SNCM : Bruxelles exige le remboursement de près d'un demi-milliard... * 15h14 Syrie : de la Mannschaft au djihad * 15h13 Le premier TGV Paris-Barcelone prévu pour le 15 décembre * 15h10 Réforme fiscale : Carrez met en garde contre un "choc fiscal colossal" * 15h09 Affaire Valentin : les experts divisés sur le cas de Moitoiret * 15h00 Le premier TGV Paris-Barcelone prévu le 15 décembre * 14h58 Indemnités de parlementaires : la proposition choc de la... * 14h53 Philippines: rendre leur nom aux cadavres, la mission des légistes * 14h53 Mediator: transaction financière importante entre Servier et une... * 14h53 USA: recul inattendu des prix à la consommation en octobre (-0,1%) * 14h53 Nouvelle plainte sur les dépenses de communication du gouvernement... * 14h51 L'Ãtat va récupérer 313 manuscrits du général de Gaulle * 14h40 Réforme fiscale : le Sénat demande une étude sur la fusion... * 14h38 Perturbations dans les transports en Rhône-Alpes Toute l'actualité en direct En vente actuellement Le Point n°2148 14 Novembre 2013 Le Point Numéro 2148 * Sommaire * Ãdition digitale * S'abonner Hors série Le Point Albert Camus, la revanche * Présentation * Acheter en ligne * Tous les hors-séries Insolites * 13h59 Inde: un million de dollars d'or retrouvé dans les toilettes d'un avion * 23h03 Harry Potter sur des timbres américains, pas au goût de tous * 22h48 Portrait d'un Robinson Crusoé 2.0 * 22h46 Chine : des collants poilus pour lutter contre le viol * 22h46 VIDÃO. Une Australienne accidentée se réveille avec l'accent français * 22h46 Venise, la sobrissime * 22h46 Les cimetières québécois recherchent de nouveaux morts ! * 22h46 Euromillions : que faire avec... 185 millions d'euros ? * 22h44 Le coq franco-allemand qui réveille la colère des Londoniens * 22h44 Inde : un soutien-gorge "taser" pour lutter contre le viol * 22h44 Darling, mon pénis a rétréci ! * 22h44 Inde : chasse à la vache sacrée * 22h44 Baccalauréat : pour réviser, champagne ! * 22h44 VIDÃO. Quand la Corée du Nord rêve de détruire New York * 22h44 Ãtats-Unis : des burgers à vie pour le sauveur de Cleveland Insolites : l'actualité en direct La boutique Le Point * La psychanalyse après Freud * Nietzsche - Le philosophe de l'anticonformisme * Piaf - Un destin français * Astérix la saga * Les hors-séries et autres publications * Les anciens numéros * La sélection livre, CD et DVD Espace abonnement * S'abonner au magazine * Espace abonnés magazine * Ãdition digitale Indices Mise à jour : 20/11/2013 16h10 CAC 40 4258,79 -0,32% BEL 20 2847,80 -0,41% EURONEXT 100 800,47 -0,27% Le Point ____________________ Rechercher Suivez l'information en temps réel avec les articles du Point, et accédez à nos analyses pour comprendre l'actualité. Dossiers Archives * Le Touquet * Les 100 ans de la police judiciaire * JFK : 50 ans de mystères Autres liens * Index des personnalités * Index des journalistes du Point * Les archives du Point * Le Point pour les déficients visuels Partenaires * Le Point Ãtudiants * L'Histoire * Le Magazine Littéraire * La Recherche * Historia * L'Agefi * Cotations Argus des montres * Causeur.fr Le Magazine * Boutique * Abonnements * Hors-séries * Ãdition digitale * En kiosque * Les conférences du Point Le Point mobile * Application iPhone et iPad * Application Android * Application Blackberry * Application Windows Phone * Application Windows 8 * Site mobile Nous suivre Google + * Recevez nos newsletters * © Le Point.fr * Mentions légales * Conditions générales d'utilisation * Publicité * Nous contacter OJD La fréquentation de ce site est certifiée par l'OJD. XiTi # Le Point.fr Argus des montres Le Point Golf Auto-Addict Guide du vin Services Le Point Au quotidien Météo Bourse Programme télé Evénéments Conférences Futurapolis Loisirs Jeux-concours Entraînement cérébral Golf Annonces Emploi Immobilier Boutique Abonnement Hors-séries Numéro de la semaine Le Point Numéro 2148 Identifiez-vous Site d'actualité Le Point Mise à jour le 20 novembre à 16h10 * Recevez nos newsletters * Suivez-nous Facebook Twitter Google plus RSS Applis Mobile * Sommaire du magazine ____________________ Rechercher Le contenu de cette page nécessite une version plus récente d'Adobe Flash Player. Obtenir le lecteur Adobe Flash * Actualité + Actualité + Politique + International + Société + Médias + Villes + Insolites + Confidentiels + Ces gens-là + Les invités + Ãditos & Chroniques * Économie + Économie + Argent + Bourse + Immobilier + Emploi + Grandes écoles + Innovation sociale * Tech & Net + Tech & Net + Guide du numérique + Jeux vidéo + Planète Appli * Santé + Santé + Palmarès des Hôpitaux et des cliniques + Entraînement cérébral * Sports + Sports + Football + Golf + Formule 1 * Culture + Culture + Cinéma + Bandes-annonces + Livres + Arts + Musique + Histoire * Sciences & Nature + Sciences & Nature + Astronomie + Environnement + Sciences + Innovation + Futurapolis * Art de vivre + Art de vivre + Argus des Montres + Auto-Addict + Gastronomie + Vins + Voyages + Golf + Mode & Design * Auto-Addict + Auto-Addict + Concept car + Innovations + Essais + Salons + Stratégie + Sécurité + Sports et Rêves + Business + Rétro et Clubs * Vins + Vins + Chroniques + Appellations + Portraits + Cépages + Les mots du vin + Le saviez-vous + Classements + Guides * Classements hôpitaux et cliniques 2013 Amérique : la menace fantôme Le Point - Publié le 15/10/1999 à 14:13 - Modifié le 23/01/2007 à 14:13 * Partagez sur Facebook * Partagez sur Twitter * * Partagez sur LinkedIn * Partagez sur Netvibes * Envoyer par email _________________________________________________________________ * * [imprimer.png] à ne pas manquer * Aubry, populaire pour quoi faire ? Par Charlotte Chaffanjon * Le charbon, futur roi du pétrole ? Par Jason Wiels * Quand Harvard démolit la politique de la gauche Par Charles Consigny * Urgences : le défi de la performance Par François Malye et Jérôme Vincent * Ayrault démuni face à la colère des maires Par Hugo Domenach * Le nouveau "meilleur ami" d'Israël Par Michel Colomès Q UAND VOUS PARLEZ DE GLOBALISATION , à quoi pensez- vous ? A l'effondrement de barrières douanières devant un libre-échange qui se généralise ? A la multiplication sur toute la planète de réseaux nouveaux de communication dont l'Internet et le portable sont, chez nous, les dernières vedettes ? Au flux d'images et de sons qui, désormais, répandent partout et dans l'instant l'actualité, le spectacle sportif ou la fiction ? A la prétention nouvelle du droit d'effacer, lui aussi, les frontières dans des tribunaux internationaux ? Ou songez-vous plus confusément à l'accélération de tous ces flux divers qui submergent des territoires séculaires ? Dans ce magma, le pathos s'installe et le populaire s'insurge. Il se cramponne aux pénates menacées. Et par une simplification abusive de l'adversité, il voit dans ce fleuve indomptable de la globalisation une inondation venue de l'Empire du Mal. Pour une partie de l'opinion française, le loup-garou de la mondialisation a donc un nom : l'Amérique. Réveil d'une américanophobie passionnelle où les fonds de pension des veuves de Floride complotent avec McDo, Disney et autres sabres laser des chevaliers de « Star Wars » pour foudroyer Astérix, la charcuterie gauloise et « le p'tit vin blanc »... SUR 6 MILLIARDS D'HUMAINS, LES TROIS QUARTS SONT IGNORÃS par les grands vents de la globalisation. Trop pauvres, ils constituent pour elle des masses provisoirement « inutiles » (1). Ces pauvres, en voie (ou non) de développement, manifestent à l'égard des Etats-Unis tantôt une adulation, tantôt une détestation hystériques, et parfois les deux ensemble. Ils rêvent des richesses du Grand Satan et haïssent sa liberté, ses moeurs, sa réussite. Or c'est, hélas, un peu de ce mélange passionnel d'envie et d'hostilité qui gagne les couches à la fois les plus âgées et les plus démunies de l'opinion française quand elles installent sur le même repoussoir globalisation et américanisation. Elles insultent l'Amérique pour le confort d'exécrer un avenir invisible et brutal qui bouscule, chez elles, la table et le lit et les bonheurs confinés du foyer national. Car, quant au reste, nulle magie : si la globalisation prend les traits de l'américanisation, c'est tout simplement que l'Amérique en est la locomotive. Une avance qui ne date pas d'hier. Mais qui n'a fait que croître au fur et à mesure que le modèle libéral américain s'épanouissait au détriment d'un contre-modèle collectiviste, aujourd'hui effondré. Depuis la Grande Guerre où l'Amérique a pris - Dieu merci ! - la tête de l'Occident jusqu'aux expéditions du Golfe et du Kosovo, l'Europe n'agit que sous sa protection militaire tout en subissant sa concurrence commerciale. Vous direz qu'il n'y a là rien de nouveau. Et que, depuis un demi-siècle, nos pays - infiltrés par Zorro, le western, le jean et Coca-Cola - consomment américain. Mais l'accélération de richesses que provoque leur accumulation dans le système capitaliste, l'optimisme et l'énergie d'un peuple jeune plus préoccupé, malgré son confortable statut, de risques que de sécurité, tout cela ne cesse d'accroître la surpuissance américaine. Elle porte en elle, et quoi qu'elle fasse, les vices de tout système dominant. NOUVEL ÃPISODE « LA GUERRE DES ÃTOILES» , « La menace fantôme » déferle chez nous. Une énorme machine à effets spéciaux qui fera grincer la critique mais balaiera tout sur son passage. Avant de fêter dans quelques jours Halloween, autre produit d'importation récente, des millions de jeunes, une fois leur McDo avalé, y apprendront, chez les Jedi, l'histoire du Bien et du Mal. Saint Laurent assortira ses nouveaux maquillages aux pâleurs de la reine Amidala. Et une nouvelle vague renouvellera les jouets de Noël. C'est ainsi ! Il est aussi vain de pester contre ce cinéma de l'ère numérique que de pester contre la jeunesse. Aussi vain que de déblatérer la « mal-bouffe » du fast-food au nom de la gastronomie du jambon-beurre. Aussi sot que d'afficher un mépris de « ci-devant » pour une prétendue sous-culture américaine. Si les fonds de pension américains font trembler la Bourse de Paris, c'est, évidemment, que l'épargne américaine est vingt fois supérieure à la française. Mais ce pactole explique aussi que, depuis vingt ans, un Nobel sur deux soit américain, que les Etats-Unis brillent dans tous les arts. Et que plus de cinq cents historiens américains travaillent sur la seule histoire de France dans des universités dont la plus médiocre fait rêver tous nos campus. Qu'il faille endiguer, apprivoiser le fleuve de la globalisation, c'est certain ! Qu'il faille résister à la surpuissance américaine, bien sûr ! Et nous le pourrons si nous parvenons à édifier une Europe résolument unie. On y préservera nos différences. Elles ont, quoi qu'on raconte, de l'avenir (2). Mais trépigner contre le cours du monde, c'est pisser contre le vent ! Pour dissiper la « menace fantôme », écoutons sa propre recette : « Que la force soit avec nous ».... 1. Les principaux pays industrialisés, ceux du G7, avec 11,8 % de la population mondiale, détiennent 64 % du produit intérieur brut de la planète. 2. Voir, d'Edouard Balladur, « L'avenir de la différence » (Plon). Claude Imbert * Réduire le texte * Grossir le texte * Partager : * Partagez sur Facebook * Partagez sur Twitter * * Partagez sur LinkedIn * Partagez sur Netvibes * Envoyer par email _________________________________________________________________ [imprimer.png] Débats * L'avenir * Précisions de Pierre Silvestri * Le bloc-notes de Bernard-Henri Lévy * La déprime, et après Inscrivez-vous à la newsletter Chaque jour, le meilleur de l'actualité par e-mail. ____________________ Je m'inscris Dernière minute * 16h08 Chine: M. Chen, 12 ans de prison pour rien, symbole des erreurs... * 16h05 Le jeune Français obèse bloqué à Londres regagne le continent par... * 16h04 La région Rhône-Alpes paralysée par la neige * 16h02 Handball:"On ne vit pas dans le monde des Bisounours", affirme Onesta * 16h02 Wall Street en légère hausse après des indicateurs de bonne tenue * 16h00 Ãtats-Unis : exécution contestée d'un suprémaciste blanc * 15h57 Egypte: deux attentats dans le Sinaï et au Caire, 11 soldats tués * 15h55 Attaques sanglantes en Ãgypte * 15h54 Taxe à 75%: le paiement des clubs de foot échelonné "au cas par... * 15h48 Le chanteur de Maroon 5, Adam Levine, "homme le plus sexy du monde" * 15h46 L'euro se stabilise face au dollar dans un marché sans élan * 15h45 Prisons: 67.050 personnes incarcérées, au plus bas depuis mars * 15h44 Un jeune obèse interdit d'avion, de paquebot... puis d'Eurostar * 15h33 Mondial-2014: quelques incidents en région, pas de débordements à ... * 15h28 Boire du lait ne protège pas des fractures * 15h22 Tom Hanks, otage de pirates somaliens dans "Capitaine Phillips" * 15h20 SNCM : Bruxelles exige le remboursement de près d'un demi-milliard... * 15h14 Syrie : de la Mannschaft au djihad * 15h13 Le premier TGV Paris-Barcelone prévu pour le 15 décembre * 15h10 Réforme fiscale : Carrez met en garde contre un "choc fiscal colossal" * 15h09 Affaire Valentin : les experts divisés sur le cas de Moitoiret * 15h00 Le premier TGV Paris-Barcelone prévu le 15 décembre * 14h58 Indemnités de parlementaires : la proposition choc de la... * 14h53 Philippines: rendre leur nom aux cadavres, la mission des légistes * 14h53 Mediator: transaction financière importante entre Servier et une... * 14h53 USA: recul inattendu des prix à la consommation en octobre (-0,1%) * 14h53 Nouvelle plainte sur les dépenses de communication du gouvernement... * 14h51 L'Ãtat va récupérer 313 manuscrits du général de Gaulle * 14h40 Réforme fiscale : le Sénat demande une étude sur la fusion... * 14h38 Perturbations dans les transports en Rhône-Alpes Toute l'actualité en direct En vente actuellement Le Point n°2148 14 Novembre 2013 Le Point Numéro 2148 * Sommaire * Ãdition digitale * S'abonner Hors série Le Point Albert Camus, la revanche * Présentation * Acheter en ligne * Tous les hors-séries Insolites * 13h59 Inde: un million de dollars d'or retrouvé dans les toilettes d'un avion * 23h03 Harry Potter sur des timbres américains, pas au goût de tous * 22h48 Portrait d'un Robinson Crusoé 2.0 * 22h46 Chine : des collants poilus pour lutter contre le viol * 22h46 VIDÃO. Une Australienne accidentée se réveille avec l'accent français * 22h46 Venise, la sobrissime * 22h46 Les cimetières québécois recherchent de nouveaux morts ! * 22h46 Euromillions : que faire avec... 185 millions d'euros ? * 22h44 Le coq franco-allemand qui réveille la colère des Londoniens * 22h44 Inde : un soutien-gorge "taser" pour lutter contre le viol * 22h44 Darling, mon pénis a rétréci ! * 22h44 Inde : chasse à la vache sacrée * 22h44 Baccalauréat : pour réviser, champagne ! * 22h44 VIDÃO. Quand la Corée du Nord rêve de détruire New York * 22h44 Ãtats-Unis : des burgers à vie pour le sauveur de Cleveland Insolites : l'actualité en direct La boutique Le Point * La psychanalyse après Freud * Nietzsche - Le philosophe de l'anticonformisme * Piaf - Un destin français * Astérix la saga * Les hors-séries et autres publications * Les anciens numéros * La sélection livre, CD et DVD Espace abonnement * S'abonner au magazine * Espace abonnés magazine * Ãdition digitale Indices Mise à jour : 20/11/2013 16h10 CAC 40 4258,79 -0,32% BEL 20 2847,80 -0,41% EURONEXT 100 800,47 -0,27% Le Point | Archives ____________________ Rechercher Consultez les articles de la rubrique Archives, suivez les informations en temps réel et accédez à nos analyses de l'actualité. Dossiers Archives * Le Touquet * Les 100 ans de la police judiciaire * JFK : 50 ans de mystères Le Magazine * Boutique * Abonnements * Hors-séries * Ãdition digitale * En kiosque Le Point mobile * Application iPhone et iPad * Application Android * Application Blackberry * Application Windows Phone * Application Windows 8 * Site mobile Nous suivre Google + * Recevez nos newsletters * © Le Point.fr * Mentions légales * Conditions générales d'utilisation * Publicité * Nous contacter OJD La fréquentation de ce site est certifiée par l'OJD. XiTi # Le Point.fr Argus des montres Le Point Golf Auto-Addict Guide du vin Services Le Point Au quotidien Météo Bourse Programme télé Evénéments Conférences Futurapolis Loisirs Jeux-concours Entraînement cérébral Golf Annonces Emploi Immobilier Boutique Abonnement Hors-séries Numéro de la semaine Le Point Numéro 2148 Identifiez-vous Site d'actualité Le Point Mise à jour le 20 novembre à 16h10 * Recevez nos newsletters * Suivez-nous Facebook Twitter Google plus RSS Applis Mobile * Sommaire du magazine ____________________ Rechercher Le contenu de cette page nécessite une version plus récente d'Adobe Flash Player. Obtenir le lecteur Adobe Flash * Actualité * Économie + Économie + Argent + Bourse + Immobilier + Emploi + Grandes écoles + Innovation sociale * Tech & Net + Tech & Net + Guide du numérique + Jeux vidéo + Planète Appli * Santé + Santé + Palmarès des Hôpitaux et des cliniques + Entraînement cérébral * Sports + Sports + Football + Golf + Formule 1 * Culture + Culture + Cinéma + Bandes-annonces + Livres + Arts + Musique + Histoire * Sciences & Nature + Sciences & Nature + Astronomie + Environnement + Sciences + Innovation + Futurapolis * Art de vivre + Art de vivre + Argus des Montres + Auto-Addict + Gastronomie + Vins + Voyages + Golf + Mode & Design * Auto-Addict + Auto-Addict + Concept car + Innovations + Essais + Salons + Stratégie + Sécurité + Sports et Rêves + Business + Rétro et Clubs * Vins + Vins + Chroniques + Appellations + Portraits + Cépages + Les mots du vin + Le saviez-vous + Classements + Guides * Actualité * Politique * International * Société * Médias * Villes * Insolites * Confidentiels * Ces gens-là * Les invités * Ãditos & Chroniques * Classements hôpitaux et cliniques 2013 France-Etats-Unis : le contrepoids Le Point - Publié le 25/01/1997 à 12:01 - Modifié le 26/01/2007 à 12:01 * Partagez sur Facebook * Partagez sur Twitter * * Partagez sur LinkedIn * Partagez sur Netvibes * Envoyer par email _________________________________________________________________ * * [imprimer.png] à ne pas manquer * Aubry, populaire pour quoi faire ? Par Charlotte Chaffanjon * Le charbon, futur roi du pétrole ? Par Jason Wiels * Quand Harvard démolit la politique de la gauche Par Charles Consigny * Urgences : le défi de la performance Par François Malye et Jérôme Vincent * Ayrault démuni face à la colère des maires Par Hugo Domenach * Le nouveau "meilleur ami" d'Israël Par Michel Colomès C'est entendu : la France irrite fréquemment Washington. Par ses velléités d'autonomie. Par ses prétentions universalistes. Par son activisme européen, qui finit par porter des fruits. Voire par ses maladresses. D'où des heurts, sous de Gaulle comme sous Pompidou, Mitterrand ou Jacques Chirac. Mais si, d'une décennie à l'autre, les escarmouches se ressemblent, le contexte a complètement changé. Ce que les Etats-Unis supportaient, bon gré mal gré, de la France lorsqu'ils devaient ménager leurs alliés dans l'affrontement Est-Ouest, ils ne le tolèrent plus lorsque mondialisation rime à leurs yeux avec américanisation. Pour s'ouvrir les marchés des autres (voir la colossale bataille en cours sur les technologies de l'information) et faire prévaloir leurs valeurs et leur arbitrage, ils entendent exercer un leadership mondial sans entraves. D'où l'incident fabriqué Christopher/Charette, comme les accrochages sur l'Otan, l'Irak, le Proche-Orient, l'Afrique des Grands Lacs, Boutros-Ghali. Il y a maintenant dans le ton des responsables et des médias américains plus que de l'irritation, une volonté de montrer qui commande, de faire rentrer la France dans le rang, qui perdurera même si l'on annonce ces jours-ci la fin des « malentendus ». Comment rester l'ami et l'allié d'une puissance aussi prépondérante, à tendance aussi hégémonique, sans être contraint de s'aligner automatiquement et complètement sur elle ? Comment préserver, dans ce contexte, et l'autonomie française et le projet européen ? Ce casse-tête n'est pas proposé qu'à la France, mais le résoudre nous pose plus de problèmes qu'aux autres. En effet, chaque fois que nos dirigeants doivent s'opposer aux excès américains, nos « élites » s'émeuvent. Plutôt passer sous la table que passer pour « antiaméricain » ! Tandis qu'une petite minorité réclame au contraire une vaine escalade verbale. Et alors, de virtuel, notre isolement devient patent. Le contrepoids européen est le seul possible. Mais il n'est mobilisable que lorsque nos partenaires estiment que leurs intérêts commerciaux sont gravement en jeu et qu'ils ne craignent pas d'être enrôlés par la France dans une croisade antiaméricaine, fût-ce sous le drapeau européen. Sinon, tout les paralyse : une abdication de la puissance, déjà ancienne ; une soumission acquise au plus fort ; une américanisation des esprits ; un doute sur le destin de l'Europe alimenté par la survivance des méfiances intraeuropéennes ; la peur des responsabilités, ou encore celles des marchés. La France doit donc faire feu de tout bois. Il lui faut, bien sûr, se réserver de pouvoir dire non dans les cas graves. Mais il lui faut surtout - c'est vital - convaincre les autres Européens, comme les Américains eux-mêmes, qu'une Europe forte, alliée des Etats-Unis, assainirait les relations transatlantiques et serait un facteur d'équilibre et de sécurité pour le monde ; y accoutumer les esprits, ce qui suppose de l'insistance, mais pas de provocation. Et elle devrait surtout se préparer à tirer tout le parti possible, pour elle et pour l'Europe, de la logique fédératrice et de puissance qu'enclenchera l'euro. Patience et longueur de temps feront plus que force ni que rage... Hubert Védrine * Réduire le texte * Grossir le texte * Partager : * Partagez sur Facebook * Partagez sur Twitter * * Partagez sur LinkedIn * Partagez sur Netvibes * Envoyer par email _________________________________________________________________ [imprimer.png] Monde RSS Monde * Tsunami et éruption meurtriers: l'Indonésie à l'épreuve * Russie Gazprom un empire très convoité * La Prière d'Arafat * Accablantes révélations Inscrivez-vous à la newsletter Chaque jour, le meilleur de l'actualité par e-mail. ____________________ Je m'inscris Dernière minute * 16h08 Chine: M. Chen, 12 ans de prison pour rien, symbole des erreurs... * 16h05 Le jeune Français obèse bloqué à Londres regagne le continent par... * 16h04 La région Rhône-Alpes paralysée par la neige * 16h02 Handball:"On ne vit pas dans le monde des Bisounours", affirme Onesta * 16h02 Wall Street en légère hausse après des indicateurs de bonne tenue * 16h00 Ãtats-Unis : exécution contestée d'un suprémaciste blanc * 15h57 Egypte: deux attentats dans le Sinaï et au Caire, 11 soldats tués * 15h55 Attaques sanglantes en Ãgypte * 15h54 Taxe à 75%: le paiement des clubs de foot échelonné "au cas par... * 15h48 Le chanteur de Maroon 5, Adam Levine, "homme le plus sexy du monde" * 15h46 L'euro se stabilise face au dollar dans un marché sans élan * 15h45 Prisons: 67.050 personnes incarcérées, au plus bas depuis mars * 15h44 Un jeune obèse interdit d'avion, de paquebot... puis d'Eurostar * 15h33 Mondial-2014: quelques incidents en région, pas de débordements à ... * 15h28 Boire du lait ne protège pas des fractures * 15h22 Tom Hanks, otage de pirates somaliens dans "Capitaine Phillips" * 15h20 SNCM : Bruxelles exige le remboursement de près d'un demi-milliard... * 15h14 Syrie : de la Mannschaft au djihad * 15h13 Le premier TGV Paris-Barcelone prévu pour le 15 décembre * 15h10 Réforme fiscale : Carrez met en garde contre un "choc fiscal colossal" * 15h09 Affaire Valentin : les experts divisés sur le cas de Moitoiret * 15h00 Le premier TGV Paris-Barcelone prévu le 15 décembre * 14h58 Indemnités de parlementaires : la proposition choc de la... * 14h53 Philippines: rendre leur nom aux cadavres, la mission des légistes * 14h53 Mediator: transaction financière importante entre Servier et une... * 14h53 USA: recul inattendu des prix à la consommation en octobre (-0,1%) * 14h53 Nouvelle plainte sur les dépenses de communication du gouvernement... * 14h51 L'Ãtat va récupérer 313 manuscrits du général de Gaulle * 14h40 Réforme fiscale : le Sénat demande une étude sur la fusion... * 14h38 Perturbations dans les transports en Rhône-Alpes Toute l'actualité en direct En vente actuellement Le Point n°2148 14 Novembre 2013 Le Point Numéro 2148 * Sommaire * Ãdition digitale * S'abonner Hors série Le Point Albert Camus, la revanche * Présentation * Acheter en ligne * Tous les hors-séries Insolites * 13h59 Inde: un million de dollars d'or retrouvé dans les toilettes d'un avion * 23h03 Harry Potter sur des timbres américains, pas au goût de tous * 22h48 Portrait d'un Robinson Crusoé 2.0 * 22h46 Chine : des collants poilus pour lutter contre le viol * 22h46 VIDÃO. Une Australienne accidentée se réveille avec l'accent français * 22h46 Venise, la sobrissime * 22h46 Les cimetières québécois recherchent de nouveaux morts ! * 22h46 Euromillions : que faire avec... 185 millions d'euros ? * 22h44 Le coq franco-allemand qui réveille la colère des Londoniens * 22h44 Inde : un soutien-gorge "taser" pour lutter contre le viol * 22h44 Darling, mon pénis a rétréci ! * 22h44 Inde : chasse à la vache sacrée * 22h44 Baccalauréat : pour réviser, champagne ! * 22h44 VIDÃO. Quand la Corée du Nord rêve de détruire New York * 22h44 Ãtats-Unis : des burgers à vie pour le sauveur de Cleveland Insolites : l'actualité en direct La boutique Le Point * La psychanalyse après Freud * Nietzsche - Le philosophe de l'anticonformisme * Piaf - Un destin français * Astérix la saga * Les hors-séries et autres publications * Les anciens numéros * La sélection livre, CD et DVD Espace abonnement * S'abonner au magazine * Espace abonnés magazine * Ãdition digitale Indices Mise à jour : 20/11/2013 16h11 CAC 40 4259,17 -0,31% BEL 20 2847,82 -0,41% EURONEXT 100 800,51 -0,27% Le Point | Archives ____________________ Rechercher Consultez les articles de la rubrique Archives, suivez les informations en temps réel et accédez à nos analyses de l'actualité. Dossiers Archives * Le Touquet * Les 100 ans de la police judiciaire * JFK : 50 ans de mystères Le Magazine * Boutique * Abonnements * Hors-séries * Ãdition digitale * En kiosque Le Point mobile * Application iPhone et iPad * Application Android * Application Blackberry * Application Windows Phone * Application Windows 8 * Site mobile Nous suivre Google + * Recevez nos newsletters * © Le Point.fr * Mentions légales * Conditions générales d'utilisation * Publicité * Nous contacter OJD La fréquentation de ce site est certifiée par l'OJD. XiTi # #alternate alternate Le Point.fr Argus des montres Le Point Golf Auto-Addict Guide du vin Services Le Point Au quotidien Météo Bourse Programme télé Evénéments Conférences Futurapolis Loisirs Jeux-concours Entraînement cérébral Golf Annonces Emploi Immobilier Boutique Abonnement Hors-séries Numéro de la semaine Le Point Numéro 2148 Identifiez-vous Site d'actualité Le Point Mise à jour le 20 novembre à 16h10 * Recevez nos newsletters * Suivez-nous Facebook Twitter Google plus RSS Applis Mobile * Sommaire du magazine ____________________ Rechercher Le contenu de cette page nécessite une version plus récente d'Adobe Flash Player. Obtenir le lecteur Adobe Flash * Actualité * Économie + Économie + Argent + Bourse + Immobilier + Emploi + Grandes écoles + Innovation sociale * Tech & Net + Tech & Net + Guide du numérique + Jeux vidéo + Planète Appli * Santé + Santé + Palmarès des Hôpitaux et des cliniques + Entraînement cérébral * Sports + Sports + Football + Golf + Formule 1 * Culture + Culture + Cinéma + Bandes-annonces + Livres + Arts + Musique + Histoire * Sciences & Nature + Sciences & Nature + Astronomie + Environnement + Sciences + Innovation + Futurapolis * Art de vivre + Art de vivre + Argus des Montres + Auto-Addict + Gastronomie + Vins + Voyages + Golf + Mode & Design * Auto-Addict + Auto-Addict + Concept car + Innovations + Essais + Salons + Stratégie + Sécurité + Sports et Rêves + Business + Rétro et Clubs * Vins + Vins + Chroniques + Appellations + Portraits + Cépages + Les mots du vin + Le saviez-vous + Classements + Guides * Actualité * Politique * International * Société * Médias * Villes * Insolites * Confidentiels * Ces gens-là * Les invités * Ãditos & Chroniques * Classements hôpitaux et cliniques 2013 « Le désir du chef apparaît quand une société se délite. » Le Point - Publié le 19/07/2007 à 00:00 * Partagez sur Facebook * Partagez sur Twitter * * Partagez sur LinkedIn * Partagez sur Netvibes * Envoyer par email _________________________________________________________________ * * [imprimer.png] à ne pas manquer * Aubry, populaire pour quoi faire ? Par Charlotte Chaffanjon * Le charbon, futur roi du pétrole ? Par Jason Wiels * Quand Harvard démolit la politique de la gauche Par Charles Consigny * Urgences : le défi de la performance Par François Malye et Jérôme Vincent * Ayrault démuni face à la colère des maires Par Hugo Domenach * Le nouveau "meilleur ami" d'Israël Par Michel Colomès Régis Debray : Le « chef » semblait n'être plus à la mode à l'âge de la démocratie participative. Or Nicolas Sarkozy marque l'avènement d'un « hyperprésident » omniprésent et omnipotent... Depuis une trentaine d'années, le mot « chef » était tabou. Voire fasciste. On disait manager, coach, animateur, arbitre. Influence, oui. Autorité, non. Immense hypocrisie. C'est contre cette fausse pudeur que nous, les médiologues, avons décidé de prendre le taureau par les cornes, avec un séminaire d'un an pour sortir ce numéro de Médium (1). Avant que Sarkozy n'entre en piste. Il a compris, lui, le besoin latent du prince, sinon du principe unificateur. Le désir de chef apparaît quand une société se délite, perd ses repères, ne s'y retrouve plus. La raison d'être du chef est de permettre le passage du tas au tout, qui fait l'essence du politique. Le chef, c'est celui qui, par la parole, recompose une cohésion sociale, ou plutôt empêche in extremis le pire, la décomposition. Le Point : Se comporte-t-il comme un guide, un bâtisseur, un rassembleur... ? Le troupeau de droite a choisi un berger. Il découvre un tisserand. Mauvaise surprise pour lui, mais pas mauvaise en soi. Le troupeau de gauche a connu cette déconvenue avec Mitterrand sur la fin. Ce sont les deux modèles classiques de la chefferie, vieux comme Platon. Le modèle sémitique du pasteur, du grand homme à la tête de ses ouailles, qui va de Moïse à Bonaparte. Ou le modèle hellénique du tisserand, qui fait patiemment l'unité de la cité en entrecroisant, comme chaîne et trame, les deux vertus antagonistes, les deux types universels de caractères, les circonspects et les casse-cou, droite et gauche. De Gaulle a cumulé les deux rôles. Il a été Bonaparte en 1940 et 1958 et Henri IV en 1945 et 1959. Chapeau ! Mais si la IVe République faisait dans le métier à tisser, comme l'Italie d'aujourd'hui avec la combinazione , la Ve fait plutôt dans le pastoral et le pyramidal. L'unité nationale s'incarne dans une personne, la seule élue par tous, le président. Il y a sans doute, si je puis dire, du métissage à faire entre les deux modèles, entre la houlette et la navette. Du pain pour la réforme. N'incarne-t-il pas une américanisation de la fonction présidentielle ? Oui, pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur : la décontraction, la vitesse, l'informalité, la prise directe. Le pire : la tyrannie superficielle de l'intimité, de la proximité et de l'instantanéité. L'américanisation du style de conduite est inhérente à la vidéosphère. Le modèle d'identification du président des images a quitté le théâtre héroïque pour la télé du quotidien. Pour la première fois, et comme aux Etats-Unis, les Français ont élu une vedette du petit écran, non un personnage de roman. Le lien avec les humanités, avec la chose écrite, est coupé. Look et jogging. Pour moi, c'est l'exil intérieur, mais rassurez-vous, je ne suis pas représentatif. Un président de la République peut-il se comporter comme les people ? Le chef ne doit-il pas au contraire être silencieux, mystérieux, sacralisé ? Oui, on ne peut pas, sur le long terme, rompre avec la sacralité de la fonction, qui implique un rôle de représentation, et donc un minimum de distance. A trop écraser la carte sur le territoire, la fonction publique sur la personne privée, on risque le galvaudage et la décroyance, alors que toute autorité digne de ce nom est un fait de croyance, et pas seulement de propagande ou de publicité. Une star parmi cent, mille autres, ça n'est plus une clé de voûte, un point focal et fixe. N'oubliez pas qu'en Amérique le show-biz et le strass peuvent entrer à la Maison-Blanche parce que Billy Graham assure le lien avec le Bon Dieu, qui est le vrai et le seul fédérateur des Etats-Unis. La France a une tout autre histoire. La République n'a pas de « In God we Trust ». Elle n'a que l'Etat, la langue et son histoire pour maintenir son unité et surmonter le tout-à -l'ego, qui risque de faire des ravages. Comment jugez-vous le ralliement d'intellectuels de gauche à sa personne ? J'ai du mal à appeler « intellectuels » ceux qui passent plus de temps à la télévision qu'en bibliothèque, et « intellectuels de gauche » ceux qui applaudissent l'« enrichissez-vous » de Neuilly, ont soutenu l'écrasement colonial de l'Irak ou ferment les yeux sur l'asphyxie méthodique des Palestiniens. Vous voyez à quel point je suis archéo (parfois, une façon d'avoir un peu d'avance). Cela dit, pas de moraline, assez de manichéisme ! Chacun fait comme il peut avec sa vie et ses envies, ses saisons et ses raisons. Arrêtons de juger. La politique n'est plus un sacerdoce ni une appartenance collective, c'est une structure d'opportunité pour des trajectoires individuelles. Ce n'est pas un mal, c'est un signe des temps. Je trouve même cela plutôt amusant, la course au mât de cocagne. Pourvu qu'on se rallie à une cause plutôt qu'à une personne et qu'on fasse de ce ralliement quelque chose d'utile au pays ou à l'humanité... Propos recueillis par François Dufay * Réduire le texte * Grossir le texte * Partager : * Partagez sur Facebook * Partagez sur Twitter * * Partagez sur LinkedIn * Partagez sur Netvibes * Envoyer par email _________________________________________________________________ [imprimer.png] Politique RSS Politique * Syndicats l'été de la Saint-Sylvestre * Grèves ce n'est pas fini * Intellectuels tempête sous les crânes * Hue en porte-à -faux Inscrivez-vous à la newsletter Chaque jour, le meilleur de l'actualité par e-mail. ____________________ Je m'inscris Dernière minute * 16h08 Chine: M. Chen, 12 ans de prison pour rien, symbole des erreurs... * 16h05 Le jeune Français obèse bloqué à Londres regagne le continent par... * 16h04 La région Rhône-Alpes paralysée par la neige * 16h02 Handball:"On ne vit pas dans le monde des Bisounours", affirme Onesta * 16h02 Wall Street en légère hausse après des indicateurs de bonne tenue * 16h00 Ãtats-Unis : exécution contestée d'un suprémaciste blanc * 15h57 Egypte: deux attentats dans le Sinaï et au Caire, 11 soldats tués * 15h55 Attaques sanglantes en Ãgypte * 15h54 Taxe à 75%: le paiement des clubs de foot échelonné "au cas par... * 15h48 Le chanteur de Maroon 5, Adam Levine, "homme le plus sexy du monde" * 15h46 L'euro se stabilise face au dollar dans un marché sans élan * 15h45 Prisons: 67.050 personnes incarcérées, au plus bas depuis mars * 15h44 Un jeune obèse interdit d'avion, de paquebot... puis d'Eurostar * 15h33 Mondial-2014: quelques incidents en région, pas de débordements à ... * 15h28 Boire du lait ne protège pas des fractures * 15h22 Tom Hanks, otage de pirates somaliens dans "Capitaine Phillips" * 15h20 SNCM : Bruxelles exige le remboursement de près d'un demi-milliard... * 15h14 Syrie : de la Mannschaft au djihad * 15h13 Le premier TGV Paris-Barcelone prévu pour le 15 décembre * 15h10 Réforme fiscale : Carrez met en garde contre un "choc fiscal colossal" * 15h09 Affaire Valentin : les experts divisés sur le cas de Moitoiret * 15h00 Le premier TGV Paris-Barcelone prévu le 15 décembre * 14h58 Indemnités de parlementaires : la proposition choc de la... * 14h53 Philippines: rendre leur nom aux cadavres, la mission des légistes * 14h53 Mediator: transaction financière importante entre Servier et une... * 14h53 USA: recul inattendu des prix à la consommation en octobre (-0,1%) * 14h53 Nouvelle plainte sur les dépenses de communication du gouvernement... * 14h51 L'Ãtat va récupérer 313 manuscrits du général de Gaulle * 14h40 Réforme fiscale : le Sénat demande une étude sur la fusion... * 14h38 Perturbations dans les transports en Rhône-Alpes Toute l'actualité en direct En vente actuellement Le Point n°2148 14 Novembre 2013 Le Point Numéro 2148 * Sommaire * Ãdition digitale * S'abonner Hors série Le Point Albert Camus, la revanche * Présentation * Acheter en ligne * Tous les hors-séries Insolites * 13h59 Inde: un million de dollars d'or retrouvé dans les toilettes d'un avion * 23h03 Harry Potter sur des timbres américains, pas au goût de tous * 22h48 Portrait d'un Robinson Crusoé 2.0 * 22h46 Chine : des collants poilus pour lutter contre le viol * 22h46 VIDÃO. Une Australienne accidentée se réveille avec l'accent français * 22h46 Venise, la sobrissime * 22h46 Les cimetières québécois recherchent de nouveaux morts ! * 22h46 Euromillions : que faire avec... 185 millions d'euros ? * 22h44 Le coq franco-allemand qui réveille la colère des Londoniens * 22h44 Inde : un soutien-gorge "taser" pour lutter contre le viol * 22h44 Darling, mon pénis a rétréci ! * 22h44 Inde : chasse à la vache sacrée * 22h44 Baccalauréat : pour réviser, champagne ! * 22h44 VIDÃO. Quand la Corée du Nord rêve de détruire New York * 22h44 Ãtats-Unis : des burgers à vie pour le sauveur de Cleveland Insolites : l'actualité en direct La boutique Le Point * La psychanalyse après Freud * Nietzsche - Le philosophe de l'anticonformisme * Piaf - Un destin français * Astérix la saga * Les hors-séries et autres publications * Les anciens numéros * La sélection livre, CD et DVD Espace abonnement * S'abonner au magazine * Espace abonnés magazine * Ãdition digitale Indices Mise à jour : 20/11/2013 16h11 CAC 40 4259,17 -0,31% BEL 20 2847,82 -0,41% EURONEXT 100 800,51 -0,27% Le Point | Archives ____________________ Rechercher Consultez les articles de la rubrique Archives, suivez les informations en temps réel et accédez à nos analyses de l'actualité. Dossiers Archives * Le Touquet * Les 100 ans de la police judiciaire * JFK : 50 ans de mystères Le Magazine * Boutique * Abonnements * Hors-séries * Ãdition digitale * En kiosque Le Point mobile * Application iPhone et iPad * Application Android * Application Blackberry * Application Windows Phone * Application Windows 8 * Site mobile Nous suivre Google + * Recevez nos newsletters * © Le Point.fr * Mentions légales * Conditions générales d'utilisation * Publicité * Nous contacter OJD La fréquentation de ce site est certifiée par l'OJD. XiTi # #alternate alternate Le Point.fr Argus des montres Le Point Golf Auto-Addict Guide du vin Services Le Point Au quotidien Météo Bourse Programme télé Evénéments Conférences Futurapolis Loisirs Jeux-concours Entraînement cérébral Golf Annonces Emploi Immobilier Boutique Abonnement Hors-séries Numéro de la semaine Le Point Numéro 2148 Identifiez-vous Site d'actualité Le Point Mise à jour le 20 novembre à 16h10 * Recevez nos newsletters * Suivez-nous Facebook Twitter Google plus RSS Applis Mobile * Sommaire du magazine ____________________ Rechercher Le contenu de cette page nécessite une version plus récente d'Adobe Flash Player. Obtenir le lecteur Adobe Flash * Actualité * Économie + Économie + Argent + Bourse + Immobilier + Emploi + Grandes écoles + Innovation sociale * Tech & Net + Tech & Net + Guide du numérique + Jeux vidéo + Planète Appli * Santé + Santé + Palmarès des Hôpitaux et des cliniques + Entraînement cérébral * Sports + Sports + Football + Golf + Formule 1 * Culture + Culture + Cinéma + Bandes-annonces + Livres + Arts + Musique + Histoire * Sciences & Nature + Sciences & Nature + Astronomie + Environnement + Sciences + Innovation + Futurapolis * Art de vivre + Art de vivre + Argus des Montres + Auto-Addict + Gastronomie + Vins + Voyages + Golf + Mode & Design * Auto-Addict + Auto-Addict + Concept car + Innovations + Essais + Salons + Stratégie + Sécurité + Sports et Rêves + Business + Rétro et Clubs * Vins + Vins + Chroniques + Appellations + Portraits + Cépages + Les mots du vin + Le saviez-vous + Classements + Guides * Actualité * Politique * International * Société * Médias * Villes * Insolites * Confidentiels * Ces gens-là * Les invités * Ãditos & Chroniques * Classements hôpitaux et cliniques 2013 Gourou de campagne Le Point - Publié le 05/04/2002 à 00:00 * Partagez sur Facebook * Partagez sur Twitter * * Partagez sur LinkedIn * Partagez sur Netvibes * Envoyer par email _________________________________________________________________ * * [imprimer.png] à ne pas manquer * Aubry, populaire pour quoi faire ? Par Charlotte Chaffanjon * Le charbon, futur roi du pétrole ? Par Jason Wiels * Quand Harvard démolit la politique de la gauche Par Charles Consigny * Urgences : le défi de la performance Par François Malye et Jérôme Vincent * Ayrault démuni face à la colère des maires Par Hugo Domenach * Le nouveau "meilleur ami" d'Israël Par Michel Colomès Quand Jacques Chirac a effectué sa première visite présidentielle à Washington, en juin 1995, la Maison-Blanche a demandé à son entourage de proposer des invités pour le dîner officiel donné en son honneur. Un des noms a semé la consternation dans l'équipe de Bill Clinton : celui de Roger Ailes, le consultant républicain qui avait aidé Richard Nixon, Ronald Reagan et George Bush père à écraser leurs rivaux démocrates. Roger Ailes à la Maison-Blanche, sous présidence démocrate, l'idée était insupportable ! Son nom a été rayé de la liste. « J'avais commis cet impair sans même réaliser ce que je faisais, confiera Claude Chirac plus tard. Je voulais l'inviter à titre personnel. » Roger Ailes était plus qu'un ami de Claude Chirac. Il était le gourou secret de Jacques Chirac. Après sa défaite face à Mitterrand en 1988, Chirac avait en effet entrepris d'aller discrètement à New York consulter celui qui était alors considéré comme le meilleur spécialiste américain en communication politique. Ailes - un ancien cadre de la télévision - était tout disposé à développer l'habileté médiatique du maire de Paris en vue de l'élection présidentielle de 1995. C'est en fait Claude Chirac qui a contacté Ailes et son associé de l'époque, Jon Kraushar. « J'ai eu la chance en 1984 d'assister à la convention républicaine lors de la réinvestiture de Reagan , raconte-t-elle. Ãa m'a beaucoup intéressée. J'y ai rencontré deux hommes avec qui je suis restée en contact par la suite, Roger Ailes et son numéro deux, Jon Kraushar. Ce sont les hasards de la vie. Je les ai rencontrés, puis revus à Paris et aux Etats-Unis. J'avais évidemment avec eux des conversations passionnantes. » Aujourd'hui, Ailes est président de Fox News, la nouvelle grande chaîne d'information qui en tout juste cinq ans a dépassé CNN en audience. Comme Kraushar, il est peu disposé à commenter ses relations avec Chirac ou ses activités politiques passées. Mais on comprend bien ce qui chez lui a pu attirer Chirac et ce qui a pu le séduire dans ses tactiques. Ailes est un homme de contact, comme Chirac. Il aime les poignées de main musclées ; il saisit le bras de ses interlocuteurs ou leur tape sur l'épaule pour renforcer un argument. Conservateur convaincu (il défend la peine de mort et s'oppose à l'avortement), cet homme corpulent aux yeux bleus et au rire facile est impitoyable quand il s'agit de compétition. Actuellement, ses instincts de chasseur visent son grand rival CNN. Mais, à l'époque où il était consultant, ces mêmes qualités mises au service de ses clients détruisaient leurs adversaires par des messages publicitaires assassins et une image médiatique percutante. C'est Roger Ailes qui a créé le fameux spot qui a torpillé le démocrate Michael Dukakis en 1988 : on a diffusé à grande échelle la photo d'un détenu noir à la mine patibulaire qui avait violé et tué une femme après avoir été libéré sur parole par Dukakis, alors gouverneur du Massachusetts. Rendre coup pour coup Quand il préparait ses clients pour une émission de télévision, Ailes s'occupait de tout, du style du discours au choix de la cravate et jusqu'à la coiffure. En 1988, il a même sauté sur le plateau de CBS pour arracher un poil blanc du sourcil de Bush père juste avant une interview ! « Il y a des limites à ce qu'on peut accomplir pour perfectionner un discours , a-t-il déclaré à un reporter de Time en 1988, à moins que le sujet ne soit un élève assidu de lui-même. » Dans le cas de Chirac, le candidat n'était pas seul à s'étudier : sa fille Claude était toujours à ses côtés, baignée dans « l'Evangile selon Ailes », qui est devenu le modèle de la stratégie de communication qu'elle a développée pour la campagne de son père en 1995. Le fondement de cette stratégie consistait à tenir des meetings dans la France profonde. L'ancien associé d'Ailes, Jon Kraushar, qui a lui-même travaillé avec Chirac, a récemment souligné, lors d'un séminaire sur la communication, l'importance de ce type de contact. « Les gagnants sont ceux qui rassemblent des informations sur le terrain , dit Kraushar, ceux qui sont proches des gens, observent, questionnent et pratiquent toutes sortes de recherches » (1). C'est précisément ce qu'a fait Chirac pendant des mois avant l'élection de 1995, en rencontrant des fermiers, des pompiers, des pêcheurs, des professeurs, des étudiants et des patrons de PME à travers tout le pays, tandis que Balladur ne quittait guère son bureau doré de Matignon. La même stratégie est à l'oeuvre aujourd'hui. Le livre qu'Ailes a publié eu 1989, « You Are the Message », contient une profusion de recommandations : « Chaque fois que vous parlez, pensez toujours à vos objectifs... Concentrez-vous sur votre niveau d'énergie... Votre crédibilité ne sera complète que lorsque le public sentira que vous êtes complètement ouvert. » La méthode d'Ailes consiste essentiellement à prendre l'initiative et à maintenir l'adversaire sur la défensive : si jamais on devient l'objet d'une attaque, il faut rendre le coup si fort que l'adversaire regrettera amèrement d'être devenu agressif. Il y a malgré tout des limites à l'application de la méthode Ailes à une campagne française. Son génie du spot publicitaire négatif, par exemple, ne peut pas avoir d'équivalent en France, puisque la publicité électorale y est interdite. Mais il est évident que l'approche de Chirac a été influencée par les leçons d'Ailes. Son insistance à s'en tenir à un message simple et clair est reflétée dans la rhétorique chiraquienne sur la « fracture sociale » en 1995. La riposte brutale qui a suivi récemment les railleries de Jospin à l'égard de l'âge de Chirac - accusations d'arrogance, d'agressivité, d'extrémisme et de fascisme - aurait fait la fierté de Roger Ailes. La campagne 2002 s'est en effet encore américanisée. Même sans spots publicitaires, la France commence à mettre au point sa propre version d'une campagne négative à l'américaine. Les épouses des candidats s'affichent désormais à leurs côtés, le regard attendri, prononcent des discours ou donnent des interviews. Les scandales et les révélations embarrassantes secouent la campagne, comme souvent dans les élections américaines, même si les scandales, en France, concernent les financements politiques, alors qu'aux Etats-Unis ils touchent la vie privée - et sexuelle - des candidats. La technologie américaine a fait son apparition sous la forme symbolique du fameux prompteur de Chirac. Jospin, qui a qualifié le prompteur de Chirac de « tricherie » , a pour sa part autorisé une équipe à filmer à l'intérieur de son atelier de campagne, un projet directement inspiré du documentaire de D. A. Pennebaker, « The War Room », sur la campagne de Clinton en 1992. Une autre invention américaine, le conseiller en communication, est de plus en plus sollicité depuis son apparition en France dans les années 80. Jacques Séguéla a délégué une de ses collaboratrices pour choisir les costumes et le maquillage de Jospin. Chirac compte sur sa fille Claude. Même le communiste Robert Hue se tourne vers un ancien publicitaire très à la mode, Frédéric Beigbeder. L'image personnelle des candidats prend d'autant plus d'importance qu'en France comme aux Etats-Unis les désaccords idéologiques s'estompent. Américanisation Bob Shrum, spécialiste en communication basé à Washington, qui a conseillé Tony Blair en Angleterre et Ehoud Barak en Israël, prétend que l'expansion des méthodes américaines est une excroissance normale de la globalisation. « On assiste à une internationalisation de la politique dans les pays démocratiques , dit-il. L'impunité zéro, par exemple, est une idée new-yorkaise qui fait maintenant son chemin en France. Dans un monde où les films, le divertissement, les informations et la culture s'internationalisent, pourquoi n'en serait-il pas de même pour les techniques politiques ? » Peu d'observateurs américains se risquent cependant à prédire l'issue d'un second tour serré entre Chirac et Jospin. Ils laisseraient peut-être les deux sortants méditer ce conseil de Jon Kraushar : « La plus belle réussite arrive quand on dépasse les espérances. La confiance et la fidélité, ce ciment qui scelle les relations, augmentent quand on va au-delà des attentes pour montrer qu'on place l'intérêt des autres avant le sien propre. » Par Thomas Sancton* * Réduire le texte * Grossir le texte * Partager : * Partagez sur Facebook * Partagez sur Twitter * * Partagez sur LinkedIn * Partagez sur Netvibes * Envoyer par email _________________________________________________________________ [imprimer.png] Politique RSS Politique * Syndicats l'été de la Saint-Sylvestre * Grèves ce n'est pas fini * Intellectuels tempête sous les crânes * Hue en porte-à -faux Inscrivez-vous à la newsletter Chaque jour, le meilleur de l'actualité par e-mail. ____________________ Je m'inscris Dernière minute * 16h08 Chine: M. Chen, 12 ans de prison pour rien, symbole des erreurs... * 16h05 Le jeune Français obèse bloqué à Londres regagne le continent par... * 16h04 La région Rhône-Alpes paralysée par la neige * 16h02 Handball:"On ne vit pas dans le monde des Bisounours", affirme Onesta * 16h02 Wall Street en légère hausse après des indicateurs de bonne tenue * 16h00 Ãtats-Unis : exécution contestée d'un suprémaciste blanc * 15h57 Egypte: deux attentats dans le Sinaï et au Caire, 11 soldats tués * 15h55 Attaques sanglantes en Ãgypte * 15h54 Taxe à 75%: le paiement des clubs de foot échelonné "au cas par... * 15h48 Le chanteur de Maroon 5, Adam Levine, "homme le plus sexy du monde" * 15h46 L'euro se stabilise face au dollar dans un marché sans élan * 15h45 Prisons: 67.050 personnes incarcérées, au plus bas depuis mars * 15h44 Un jeune obèse interdit d'avion, de paquebot... puis d'Eurostar * 15h33 Mondial-2014: quelques incidents en région, pas de débordements à ... * 15h28 Boire du lait ne protège pas des fractures * 15h22 Tom Hanks, otage de pirates somaliens dans "Capitaine Phillips" * 15h20 SNCM : Bruxelles exige le remboursement de près d'un demi-milliard... * 15h14 Syrie : de la Mannschaft au djihad * 15h13 Le premier TGV Paris-Barcelone prévu pour le 15 décembre * 15h10 Réforme fiscale : Carrez met en garde contre un "choc fiscal colossal" * 15h09 Affaire Valentin : les experts divisés sur le cas de Moitoiret * 15h00 Le premier TGV Paris-Barcelone prévu le 15 décembre * 14h58 Indemnités de parlementaires : la proposition choc de la... * 14h53 Philippines: rendre leur nom aux cadavres, la mission des légistes * 14h53 Mediator: transaction financière importante entre Servier et une... * 14h53 USA: recul inattendu des prix à la consommation en octobre (-0,1%) * 14h53 Nouvelle plainte sur les dépenses de communication du gouvernement... * 14h51 L'Ãtat va récupérer 313 manuscrits du général de Gaulle * 14h40 Réforme fiscale : le Sénat demande une étude sur la fusion... * 14h38 Perturbations dans les transports en Rhône-Alpes Toute l'actualité en direct En vente actuellement Le Point n°2148 14 Novembre 2013 Le Point Numéro 2148 * Sommaire * Ãdition digitale * S'abonner Hors série Le Point Albert Camus, la revanche * Présentation * Acheter en ligne * Tous les hors-séries Insolites * 13h59 Inde: un million de dollars d'or retrouvé dans les toilettes d'un avion * 23h03 Harry Potter sur des timbres américains, pas au goût de tous * 22h48 Portrait d'un Robinson Crusoé 2.0 * 22h46 Chine : des collants poilus pour lutter contre le viol * 22h46 VIDÃO. Une Australienne accidentée se réveille avec l'accent français * 22h46 Venise, la sobrissime * 22h46 Les cimetières québécois recherchent de nouveaux morts ! * 22h46 Euromillions : que faire avec... 185 millions d'euros ? * 22h44 Le coq franco-allemand qui réveille la colère des Londoniens * 22h44 Inde : un soutien-gorge "taser" pour lutter contre le viol * 22h44 Darling, mon pénis a rétréci ! * 22h44 Inde : chasse à la vache sacrée * 22h44 Baccalauréat : pour réviser, champagne ! * 22h44 VIDÃO. Quand la Corée du Nord rêve de détruire New York * 22h44 Ãtats-Unis : des burgers à vie pour le sauveur de Cleveland Insolites : l'actualité en direct La boutique Le Point * La psychanalyse après Freud * Nietzsche - Le philosophe de l'anticonformisme * Piaf - Un destin français * Astérix la saga * Les hors-séries et autres publications * Les anciens numéros * La sélection livre, CD et DVD Espace abonnement * S'abonner au magazine * Espace abonnés magazine * Ãdition digitale Indices Mise à jour : 20/11/2013 16h11 CAC 40 4259,17 -0,31% BEL 20 2847,82 -0,41% EURONEXT 100 800,51 -0,27% Le Point | Archives ____________________ Rechercher Consultez les articles de la rubrique Archives, suivez les informations en temps réel et accédez à nos analyses de l'actualité. Dossiers Archives * Le Touquet * Les 100 ans de la police judiciaire * JFK : 50 ans de mystères Le Magazine * Boutique * Abonnements * Hors-séries * Ãdition digitale * En kiosque Le Point mobile * Application iPhone et iPad * Application Android * Application Blackberry * Application Windows Phone * Application Windows 8 * Site mobile Nous suivre Google + * Recevez nos newsletters * © Le Point.fr * Mentions légales * Conditions générales d'utilisation * Publicité * Nous contacter OJD La fréquentation de ce site est certifiée par l'OJD. XiTi # Le Point.fr Argus des montres Le Point Golf Auto-Addict Guide du vin Services Le Point Au quotidien Météo Bourse Programme télé Evénéments Conférences Futurapolis Loisirs Jeux-concours Entraînement cérébral Golf Annonces Emploi Immobilier Boutique Abonnement Hors-séries Numéro de la semaine Le Point Numéro 2148 Identifiez-vous Site d'actualité Le Point Mise à jour le 20 novembre à 16h10 * Recevez nos newsletters * Suivez-nous Facebook Twitter Google plus RSS Applis Mobile * Sommaire du magazine ____________________ Rechercher Le contenu de cette page nécessite une version plus récente d'Adobe Flash Player. Obtenir le lecteur Adobe Flash * Actualité * Économie + Économie + Argent + Bourse + Immobilier + Emploi + Grandes écoles + Innovation sociale * Tech & Net + Tech & Net + Guide du numérique + Jeux vidéo + Planète Appli * Santé + Santé + Palmarès des Hôpitaux et des cliniques + Entraînement cérébral * Sports + Sports + Football + Golf + Formule 1 * Culture + Culture + Cinéma + Bandes-annonces + Livres + Arts + Musique + Histoire * Sciences & Nature + Sciences & Nature + Astronomie + Environnement + Sciences + Innovation + Futurapolis * Art de vivre + Art de vivre + Argus des Montres + Auto-Addict + Gastronomie + Vins + Voyages + Golf + Mode & Design * Auto-Addict + Auto-Addict + Concept car + Innovations + Essais + Salons + Stratégie + Sécurité + Sports et Rêves + Business + Rétro et Clubs * Vins + Vins + Chroniques + Appellations + Portraits + Cépages + Les mots du vin + Le saviez-vous + Classements + Guides * Actualité * Politique * International * Société * Médias * Villes * Insolites * Confidentiels * Ces gens-là * Les invités * Ãditos & Chroniques * Classements hôpitaux et cliniques 2013 L'Otan se prépare à de durs combats sous un commandement américain renforcé [afp.png] - Publié le 12/06/2009 à 17:00 - Modifié le 12/06/2009 à 18:57 * Partagez sur Facebook * Partagez sur Twitter * * Partagez sur LinkedIn * Partagez sur Netvibes * Envoyer par email _________________________________________________________________ * Commentaire (1) * [imprimer.png] à ne pas manquer * Aubry, populaire pour quoi faire ? Par Charlotte Chaffanjon * Le charbon, futur roi du pétrole ? Par Jason Wiels * Quand Harvard démolit la politique de la gauche Par Charles Consigny * Urgences : le défi de la performance Par François Malye et Jérôme Vincent * Ayrault démuni face à la colère des maires Par Hugo Domenach * Le nouveau "meilleur ami" d'Israël Par Michel Colomès L'Otan a renforcé vendredi le commandement des forces internationales en Afghanistan, prenant acte de leur "américanisation" et se préparant à une intensification des opérations face aux talibans. "Nous avons devant nous de durs combats", a résumé le secrétaire américain à la Défense Robert Gates, à l'issue d'une réunion de deux jours avec ses collègues de l'Otan dominée par la question afghane. Le président Barack Obama, qui a fait de l'Afghanistan le front prioritaire, a ordonné le renforcement massif des forces américaines dans ce pays. D'ici à la fin de 2009, elles devraient doubler et atteindre les 68.000. En même temps, l'administration américaine reconnaît que ses alliés européens, australiens et canadiens -qui ont au total 32.000 soldats - auraient du mal à suivre ce rythme. M. Gates a tenu vendredi à saluer l'apport de la quarantaine de pays qui combattent aux côtés des Etats-Unis. "Nous sommes certes majoritaires mais je ne voudrais pas minimiser l'importance des 32.000 soldats de nos alliés de l'Otan et de nos partenaires en Afghanistan". La veille, M. Gates avait redit qu'une "domination américaine" dans les opérations afghanes "n'était pas dans l'intérêt des Etats-Unis", et que les alliés partageaient "des responsabilités communes", selon le ministre allemand Franz Josef Jung. Mais, à l'exception de 200 militaires allemands, les quelque 2.600 soldats envoyés par l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Italie et l'Espagne pour aider à garantir la sécurité de l'élection présidentielle afghane, sont en mission temporaire. Et aucun pays européen n'a annoncé vendredi l'envoi de renforts. M. Gates a en substance vendredi donné "un an" à ses troupes pour commencer à redresser la situation face à des talibans de plus en plus entreprenants. Même s'ils affirment ne pas vouloir faire de l'Afghanistan "leur" guerre, les Etats-Unis entendent néanmoins "reprendre les affaires en main", a expliqué un responsable militaire de l'Otan. Les ministres ont d'ailleurs entériné un renforcement de la structure de commandement en Afghanistan réclamé par Washington, avec "la création d'un nouveau quartier général de l'Isaf à Kaboul pour les opérations au jour le jour", a annoncé le secrétaire général de l'Otan Jaap de Hoop Scheffer. Le poste devrait être confié au général américain David Rodriguez. Son supérieur direct, le général américain Stanley McChrystal, nouveau commandant en chef de l'Isaf (et de l'opération américaine), s'occupera dorénavant de la stratégie d'ensemble. Les alliés ont également validé la création d'une "Mission d'entraînement de l'Otan" pour former la police et l'armée afghanes, qui sera placée également sous les ordres d'un général américain. Quelque 150 gendarmes français devraient travailler sous ses auspices fin 2009. M. Appathurai a par ailleurs confirmé que les alliés allaient envoyer "trois ou quatre" avions-radar Awacs pour contrôler l'espace aérien en Afghanistan. Tout est donc en place pour que l'Isaf passe partout à l'offensive, sous contrôle américain. Conscients des risques de "bavures" lors de l'intensification des combats, aussi bien M. Gates que M. de Hoop Scheffer ou le général McChrystal ont insisté vendredi sur la nécessité de "tout faire" pour éviter de tuer des civils afghans. Cela risquerait de retourner la population contre le soldats étrangers et même le gouvernement de Kaboul, que l'Isaf est censé assister. Début mai, dans un grave incident dans la province de Farah (ouest), impliquant l'opération Liberté immuable placée sous commandement américain, des dizaines d'Afghans avaient été tués lors d'un raid aérien. M. Gates a reconnu que c'était l'une des "principales vulnérabilités stratégiques" des forces internationales. Par Pascal MALLET * Réduire le texte * Grossir le texte * Partager : * Partagez sur Facebook * Partagez sur Twitter * * Partagez sur LinkedIn * Partagez sur Netvibes * Envoyer par email _________________________________________________________________ Commentaire (1) [imprimer.png] Monde RSS Monde * Tsunami et éruption meurtriers: l'Indonésie à l'épreuve * Russie Gazprom un empire très convoité * La Prière d'Arafat * Accablantes révélations 1Commentaire Frédéric le 12/06/2009 à 20:14 Pour les gendarmes français... ... ils agissent au sein d'une force européenne de gendarmerie avec leurs collègues italiens et espagnols. Inscrivez-vous à la newsletter Chaque jour, le meilleur de l'actualité par e-mail. ____________________ Je m'inscris Dernière minute * 16h08 Chine: M. Chen, 12 ans de prison pour rien, symbole des erreurs... * 16h05 Le jeune Français obèse bloqué à Londres regagne le continent par... * 16h04 La région Rhône-Alpes paralysée par la neige * 16h02 Handball:"On ne vit pas dans le monde des Bisounours", affirme Onesta * 16h02 Wall Street en légère hausse après des indicateurs de bonne tenue * 16h00 Ãtats-Unis : exécution contestée d'un suprémaciste blanc * 15h57 Egypte: deux attentats dans le Sinaï et au Caire, 11 soldats tués * 15h55 Attaques sanglantes en Ãgypte * 15h54 Taxe à 75%: le paiement des clubs de foot échelonné "au cas par... * 15h48 Le chanteur de Maroon 5, Adam Levine, "homme le plus sexy du monde" * 15h46 L'euro se stabilise face au dollar dans un marché sans élan * 15h45 Prisons: 67.050 personnes incarcérées, au plus bas depuis mars * 15h44 Un jeune obèse interdit d'avion, de paquebot... puis d'Eurostar * 15h33 Mondial-2014: quelques incidents en région, pas de débordements à ... * 15h28 Boire du lait ne protège pas des fractures * 15h22 Tom Hanks, otage de pirates somaliens dans "Capitaine Phillips" * 15h20 SNCM : Bruxelles exige le remboursement de près d'un demi-milliard... * 15h14 Syrie : de la Mannschaft au djihad * 15h13 Le premier TGV Paris-Barcelone prévu pour le 15 décembre * 15h10 Réforme fiscale : Carrez met en garde contre un "choc fiscal colossal" * 15h09 Affaire Valentin : les experts divisés sur le cas de Moitoiret * 15h00 Le premier TGV Paris-Barcelone prévu le 15 décembre * 14h58 Indemnités de parlementaires : la proposition choc de la... * 14h53 Philippines: rendre leur nom aux cadavres, la mission des légistes * 14h53 Mediator: transaction financière importante entre Servier et une... * 14h53 USA: recul inattendu des prix à la consommation en octobre (-0,1%) * 14h53 Nouvelle plainte sur les dépenses de communication du gouvernement... * 14h51 L'Ãtat va récupérer 313 manuscrits du général de Gaulle * 14h40 Réforme fiscale : le Sénat demande une étude sur la fusion... * 14h38 Perturbations dans les transports en Rhône-Alpes Toute l'actualité en direct En vente actuellement Le Point n°2148 14 Novembre 2013 Le Point Numéro 2148 * Sommaire * Ãdition digitale * S'abonner Hors série Le Point Albert Camus, la revanche * Présentation * Acheter en ligne * Tous les hors-séries Insolites * 13h59 Inde: un million de dollars d'or retrouvé dans les toilettes d'un avion * 23h03 Harry Potter sur des timbres américains, pas au goût de tous * 22h48 Portrait d'un Robinson Crusoé 2.0 * 22h46 Chine : des collants poilus pour lutter contre le viol * 22h46 VIDÃO. Une Australienne accidentée se réveille avec l'accent français * 22h46 Venise, la sobrissime * 22h46 Les cimetières québécois recherchent de nouveaux morts ! * 22h46 Euromillions : que faire avec... 185 millions d'euros ? * 22h44 Le coq franco-allemand qui réveille la colère des Londoniens * 22h44 Inde : un soutien-gorge "taser" pour lutter contre le viol * 22h44 Darling, mon pénis a rétréci ! * 22h44 Inde : chasse à la vache sacrée * 22h44 Baccalauréat : pour réviser, champagne ! * 22h44 VIDÃO. Quand la Corée du Nord rêve de détruire New York * 22h44 Ãtats-Unis : des burgers à vie pour le sauveur de Cleveland Insolites : l'actualité en direct La boutique Le Point * La psychanalyse après Freud * Nietzsche - Le philosophe de l'anticonformisme * Piaf - Un destin français * Astérix la saga * Les hors-séries et autres publications * Les anciens numéros * La sélection livre, CD et DVD Espace abonnement * S'abonner au magazine * Espace abonnés magazine * Ãdition digitale Indices Mise à jour : 20/11/2013 16h11 CAC 40 4259,17 -0,31% BEL 20 2847,82 -0,41% EURONEXT 100 800,51 -0,27% Le Point | Archives ____________________ Rechercher Consultez les articles de la rubrique Archives, suivez les informations en temps réel et accédez à nos analyses de l'actualité. Dossiers Archives * Le Touquet * Les 100 ans de la police judiciaire * JFK : 50 ans de mystères Le Magazine * Boutique * Abonnements * Hors-séries * Ãdition digitale * En kiosque Le Point mobile * Application iPhone et iPad * Application Android * Application Blackberry * Application Windows Phone * Application Windows 8 * Site mobile Nous suivre Google + * Recevez nos newsletters * © Le Point.fr * Mentions légales * Conditions générales d'utilisation * Publicité * Nous contacter OJD La fréquentation de ce site est certifiée par l'OJD. XiTi # Page d'accueil Les Echos Le Cercle Rechercher sur le cercle _______________ Recherche (_) Mots-clés (_) auteur Accueil * Politique + Élections 2012 + Vie politique * Économie& Société + Politique éco & Conjoncture o Politique économique o Conjoncture o Monnaies & Taux o Fiscalité o Territoires o Agriculture o Autres + International o Europe o Amériques o Asie o Afrique o Autres + Société o Diversité o Justice o Droit o Éducation o Autres + Social o Emploi o Relations sociales o Retraites o Temps de travail o Santé o Autres + Immobilier + Recherche & Innovation o Recherche o Innovation o Urbanisme o Intelligence économique o Autres + Énergies & Environnement o Énergies classiques o Énergies renouvelables o Environnement o Développement durable o Autres + Assos & Fondations + Recherche éco + Dossiers spéciaux o Bilan 2010 o Journées de l'Eco * Les Economistesde Project Syndicate + Joseph E. Stiglitz + Nouriel Roubini + Kenneth Rogoff + J. Bradford DeLong + Jeffrey D. Sachs + Dominique Moïsi + Autres auteurs * Entreprises& Marchés + Finance & Marchés o Finances o Banques & Assurances o Bourse o Énergies & Matières premières o Autres + High Tech & Médias o Internet o Mobilité o Informatiques o Médias o Journalisme o Autres + Industrie o Automobile o Défense o Chimie & Pharmacie o Autres + Management o RH o Organisation o Autres + Services o Distribution o Transports o Autres + Dossiers spéciaux o Bilan 2010 o La Coulisse des marchés + Stage d'été * Entrepreneur + Création d'entreprise + Social RH + Fiscalité + Juridique + Compta-finances + Marketing + Internet + Développement + Innovation + Patrimoine * Le Cercle + + Vidéos o Les Echos o Les Echos Conférences o Impact o Vieuws o MyDsi-TV o universcienceTV o Autres + Livres o Critiques o Bonnes feuilles + Abécédaire o A o B o C o D o E o F o G o H o I o J o K o L o M o N o O o P o Q o R o S o T o U o V o Y o Z Entreprises & Marchés * Finance & Marchés * Autres Imprimer Envoyer à un ami Tweet 23/09/2012 | MSignelet | Autres | Lu 2639 fois | aucun commentaire Les économies d’échelle tuent : la fin de la standardisation LE CERCLE. Après la Seconde Guerre mondiale, le modèle de la consommation s’est profondément transformé. Grâce à la standardisation des process et des produits, la production de masse a pu se développer, portée par les économies d’échelle qui ont permis de baisser les coûts de fabrication. Conséquence : l’avènement d’une consommation de masse et d’une uniformisation des produits… Écrit par MSignelet MSignelet Voir son profil Après la Seconde Guerre mondiale, le modèle de la consommation s’est profondément transformé. Grâce à la standardisation des process et des produits, la production de masse a pu se développer, portée par les économies d’échelle qui ont permis de baisser les coûts de fabrication. Conséquence : l’avènement d’une consommation de masse et d’une uniformisation des produits… aujourd’hui critiquées et mises à mal par une frange de plus en plus importante de consommateurs qui recherchent davantage le sur mesure que la profusion et la standardisation. Les limites de la standardisation à outrance : quand la (sur)consommation s’emballe et tue la diversité En simplifiant un peu, on peut dire que la naissance de la société de consommation moderne repose sur ce principe : si on optimise la production, en la standardisant, on baisse les coûts de fabrication et donc les prix de vente. Davantage de consommateurs peuvent donc se procurer les mêmes produits. Ce qu’ils ont fait, d’autant plus qu’ils y ont été encouragés par l’essor de la grande distribution et de la publicité, qui se sont développées en parallèle. Mais le modèle s’est rapidement emballé… La consommation est vite devenue surconsommation, et beaucoup se sont insurgés contre la société matérialiste qu’elle avait fait naître. C’est ce dont se moque Boris Vian dans sa chanson "La complainte du progrès" dès 1956. Jacques Tati et son film "Playtime" ou encore Georges Pérec avec son bien nommé roman "Les choses" dénoncent d'ailleurs les mêmes excès. Les critiques autour du phénomène soulignent aussi le gaspillage et la pollution induits par ces modes de production et de consommation, tout comme la perte des identités et de la diversité qu’ils provoquent, participant au développement d’une société globale… et uniformisée. En 1983, Theodore Levitt écrivit avec lucidité : "La société globale opère avec constance et résolution, à des coûts relativement bas, comme si le monde entier, ou les principales régions constituaient une entité unique. Elle vend la même chose, de la même manière, partout". Partout donc les mêmes objets, les mêmes services, mais aussi les mêmes produits culturels : une vision de la consommation qui ne satisfait plus aujourd'hui. L’individualisation et le sur mesure : une tendance qui s’affirme Dans un article publié sur le Cercle les Échos, Roger Duvallet affirme : "Le marketing de masse et la Ford T dont Henry Ford voulait qu’elle soit universelle, est voué à perdre du terrain, car il se base sur le postulat, de plus en plus mis à mal, que le marché est homogène". En effet, les attentes des consommateurs vont dans le sens d’une reconnaissance de leur hétérogénéité, de leurs particularités, de leur identité propre qu’ils souhaitent voir reconnue – aussi – dans leur façon de consommer. Des entreprises l’ont constaté, et se sont positionnées sur ce créneau du sur mesure, y compris avec des produits généralement très standardisés. En matière de vêtements par exemple, certaines marques ont basé leur business model sur la personnalisation de modèles pourtant produits en série. C’est le cas de No Editions qui parvient, en faisant évoluer sur chaque pièce l’impression des motifs, à ne réaliser que des pièces uniques ! Dans le domaine des meubles, en marge des Ikea et autres Conforama qui placent l’uniformisation au cœur de leur modèle commercial, une marque comme Orika mise, elle, sur la personnalisation – et au passage sur une démarche de production responsable avec l’utilisation de carton recyclable. Le chiffre d’affaires de la boutique est en constante augmentation. Et les produits culturels ? S’il est un domaine où la standardisation est particulièrement dommageable, c’est bien celui des produits culturels. La globalisation et l’uniformisation ont conduit à un appauvrissement de l’offre : on dénonce souvent l’occidentalisation – voire l’américanisation – de la culture, au détriment de la diversité. Musique, cinéma, livres (blockbusters et bestsellers) occupent une place prépondérante sur le marché… au détriment de tous les autres. Une fatalité liée au modèle économique de la culture ? Pourtant les consommateurs, là aussi, réclament du sur mesure. Prenons l’exemple de la VOD (Video On Demand) : selon le SVEN (Syndicat de l’Édition Vidéo Numérique) et Gfk, avec un volume d’affaires de 230 millions d’euros en hausse de 50 % en 2011, la VOD est le moteur de croissance du secteur de la vidéo qui, lui, est plutôt globalement en déclin. Or la VOD est bien le moyen pour le consommateur de voir quand il veut, le film qu’il veut – dans les limites des catalogues disponibles bien sûr ! Une façon aussi de redonner une seconde vie à des films qui n’auraient pas trouvé leur place sur des réseaux de diffusion classiques "de masse" tels quel les principaux réseaux de diffusion en salles ou les grandes chaînes de télévision. Autre domaine culturel, autre solution proposée pour lutter contre l’uniformisation des contenus : la réponse originale proposée par Hachette Livre avec sa solution d’impression à la demande. Le principe : Hachette met à la disposition des libraires un catalogue de titres épuisés qu’il serait économiquement impossible de rééditer en série. En seulement 2 jours, le libraire reçoit le livre commandé. Une façon pour l'éditeur de préserver un immense héritage culturel en ne laissant pas disparaître les "petits" titres, et de répondre à une demande certes marginale, mais que l’éditeur a choisi de ne pas négliger au nom du maintien de la diversité. Cette solution a aussi l’avantage de ne pas passer uniquement via le numérique, qui est aussi une solution, certes, mais qui priverait de nombreux lecteurs qui n’y ont pas accès ou ne souhaitent pas lire sous ce format d’accéder à ces contenus. Et enfin, elle n’implique ni pilon ni gaspillage de matière. L’économie du sur mesure : l’avenir de la consommation ? Que cela soit pour des raisons philosophiques, sociétales, écologiques ou encore culturelles, il semble que l’économie du sur mesure réponde à une attente forte et engagée des consommateurs, qui y voient le moyen de maintenir aussi bien la diversité que les identités, dans un mode plus éthique et responsable. Autant d’arguments qui lui promettent un bel avenir ! À lire également * Samuel Augy Comment sécuriser et consolider l’expérience utilisateur avec un support client adapté ? * Hubert Stefani L’entreprise 100 % mobile : place aux projets ambitieux * Nicolas Caron Pour vendre et fidéliser : c’est plus simple quand c’est VOUS qu’on achète ! * Fabrice Cousté En Europe, les conditions d’un marché "bullish" sont réunies Se connecter pour ajouter un commentaire ADRESSE EMAIL: * ____________________________________________________________ Mot de passe: * ____________________________________________________________ Se connecter Publiez vos articles * S'inscrire * Se connecter Le Cercle * Mot de passe oublié * Mode d'emploi Les économistes de Project Syndicate Le Cercle Les Echos sur Twitter Tweets de @CercleLesEchos Aujourd'hui, les articles les plus... * …lus * …commentés * Hicham El Moussaoui | Afrique| Projet de loi de finances 2014 au Maroc : une austérité en trompe l’œil * Thibault Celier et Joackim Le Goff | Médias| Tribune Publicité et télévision : plus que des contacts, des expériences * Les Journées de l'Economie | Journées de l'Eco| Comment évaluer la "richesse" de l'économie sociale et solidaire ? * Nadia Tebourbi | RH| Tribune Et si l’émotionnel, à travers le rire, menait à la performance ? * Edouard-Nicolas Dubar et Frédéric Milgrom | Distribution| Tribune Croître dans la distribution : réussir face aux "nouveaux barbares" (2/2) * Pascal Ordonneau | Europe| Tribune | 28 commentaires L’Allemagne est-elle responsable de la conjoncture européenne et mondiale ? * Edouard Tétreau | Politique économique| Tribune | 15 commentaires Qui veut encore de la France de Martine Aubry ? * Edouard-Nicolas Dubar et Frédéric Milgrom | Distribution| Tribune | 15 commentaires Croître dans la distribution : réussir face aux "nouveaux barbares" (2/2) * X | Politique économique| | 11 commentaires La France partage la même chambre d’hôpital que la Grèce, le Portugal, l'Espagne et l'Italie ! (2) * X | Politique économique| | 10 commentaires La France partage la même chambre d’hôpital que la Grèce, le Portugal, l'Espagne et l'Italie ! (1) Abonnez-vous au flux RSS Suivez-nous avec Twitter IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/likebox.php?href=http%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2FLeCercleLesEchos&width=300&colorscheme=light&connections=10&stream=false&header=false&height=260 Plan du site * Politique + Élections 2012 + Vie politique * Économie & Société + Politique éco & Conjoncture + International + Société + Social + Immobilier + Recherche & Innovation + Énergies & Environnement + Assos & Fondations + Recherche éco + Dossiers spéciaux * Les Economistes de Project Syndicate + Joseph E. Stiglitz + Nouriel Roubini + Kenneth Rogoff + J. Bradford DeLong + Jeffrey D. Sachs + Dominique Moïsi + Autres auteurs * Entreprises & Marchés + Finance & Marchés + High Tech & Médias + Industrie + Management + Services + Dossiers spéciaux + Stage d'été * Entrepreneur + Création d'entreprise + Social RH + Fiscalité + Juridique + Compta-finances + Marketing + Internet + Développement + Innovation + Patrimoine * Le Cercle + + Vidéos + Livres + Abécédaire Menu footer * Le Cercle Les Echos * Aide * Nous contacter * Charte d'utilisation * C.G.U/C.G.V Sites web * Les Echos * Investir * Enjeux Les Echos * Capital Finance * Les Echos Entrepreneur * Bilansgratuits * Eurostaf * Conférences * Salon des Entrepreneurs * Les Echos de la Franchise * L'Institut Les Echos * Les Echos Formation * Série limitée * Les Echos ePaper * LeCrible.fr * Radio Classique * Connaissance des Arts * La Fugue # Page d'accueil Les Echos Le Cercle Rechercher sur le cercle _______________ Recherche (_) Mots-clés (_) auteur Accueil * Politique + Élections 2012 + Vie politique * Économie& Société + Politique éco & Conjoncture o Politique économique o Conjoncture o Monnaies & Taux o Fiscalité o Territoires o Agriculture o Autres + International o Europe o Amériques o Asie o Afrique o Autres + Société o Diversité o Justice o Droit o Éducation o Autres + Social o Emploi o Relations sociales o Retraites o Temps de travail o Santé o Autres + Immobilier + Recherche & Innovation o Recherche o Innovation o Urbanisme o Intelligence économique o Autres + Énergies & Environnement o Énergies classiques o Énergies renouvelables o Environnement o Développement durable o Autres + Assos & Fondations + Recherche éco + Dossiers spéciaux o Bilan 2010 o Journées de l'Eco * Les Economistesde Project Syndicate + Joseph E. Stiglitz + Nouriel Roubini + Kenneth Rogoff + J. Bradford DeLong + Jeffrey D. Sachs + Dominique Moïsi + Autres auteurs * Entreprises& Marchés + Finance & Marchés o Finances o Banques & Assurances o Bourse o Énergies & Matières premières o Autres + High Tech & Médias o Internet o Mobilité o Informatiques o Médias o Journalisme o Autres + Industrie o Automobile o Défense o Chimie & Pharmacie o Autres + Management o RH o Organisation o Autres + Services o Distribution o Transports o Autres + Dossiers spéciaux o Bilan 2010 o La Coulisse des marchés + Stage d'été * Entrepreneur + Création d'entreprise + Social RH + Fiscalité + Juridique + Compta-finances + Marketing + Internet + Développement + Innovation + Patrimoine * Le Cercle + + Vidéos o Les Echos o Les Echos Conférences o Impact o Vieuws o MyDsi-TV o universcienceTV o Autres + Livres o Critiques o Bonnes feuilles + Abécédaire o A o B o C o D o E o F o G o H o I o J o K o L o M o N o O o P o Q o R o S o T o U o V o Y o Z Le Cercle + * Livres * Bonnes feuilles Imprimer Envoyer à un ami Tweet 13/01/2011 | Livre | Bonnes feuilles | Lu 5125 fois | aucun commentaire "Le retrait de l'Etat", de Susan Strange LE CERCLE. Préface de "Le retrait de l'Etat" (Temps Présent, 346 pages, 35 euros). Écrit par Livre Livre Voir son profil Ses 3 derniers articles * 30/03/2011 | 11:06 "Quel avenir pour le capitalisme?" de Jean-Jacques Lambin * 01/02/2011 | 17:44 "Antoine Bernheim, le parrain du capitalisme français", de Pierre de Gasquet * 28/01/2011 | 17:32 "La France ?!", de P. Datausse, R. Datausse, B. Mathieu, V. Mathieu Tous ses articles Les frontières territoriales des États ne coïncident plus avec l’étendue ou les limites de l’autorité politique sur l’économie et la société : telle est l’hypothèse fondamentale — apparemment sans grande originalité — sur laquelle repose ce livre. Dans States and Markets, antimanuel antérieur destiné aux étudiants en économie politique internationale, j’ai défini un cadre simple pour analyser, selon quatre catégories essentielles, la répartition des prérogatives dans la société mondiale. Le pouvoir sur les autres, et sur l’ensemble des valeurs du système, est exercé dans et hors des frontières par ceux qui sont en mesure d’assurer ou de menacer la sécurité ; par ceux qui peuvent accorder ou refuser le crédit ; par ceux qui contrôlent l’accès à la connaissance et à l’information, et sont à même de définir la nature du savoir. Enfin et surtout, il y a la structure de production, dans laquelle se décide ce qui va être produit, où et par qui, et à quelles conditions. Tous ces détenteurs de pouvoir débordent les lignes souvent arbitraires délimitant sur les cartes l’autorité territoriale de chaque État. Si l’autorité politique d’un État particulier exerce encore un certain pouvoir structurel sur votre sécurité, elle n’est plus seule à assurer ou à menacer celle-ci. C’est encore plus vrai de l’organisation financière de l’économie politique internationale. Un jeune trader magouilleur est capable, par ses arbitrages insuffisamment surveillés à Singapour, de provoquer la faillite de sa banque britannique, Barings^[1]. Un de ses homologues japonais, travaillant à New York pour Daiwa, peut accumuler des pertes de plus d’un milliard de dollars, et contraindre ainsi sa banque à cesser ses activités aux États-Unis. Les failles des réglementations adoptées par les principales banques centrales depuis le milieu des années 1970 semblent permettre à des opérateurs privés d’agir largement au mépris de ces autorités de tutelle. De même, il y a longtemps que les États territoriaux ont perdu la maîtrise qu’ils ont pu avoir sur la production de biens et de services à l’intérieur de leurs frontières, comme sur la création, l’accumulation et la distribution de la connaissance et de l’information. Cette grille simple remettait fondamentalement en question tous les enseignements et les recherches en relations internationales et en économie politique, qui continuaient à privilégier les tractations entre gouvernements sur les échanges internationaux de biens et de services, sur les taux de change et le contrôle des banques, ou sur les investissements étrangers. Selon ces conceptions, en économie « politique » ce dernier qualificatif ne concernait que les décisions des États, et nullement les activités et stratégies des acteurs non étatiques du système mondial. Les sociologues adoptaient plus volontiers une telle perspective structurelle, également développée par Anthony Giddens, qui avait forgé auparavant le terme plutôt maladroit de « structuration » (Giddens, 1979, 1985). Cette notion était également implicite dans les travaux de Robert Cox (Cox, 1987). La notion de pouvoir structurel dans la politique, la société et l’économie mondiales a permis d’affranchir l’analyse de l’économie politique internationale de la prétendue tradition réaliste dans les études des relations internationales. Malheureusement, le titre — States and Markets — était mal choisi. Il obscurcissait la thèse — clairement exposée dans l’ouvrage —, selon laquelle, sur les quatre formes de pouvoir structurel décrites et analysées, les États ne jouaient un rôle majeur que dans l’une d’elles — la sécurité —, et même alors avaient souvent besoin du concours d’autres États. Dans tous les autres domaines, c’étaient des autorités non étatiques qui déterminaient largement les décisions. Markets and Authorities aurait été un titre plus judicieux. Ce livre prolonge et développe ces mêmes idées sur le pouvoir et les relations transnationales qui caractérisent la scène mondiale contemporaine. Ces idées avaient en fait leur source plus amont que dansStates and Markets. Elles avaient jailli au cours d’un projet de recherche sur les relations transnationales — financé pendant trois ans par la Fondation Ford — que j’avais dirigé à Chatham House au milieu des années 1970. J’avais pour collègues Marcello de Cecco et Louis Turner. Marcello a développé quelques idées neuves sur la monnaie et la finance internationales que, avec une concision caractéristique, il a exposées dans un article fondateur d’International Affairs^[2] ; Louis a travaillé sur l’industrie pétrolière mondiale — sujet brûlant à l’époque — et a écrit un livre^[3]. Quant à moi, j’ai publié deux articles, l’un général et vaguement théorique, l’autre spécifique et empirique^[4]. Ce dernier m’apparaît aujourd’hui comme le précurseur du présent volume, car il constatait qu’une série d’autorités non étatiques exerçaient un pouvoir structurel, en déterminant les dispositions selon lesquelles le commerce maritime fonctionnait, était réglementé et rémunéré. Il montrait comment les risques et les perspectives, les coûts et les profits étaient partagés par les acteurs de l’industrie transnationale du commerce maritime, qu’il s’agisse des affréteurs ou des compagnies maritimes, des travailleurs ou des régulateurs. Le moindre de ces protagonistes n’était pas — alors comme aujourd’hui — le secteur de l’assurance internationale, et notamment le cartel de compagnies maritimes organisées en fédération. (Pour une mise à jour de ces deux analyses, voir les chapitres ix et x du présent ouvrage.) Au cours des deux décennies écoulées depuis ce projet de Chatham House sur les relations internationales, il m’apparaît que les pouvoirs de la plupart des États ont encore décliné, si bien que leur autorité sur les populations et les activités de celles-ci à l’intérieur de leurs frontières territoriales s’est davantage affaiblie. À l’inverse, les autorités non étatiques interviennent de plus en plus dans la vie et les activités de leurs citoyens. Ce livre s’efforce d’expliquer — à l’aide d’exemples — comment et — par une analyse théorique — pourquoi on en est arrivé là. Tout le monde, assurément, ne partagera pas ma prémisse selon laquelle l’autorité de l’État — à la notable exception des États-Unis d’Amérique — s’est réduite ces dernières années. L’intrusion des gouvernements dans notre vie quotidienne est manifestement plus grande aujourd’hui qu’un siècle auparavant. Des lois et des règlements administratifs régissent désormais la durée du travail, la sécurité sur les lieux de travail et dans les habitations, sans parler du comportement des citoyens sur la route. Les écoles et les universités sont toujours plus soumises aux décisions des ministères de l’éducation. Il faut obtenir l’aval de toutes sortes de responsables avant de commencer la construction du moindre bâtiment ou de couper un arbre. L’inspecteur d’une administration — visiteur jadis très exceptionnel (et parfois objet de ridicule) — est devenu un personnage familier voire redouté. Toutes ces interférences de l’État ont un prix, lequel se traduit par les diverses contributions qu’il prélève sur l’économie, sur le travail de chacun d’entre nous. En témoigne la part du produit intérieur brut que s’arroge l’appareil étatique : aujourd’hui jusqu’à soixante pour cent du revenu national, contre moins de la moitié de ce chiffre naguère encore. La « réforme », ces temps-ci, a toutes les chances de signifier amputer les activités de l’État, réduire l’Administration et exiger d’elle une gestion rigoureuse et des économies, alors qu’il n’y a pas si longtemps cela aurait voulu dire exactement le contraire : recourir à l’autorité du gouvernement pour imposer un comportement réglementé et plus humain à l’ensemble des affaires et du secteur privé. Dans ces conditions, comment peut-on proclamer un retrait de l’État, un déclin de son autorité à l’intérieur de ses frontières territoriales ? La réponse, exposée plus en détail au chapitre v, ne concerne pas la quantité d’autorité exercée par les États de la plupart des pays, mais la qualité de cette autorité. Elle constate l’échec de la plupart des gouvernements à exercer les fonctions fondamentales pour lesquelles l’État en tant qu’institution a été créé : le maintien de la loi et de l’ordre publics, la défense du territoire contre les déprédations d’envahisseurs extérieurs, la garantie d’une monnaie saine pour l’économie, et l’assurance de règles claires, interprétées selon le droit, organisant les transactions entre acheteurs et vendeurs, prêteurs et emprunteurs, propriétaires et locataires. En bref, la nécessité de l’État comme bien public est née avec l’apparition d’une économie de marché développée. Le nationalisme moderne — souvent conçu comme une réalité intemporelle — a largement été la création du capitalisme moderne. L’économie de marché ne pouvait pas fonctionner convenablement sans le cadre politique procuré par l’État. Les sentiments nationaux d’identité et de fidélité ont fourni le ciment assurant la cohésion sociale du cadre politique. Là où ils existaient avant la naissance d’une économie capitaliste, les États territoriaux n’étaient pas tant un bien public que l’apanage privé des puissants^[5]. L’idée même d’un contrat social n’aurait pu être conçue sans la nécessité économique d’une coopération civique entre l’État et la société. L’autre hypothèse implicite que je fais en rédigeant ce livre est que la transformation de l’économie politique internationale n’a jusqu’ici pas été décrite et évaluée convenablement par la plupart de mes collègues chercheurs universitaires en sciences sociales. On en trouvera la preuve dans le chapelet de termes vagues et nébuleux qui reviennent à tout propos dans la littérature spécialisée, mais dont la signification précise est rarement, sinon jamais, clairement définie. Le pire de ceux-ci est le mot « globalisation », qui peut se référer à n’importe quoi, depuis l’Internet jusqu’au hamburger. Trop souvent, c’est un euphémisme poli pour l’américanisation continue des pratiques culturelles et des goûts en matière de consommation. L’expression beaucoup plus ancienne d’« interdépendance » dissimule de même la réalité d’une dépendance asymétrique. Sans doute nombre des auteurs qui l’invoquent, depuis que l’économiste Dick Cooper l’a lancée dans le titre d’un livre à la fin des années 1960 (Cooper, 1968)^*, reconnaissent-ils explicitement que le préfixe « inter » n’exprime pas suffisamment l’inégalité de la dépendance entre les parties. Néanmoins, son usage quotidien sert souvent à atténuer, sinon à dissimuler, la réalité des relations, les réalités brutales du pouvoir structurel sur d’autres États et d’autres sociétés. L’« interdépendance » est très semblable, à cet égard, au substantif « multinationale ». Celui-ci aurait été forgé au début des années 1960 par le service des relations publiques d’International Business Machines pour camoufler — ou du moins tenter de faire oublier — le fait qu’IBM était une entreprise américaine, même si elle cherchait à accéder au marché de nombreux pays dans le monde entier. Elle n’était en aucun sens « multinationale », si ses opérations l’étaient. Je ne suggère pas que Cooper a lui aussi délibérément employé le mot interdépendance pour cacher le fait que la coopération intergouvernementale, qu’il disait nécessaire au maintien de la prospérité de toutes les économies industrielles avancées, profitait davantage aux États-Unis que, par exemple, à la Suisse ou à la Suède. Il n’en était pas moins vrai que les Américains, en tant que gardiens du feu nucléaire et donc de la sécurité de l’alliance des pays riches, se réservaient le droit de décider quand bon leur semblerait, avec ou sans consultation, d’user de la puissance militaire ou d’en brandir la menace. Le dernier de ces euphémismes dont l’usage s’est insinué dans le langage commun — même si nous n’en sommes pas dupes — est la formule « gouvernance globale ». D’innombrables organismes se consacrent désormais à l’étude de la gouvernance globale. On trouve l’expression dans le sous-titre de livres, et il y a même une revue qui s’intitule ainsi. Ce qu’on entend généralement par là, c’est la coopération et l’harmonisation, ou la standardisation, des pratiques entre les gouvernements d’États territoriaux, la plupart du temps via une bureaucratie internationale. La conception implicite traduite par les deux mots « gouvernance » et « globale » est que le pouvoir est exercé à l’échelle mondiale par une autorité mondiale. Mais le fait est, comme nul spécialiste des organisations intergouvernementales ne l’ignore, que les limites et la nature du pouvoir décisionnel de toute administration intergouvernementale sont fixées par le plus puissant de ses Étatsmembres. L’organisation internationale est avant tout un outil du gouvernement national, un instrument pour la poursuite de l’intérêt national par d’autres moyens. La plupart des analyses des systèmes internationaux escamotent — sans doute inconsciemment — cette conception élémentaire des réalistes à l’ancienne mode. Trop souvent un tel système est présenté comme la simple conséquence d’un processus d’harmonisation, par lequel des États coordonnent leurs intérêts communs. On en minimise l’élément de puissance. En réalité, nombre d’organisations internationales ne sont pas tant le résultat d’un rassemblement d’égaux que le fruit d’une stratégie élaborée par un pays dominant, ou occasionnellement par un petit groupe de grandes puissances. Il est parfois nécessaire de négocier avec les représentants des États membres moins importants. Mais le blocco storico ainsi constitué par ces marchandages entre la nation principale et ses clients n’est en fait — comme l’a montré à juste titre la critique néo-gramscienne — qu’un mode subtil d’hégémonie politique. Jusqu’aux secrétariats des institutions internationales concernées dont le comportement subliminal vise à administrer un « ordre » international qui n’a rien de neutre, pas plus dans ses intentions que dans ses conséquences (voir infra, chapitre xi). Je m’inscris en faux contre cette vision orthodoxe pour souligner que la politique est plus vaste que l’action des politiciens, et que le pouvoir peut être exercé — et l’est quotidiennement — par des autorités non étatiques aussi bien que par les gouvernements. Cette vision elle aussi s’inspire fortement de travaux antérieurs. Notamment de Rival States, Rival Firms, écrit en étroite collaboration avec John Stopford. Nous y démontrons que la politique économique des pays étudiés avait été déterminée par une diplomatie triangulaire entre États, États et entreprises, et entre entreprises. Certains de ces marchandages diplomatiques avaient été conclus à l’intérieur des pays, et ressemblaient donc à de la « politique intérieure ». D’autres, négociés entre représentants de plusieurs gouvernements, semblaient relever de la « politique internationale ». Et d’autres encore, mis au point par les seules entreprises, pouvaient être qualifiés de « politique transnationale ». Même si, parce qu’il se fondait sur des données empiriques puisées dans trois pays en voie de développement — le Brésil, la Malaisie et le Kenya —, l’ouvrage semblait traiter de développement économique comparé, il était en fait né de la conviction commune qu’on ne pouvait pleinement comprendre ou analyser la politique internationale sans s’intéresser au monde des affaires au niveau international, et, à l’inverse, qu’on ne pouvait pleinement comprendre le monde des affaires et du management sans étudier la politique au niveau international et national. Mais ces idées de Stopford et de Strange remettaient fondamentalement en cause l’exclusivisme des « disciplines » et des sous-disciplines des sciences sociales. Elles niaient qu’il pût exister une distinction essentielle entre les politiques intérieures des États et la politique internationale entre les divers pays, ou que l’on pût analyser les économies nationales en dehors de l’économie mondiale. Elles remettaient sérieusement en question la spécificité qu’invoquaient les professeurs de relations internationales depuis les années 1930. Je suis convaincue que le nouveau réalisme de notre analyse des stratégies des grandes entreprises et des politiques de développement des États oblige à étudier de près le pouvoir qu’exercent d’autres autorités que les États. Non seulement ces organisations provoquent des changements structurels dans la production mondiale, dans la technologie et dans la mobilité des capitaux, mais elles continuent à limiter les possibilités offertes aux États et aux individus dans l’économie politique internationale. Ce nouveau réalisme — formule qu’emploie également l’analyste chevronné des affaires internationales qu’est Peter Drucker pour décrire les changements techniques et organisationnels radicaux du passé récent (Drucker, 1991) — est très différent du néo-réalisme qu’invoquent les spécialistes des relations internationales. Ce dernier ne fait qu’ajouter des sujets nouveaux aux attributions de la diplomatie entre les États et de nouveaux petits rôles aux grands acteurs de la politique internationale. Pour lui, l’État et ses intérêts restent encore et toujours au centre de la scène. C’est ce toujours que je trouve désormais inacceptable, et qui me fait croire que je suis enfin parvenue à me séparer définitivement des méthodes des relations internationales en tant que discipline. Voilà plus d’un demi-siècle que j’y participe, comme étudiante, journaliste et professeur. Mais je ne peux plus revendiquer un intérêt particulier pour la politique internationale si celle-ci est définie comme un domaine différent d’autres catégories de la politique, considérant l’État comme la seule unité d’analyse, et la société internationale des nations comme la problématique principale. Il n’est pas question de nier l’importance de bien connaître l’histoire politique internationale. Mais il faut être tout aussi informé de l’histoireéconomique mondiale. De même que la pratique des grands théoriciens politiques est incomplète sans une maîtrise égale des grands théoriciens de l’économie. Et pour ce qui est de l’avenir prévisible, j’y ajouterais les bases de la politique intérieure des États-Unis, ainsi que, peut-être, du Japon et de l’Allemagne. En résumé, on ne peut échapper à la multidisciplinarité pour comprendre les changements et les enjeux de l’économie politique internationale. La géographie, la démographie, la sociologie, le droit, l’anthropologie ont tous de précieuses contributions à apporter. Sur bien des questions, connaître les principes à l’origine de l’innovation technologique n’est pas seulement utile, mais indispensable. En disant adieu aux « relations internationales », je suggère seulement que notre époque ne nous permet plus, dans les sciences sociales, le confort de la spécialisation cloisonnée, et que, malgré toutes les difficultés, il faut s’efforcer à la synthèse et au mélange, quelle que soit l’imperfection probable des résultats. L’autre message que j’espère implicite dans ce livre est l’impossibilité de séparer la théorie de la recherche empirique. Derrière le choix des « faits » tirés des données empiriques, il y a toujours une théorie, explicite ou non. Et la théorie, consciemment ou non, ne naît pas d’abstractions, par une sorte de culture hydroponique intellectuelle, dans laquelle les théories, telles des plantes, pousseraient hors du sol, en plongeant leurs racines dans une eau enrichie de quelques minéraux. Comme les plantes dans la nature, les théories et les explications croissent dans l’humus des observations de la réalité. Ces observations peuvent ne pas apparaître « scientifiques », au sens où une expérience chimique peut être objective. Mais elles ne sont pas inventées non plus. Se plonger dans les détails pratiques d’une technique, ou dans les processus de décision stratégique des entreprises ou des ministères, est une bonne façon de mettre à l’épreuve les abstractions de la théorie, quitte à modifier celle-ci ou à élaborer des schémas d’explication différents. En outre, illustrer une théorie ou une hypothèse par une situation concrète permet souvent d’expliquer plus clairement son idée centrale. C’est en partie le sens de mes descriptions assez hétéroclites d’autorités non étatiques et de la façon dont elles affectent les institutions, dans la partie II du livre. Sans doute ont-elles été un peu choisies au hasard, au gré de mon intérêt personnel, mais elles sont censées illustrer les propositions théoriques énoncées dans les chapitres précédents. J’espère sincèrement que ces exemples inciteront de jeunes chercheurs à entreprendre des travaux plus innovants — théoriques et empiriques — sur les acteurs non étatiques de l’économie politique internationale. Ce sont des sortes de poteaux indicateurs, qui ne désignent pas tant des chemins battus que des sentiers disparaissant dans la forêt mystérieuse de l’inconnu. Je ne sais pas trop où ils conduiront. Telle est la nature de l’exploration — et son attrait pour les aventuriers de la pensée. J’ai reçu pour écrire ce livre le précieux soutien du Conseil de la Recherche de l’Institut universitaire européen de Florence, où j’ai passé quatre ans, de la fin de 1988 à la fin de 1992. Pendant ce séjour, j’ai disposé de beaucoup plus de temps pour lire que je n’en aurais jamais eu dans une université britannique. Et j’y ai bénéficié de généreux crédits pour inviter à l’Institut de nombreuses âmes sœurs pour commenter mon premier ballon d’essai. Leurs réflexions et celles d’autres collègues et d’étudiants, trop nombreux pour que je les cite personnellement, ont été inestimables. Si je ne les mentionne pas nommément, c’est que je crains d’oublier quelqu’un dont une remarque en passant aurait été inconsciemment incluse dans les pages qui suivent. Pour le chapitre sur les mafias, j’ai bénéficié de la savante collaboration de Letizia Paoli, sans laquelle je n’aurais jamais osé l’entreprendre. Pour celui sur les télécommunications, Michael Hepburn m’a fourni des éléments des plus utiles. Sheetal Mehta et lui m’ont également prodigué sans compter leur aide pour la bibliographie. Je ne saurais jamais assez remercier Judy Weedon, à la London School of Economics, et Maureen Lechleitner, à Florence, qui ont assuré mon secrétariat avec un savoir-faire, une efficacité et un dévouement exemplaires. ©TempsPrésent Note sur l'auteur Considérée dans le monde anglo-saxon comme l’un des meilleurs spécialistes mondiaux des relations internationales, fondatrice de l’économie politique internationale, Susan Strange a tiré sa révérence en 1998 à l’âge de 75 ans. Cette Anglaise iconoclaste, qui débuta sa carrière dans le prestigieux The Observer – dont elle fut la plus jeune correspondante à la Maison Blanche, puis à l’ONU – s’imposa rapidement comme l’une des plus fines analystes du monde contemporain _______________________ [1]La récente affaire Kerviel – qui vit la condamnation d’un jeune trader de la société générale, jugé responsable, à hauteur de 4,82 milliards d’euros, des pertes de la banque découvertes en janvier 2008 – porte ainsi à de nouveaux sommets les pertes qu’un seul individu est aujourd’hui capable de générer à l’insu d’une des plus vieilles et des plus puissantes institutions financière du monde. (N.d.E.) [2]M. De Cecco, “International Financial Markets and U.S. Domestic policy since 1945”, International Affairs, juillet 1976. [3]L. Turner, Oil Companies in the International System, Allen and Unwin pour RIIA, 1978. [4]S. Strange, “Transnational Relations” et “Who Runs World Shipping?”, International Affairs, juillet 1976. [5]La conception du territoire étatique comme propriété privée s’est perpétuée jusqu’au xx^e siècle. Avant d’obtenir l’indépendance, le Congo belge était réputé propriété personnelle du roi des Belges. Le sultan de Brunei et l’émir du Koweït prétendent également que le territoire de leur État respectif leur appartient personnellement, et, dans le cas de ce dernier, que les réserves monétaires nationales sont des actifs privés et n’ont donc pas lieu d’être déclarés au Fonds monétaire international (Strange, 1971). *En français, le mot est d’un usage beaucoup plus ancien, attesté par Littré au xix^e siècle. (N.d.T.) À lire également * Robert Branche Le Neuromonde ou l'incertitude globale * Editions du Palio Extraits du livre "Les Radeaux de feu" * Pascal Ordonneau L'illusion mondialiste: l'économie-reine contre le territoire des nations * Editions L'harmattan Extraits du livre "Peut on encore sauver la France ?" Se connecter pour ajouter un commentaire ADRESSE EMAIL: * ____________________________________________________________ Mot de passe: * ____________________________________________________________ Se connecter Publiez vos articles * S'inscrire * Se connecter Le Cercle * Mot de passe oublié * Mode d'emploi Les économistes de Project Syndicate Le Cercle Les Echos sur Twitter Tweets de @CercleLesEchos Aujourd'hui, les articles les plus... * …lus * …commentés * Hicham El Moussaoui | Afrique| Projet de loi de finances 2014 au Maroc : une austérité en trompe l’œil * Thibault Celier et Joackim Le Goff | Médias| Tribune Publicité et télévision : plus que des contacts, des expériences * Les Journées de l'Economie | Journées de l'Eco| Comment évaluer la "richesse" de l'économie sociale et solidaire ? * Nadia Tebourbi | RH| Tribune Et si l’émotionnel, à travers le rire, menait à la performance ? * Edouard-Nicolas Dubar et Frédéric Milgrom | Distribution| Tribune Croître dans la distribution : réussir face aux "nouveaux barbares" (2/2) * Pascal Ordonneau | Europe| Tribune | 28 commentaires L’Allemagne est-elle responsable de la conjoncture européenne et mondiale ? * Edouard Tétreau | Politique économique| Tribune | 15 commentaires Qui veut encore de la France de Martine Aubry ? * Edouard-Nicolas Dubar et Frédéric Milgrom | Distribution| Tribune | 15 commentaires Croître dans la distribution : réussir face aux "nouveaux barbares" (2/2) * X | Politique économique| | 11 commentaires La France partage la même chambre d’hôpital que la Grèce, le Portugal, l'Espagne et l'Italie ! (2) * X | Politique économique| | 10 commentaires La France partage la même chambre d’hôpital que la Grèce, le Portugal, l'Espagne et l'Italie ! (1) Abonnez-vous au flux RSS Suivez-nous avec Twitter IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/likebox.php?href=http%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2FLeCercleLesEchos&width=300&colorscheme=light&connections=10&stream=false&header=false&height=260 Plan du site * Politique + Élections 2012 + Vie politique * Économie & Société + Politique éco & Conjoncture + International + Société + Social + Immobilier + Recherche & Innovation + Énergies & Environnement + Assos & Fondations + Recherche éco + Dossiers spéciaux * Les Economistes de Project Syndicate + Joseph E. Stiglitz + Nouriel Roubini + Kenneth Rogoff + J. Bradford DeLong + Jeffrey D. Sachs + Dominique Moïsi + Autres auteurs * Entreprises & Marchés + Finance & Marchés + High Tech & Médias + Industrie + Management + Services + Dossiers spéciaux + Stage d'été * Entrepreneur + Création d'entreprise + Social RH + Fiscalité + Juridique + Compta-finances + Marketing + Internet + Développement + Innovation + Patrimoine * Le Cercle + + Vidéos + Livres + Abécédaire Menu footer * Le Cercle Les Echos * Aide * Nous contacter * Charte d'utilisation * C.G.U/C.G.V Sites web * Les Echos * Investir * Enjeux Les Echos * Capital Finance * Les Echos Entrepreneur * Bilansgratuits * Eurostaf * Conférences * Salon des Entrepreneurs * Les Echos de la Franchise * L'Institut Les Echos * Les Echos Formation * Série limitée * Les Echos ePaper * LeCrible.fr * Radio Classique * Connaissance des Arts * La Fugue # #RSS 2.0 RSS .92 Atom 0.3 Rézonances » Flux Rézonances » Flux des commentaires Rézonances » Comment Twitter et Facebook américanisent la liberté dâexpression française Flux des commentaires Facebook : son nouvel algorithme, son ciblage, et notre ligne éditoriale Acheter des followers sur Twitter : le comment et le pourquoi décrypté par « Le Huffington Post » ← Facebook : son nouvel algorithme, son ciblage, et notre ligne éditoriale Acheter des followers sur Twitter : le comment et le pourquoi décrypté par « Le Huffington Post » → 19 octobre 2012 Comment Twitter et Facebook américanisent la liberté dâexpression française Tweeter Depuis quelques semaines, on assiste à une série de dérives autour de propos discriminatoires sur les réseaux sociaux. Si le phénomène n'est pas nouveau, il gagne en ampleur et en exposition. Les auteurs de ses propos s'abritent principalement derrière l'humour et la liberté d'expression. Capture d'écran du hashtag #Unbonmusulman sur Twitter. Crédit : Mehdaax #UnBonJuifx-( twitter.com/CosaNostraAmli⦠â J U L I ABOND JR(@CosaNostraAmlia) October 14, 2012 Adoption d'enfant par homo. Et les champs Elysées en avenue naturiste ? Si tu as idée bien tordue, tu peux même être cadre au PS #hollande â altea69 (@altea691) October 18, 2012 Seulement, en France, notre liberté d'expression est encadrée par des lois. Dans la Déclaration universelle des droits de l'homme, il est inscrit que : "Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions." Mais il est aussi indiqué qu'elle connaît certaines limites, précisées par la loi. En effet, cette liberté peut subir des restrictions dans des cas de diffamation, d'insulte, de discrimination raciale, de négationnisme, d'incitation à commettre un crime, de menace, de propagande de méthodes pour se donner la mort. Mais aussi pour défendre des droits de propriété intellectuelle et l'enfance. Dans des pays comme les Etats-Unis, cette liberté est quasiment totale. Le 1^er amendement de la Constitution américaine précise que : "Le Congrès ne fera aucune loi pour conférer un statut institutionnel à une religion, [aucune loi] qui interdise le libre exercice d'une religion, [aucune loi] qui restreigne la liberté d'expression, ni la liberté de la presse, ni le droit des citoyens de se réunir pacifiquement et d'adresser à l'Etat des pétitions pour obtenir réparation de torts subis (sans risque de punition ou de représailles)." Il est donc possible de faire partie d'un groupe néo-nazi ou de porter un t-shirt explicitement raciste sans être inquiété légalement. Si la police fédérale surveille de près ce genre de groupe, elle n'agit pas tant qu'il respecte la loi et ne fait qu'exprimer ses idées. Crédits : JAMIE SABAU / GETTY IMAGES Une charte ne fait pas office de loi Avec le rapprochement des peuples et des idées qu'a provoqué Internet, la définition de la liberté d'expression s'est globalisée, adoptant tacitement la version américaine.  Tout comme les séries américaines altèrent notre vision de la justice française. Ce phénomène s'est accéléré depuis quelques années avec l'émergence de réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter. Créés par Mark Zuckerberg et Jack Dorsey, les deux sites ont une charte d'utilisation basée sur la loi américaine et le 1^er amendement. Là où il n'existait aucune charte d'utilisation pour Internet (hormis, bien entendu, le respect de la loi), on donne aujourd'hui de nouveaux "droits" et de nouvelles "règles" aux utilisateurs de ces réseaux. Même si ces chartes ne remplacent pas la législation, elles infléchissent le comportement des internautes. D'autant plus quand on sait que Facebook est utilisé par plus d'un milliard d'internautes dans le monde, selon les derniers chiffres de Mark Zuckerberg, et environ 26 millions en France, selon les derniers chiffres Nielsen. Petit à petit, la notion de liberté d'expression française que possède les internautes est éclipsée et remplacée par une qui se veut plus large, plus permissive. Comment s'étonner alors de voir le nazisme banalisé sur Twitter ? De voir des échanges de propos racistes dans des commentaires Facebook ? De voir un concours de blague sur les Juifs déraper en succession de propos antisémites ? En ne faisant rien pour tempérer ce genre de propos, Facebook et Twitter nous encouragent directement à nous exprimer "totalement et sans contrainte", favorisant ainsi ces comportements. Pire, les personnes tenant des propos contrevenant à la loi française (discrimination raciale, insulte, diffamation, menace...), ne comprennent même plus pourquoi ils n'auraient pas le droit de les exprimer, criant à la censure dès qu'une modération est faite ou qu'une plainte est déposée. Des recours perçus comme répressifs Bien sûr, il existe des recours : Facebook, comme Twitter, écoute généralement les demandes des gouvernements, des tribunaux ou des associations sur ce sujet. Les utilisateurs peuvent également signaler des propos ou des groupes offensants. Et un utilisateur peut faire l'objet d'une plainte s'il tient des propos illégaux. >> Lire : "#UnBonJuif : après les plaintes, quels risques juridiques pour Twitter et ses utilisateurs ?" Mais ce ne sont que des solutions a posteriori, perçues comme répressives par les utilisateurs et qui ne sont pas toujours logiques. Facebook répond aussi favorablement à une demande de censure d'une image représentant un tableau de nu qu'au signalement d'un groupe islamophobe. De plus, elles ne permettent pas de rappeler aux internautes français que si la République française est fondée sur des notions de liberté, elle l'est tout autant sur le respect de l'autre. Faut-il pour autant faire de nouvelles lois ? Non, juste nous rappeler pourquoi ces restrictions existent. Flavien Hamon Tweeter Cette entrée a été publiée dans La chronique du SME, avec comme mot(s)-clef(s) débats, facebook, Liberté d'expression, twitter. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien. | Alerter | ← Facebook : son nouvel algorithme, son ciblage, et notre ligne éditoriale Acheter des followers sur Twitter : le comment et le pourquoi décrypté par « Le Huffington Post » → 115 commentaires à Comment Twitter et Facebook américanisent la liberté dâexpression française 1. Merci pour cet article particulièrement pertinent. Le deuxième volet de cette américanisation est la diffusion d’une morale particulière où la pornographie voire la simple nudité sont bannis (cf. ouverture de la fin de l’article ou l’interdiction faite par Apple de soumettre des applis contenant des nus). Au final, ces sites sont quand même obligés de fixer une limite (au-delà de laquelle il y a par exemple toujours la pédopornographie) et ils le font selon les principes moraux américains. Rédigé par : Bertrand | le 19 octobre 2012 à 14:00 | Répondre | Alerter | + Décidément, il est interdit de répondre à Bertrand….. Rédigé par : Franchouillard | le 19 octobre 2012 à 17:38 | Répondre | Alerter | o Si, il faut. Comme tout le monde, il choisit la pédopornographie pour justifier la restriction de la liberté d’expression. C’est idiot. D’une part, prenez un exemple plus simple: vous voulez interdire le contenu criminel, n’est-ce pas? Il suffit de dire que vous voulez interdire les images de meurtre. Cela évite d’ériger la pédophilie en sommet de l’interdit, car il y a toujours des cons attirés par l’interdit. D’autre part, quand les pédophiles se montrent sur internet, il est plus facile de les arrêter. Et moins ils ressentent le besoin de se cacher, plus c’est facile. Lisez ceci: http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2008/12/08/les-pedophiles-sont-sur-le-net-nous-aussi-et-tant-mieux/ Rédigé par : D. | le 20 octobre 2012 à 09:25 | Répondre | Alerter | + Non, ces sites sont des entreprises. Ils fixent des limites qui correspondent a l’attente de leur clientele. Il se trouve que la plus grande partie de leur clientele possede des regles de conduites que certain francais appelent « americaines ». Je vis dans un pays qui n’est ni la France, ni les USA, mais ou les regles d’expressions ressemblent plus a celles des USA que de la France. Mais pour ces sites, voir les problemes de Google en Chine. Les regles n’ont rien a voir avec les « principes moraux americains » (que sont ceux ci? Avez vous deja voyagez aux etats unis? Croyez vous que les principes majoritaires soient les meme a New-York, Seattle, Los-Angeles, New-Orleans ou St Louis?) Rédigé par : sansnom | le 19 octobre 2012 à 22:06 | Répondre | Alerter | o Facebook ne se pose pas de question sur les attentes de sa clientèle en interdisant le nu. Leur service est ouvert aux enfants dès 13 ans. Facebook supprime ce que la loi américaine interdit aux contenus pour enfants de 13 à 18 ans. Rédigé par : D. | le 20 octobre 2012 à 09:34 | Répondre | Alerter | # Aux commentaires précédents. Je m’excuse mais ce sujet est creux, vide, et dénué de tout sens. Vous discutez dans le vide. Provocation. Non. Regardez JUSTE ceci : « ni le droit des citoyens de se réunir pacifiquement » Que pensez-vous qu’ils aient fait de leurs Indignés…? Plus hypocrite qu’un Américain : deux. Rédigé par : yvan | le 20 octobre 2012 à 18:03 | Répondre | Alerter | 2. Tout a fait logique, puisque ce sont des plateformes Americaines. Rédigé par : thomas | le 19 octobre 2012 à 15:00 | Répondre | Alerter | + Je ne dis pas le contraire. Flavien Rédigé par : faq | le 19 octobre 2012 à 15:24 | Répondre | Alerter | 3. Je ne vois pas vraiment le problème de poster un tweet de ce type, du moment qu’il n’y a pas violence qui est faite sur autrui, du moment qu’il n’y a pas par exemple pédopornographie ou viol physique d’une personne. Qui peut dire qu’une blague est « de mauvais gout » ou « raciste » ? Qui peut dire si une personne qui a utilisé ce hashtag est véritablement antisémite, ou si elle a juste voulu faire de l’humour très noir, voire absurde? Si vous arrivez à faire la différence du premier coup d’oeil, chapeau. Les « biens pensants » qui affirment que parce que quelqu’un poste un message qui traite de racisme ou d’homophobie alors il ou elle est forcement en accord avec les idées qu’il ou elle poste et qu’il ou elle est forcement un gros facho en puissance me font un peu peur, au fond. Je pense qu’il faudrait apprendre à dédramatiser les propos et les paroles postés par des tiers, et se focaliser sur les véritables actes de violences perpétrées dans la vraie vie sur les juifs, les gays, les musulmans, etc… Rédigé par : Mir | le 19 octobre 2012 à 15:09 | Répondre | Alerter | + @ Mir Le problème est que la Loi va à l’encontre de votre interprétation, fort heureusement. La banalisation de considérations racistes (même des pseudo blagues ou jeux de mots d’un goût douteux) entraîne toujours une banalisation des actes racistes. La dépréciation des individus commence toujours par les mots. La « libération » de la parole d’extrême droite sous l’ère Sarkozy le démontre (l’histoire des pains au chocolat de Copé, par exemple). Donc, oui, on peut rire d’un mauvais jeu de mot connoté, entre pote, dans une soirée. Ce n’est jamais brillant. Mais le divulguer sur un réseau social est une publication : on entre dans le domaine public. Le fait de publier un propos d’une teneur ne peut être compris autrement que comme une parole raciste. Ceci dit, cela ne doit pas amener à voir du racisme partout et ne dois surtout pas interdire de rire de tout. Il y a une nuance colossale entre la finesse d’Alain Chabat dans la fausse pub de Royal Rabbin et les propos dont on traite ici. L’un est de l’humour, l’autre pas. Rédigé par : Giordano | le 19 octobre 2012 à 15:56 | Répondre | Alerter | o Pourriez vous définir juridiquement la différence entre la « finesse » de Chabat et les propos tenus sur le site Twitter ? Merci d’avance Rédigé par : Piotr | le 19 octobre 2012 à 17:29 | Répondre | Alerter | # J’ai fait une mauvaise blague sur les Belges tout à l’heure dans un espace public : en résumé, j’ai dit que tous les Belges aimaient les frites (généralisation extréme mais bon ça m’a échappé). J’espère qu’il n y a pas de loi Gayssot concernant les Belges sinon je suis coincé Rédigé par : Piotr | le 19 octobre 2012 à 17:47 | Répondre | Alerter | # Un jeu de mots, « Royal Rabbin » et la photo d’un interné dans un camp de la mort pour #UnBonJuif et on doit vous expliquer la différence? Mais à ce point la c’est plus la difference, c’est la vie qu’il faut vous expliquer mon pauvre garçon! Rédigé par : Tss tss | le 19 octobre 2012 à 18:07 | Répondre | Alerter | @ Non, le pauvre garcon n’a pas a se faire expliquer la vie pas un autre etre humain croyant avoir la science infuse. C’est le gros probleme de la loi francaise. Un exemple recent a ete la caracterisation de la guerre Turquie-Armenie en genocide. D’un jour a l’autre, un historien discutant cette idee peut se retrouver attaquer en justice. Quand j’en ai discute en France (je n’y vis pas), les gens avaient tous une idee arretee. Aucun n’etait Armenien ou Turque. Ils etaient tous trop jeunes pour avoir vecu cette guerre. Ils n’etaient pas historiens et n’en avaient jamais entendu parler avant. Mais ils avaient tous un avis. Pas de probleme. Dans tous les pays les gens ont des discussions de bar. Le probleme est qu’en France on en fait des lois. Les francais devraient relire Pascal et Voltaire de temps en temps. La verite est qu’en France il n’y a pas de liberte d’expression. Elle n’est pas dans la constitution. Elle est seulement mentione dans la declaration FRANCAISE des droits de l’homme (et non l’internationale) et celle-ce dit: Tu as le droit de dire ce que tu veux sauf si le gouvernement dit le contraire. Je suis desole, mais c’est la definition d’une dictature. Ca l’a toujours ete. Et a l’etranger, n’en deplaise aux franchouillards fiers dans leur espadrilles, la France n’est PAS considerer comme le pays de la liberte. Elle est consideree comme le pays du fromage, du vin et pour les japonais de Joe Dassin. Toto,Francais, toujours fier de l’etre, qui a voyage 20 ans dans plus de 30 pays, et qui desespere parfois de l’etroitesse d’esprit de ses concitoyens. Rédigé par : sansnom | le 19 octobre 2012 à 22:17 | | Alerter | @ La liberté d’expression en France c’est fini. Remplacée par la liberté de parler comme il faut, par la liberté du consensus. Quelle horreur. Au pays de Voltaire! Rédigé par : Ni Dieu Ni Maitre Ni Pernicieux | le 19 octobre 2012 à 22:45 | | Alerter | @ Si je peux me permettre, Tss tss n’a toutefois pas tout à fait tort. Il existe une différence fondamentale entre un humoriste, qui est une personne publique, et qui intervient sur une scène publique pour tester les limites et jouer avec le feu (certains s’en brûlent d’ailleurs les ailes, cf. Dieudonné – ce n’est plus de l’humour, ni même du mauvais goût mais de l’incitation à la haine – terme juridique, je ne l’invente pas ; d’autres passent au travers parce que la facture est clairement humoristique cf Desproges ou Coluche), donc entre l’humoriste et le quidam quelconque dont je fais partie qui tient des propos sur des plateformes où la jurisprudence estime que ce qui est dit est public. Il y a une différence entre un jeu de mots, un travail sur la langue, une tentative d’humour (même nulle!) et mettre une photo dont la symbolique est ignoble. Je suis étonné d’avoir à en discuter. On peut certes me rétorquer « Y a pas mort d’homme ». C’est vrai, mais à ce titre quelle barrière fixez-vous à l’expression publique ? Aucune ? On peut donc sans risque aucun tenir les propos de Jean-Marie Le Pen et se réfugier derrière « l’humour » ? Et puis il y a des lois qui ne sont pas dénuées de sens – en dépit de ce que peut dire « Sansnom » (la critique est toujours facile du « moi je sais, moi je voyage et vous n’êtes que des ignares enfermés dans votre précarré de certitudes – PS oui, je lis et Pascal, et Voltaire, mais je lui préfère Montaigne quitte à frimer sans raison) ; et je ne souhaiterais pas un pays où le KKK peut défiler et affirmer ses opinions dans la rue. Rédigé par : JB | le 22 octobre 2012 à 14:57 | | Alerter | o La blague sur les frais de port est du même niveau que le Royal Rabbin des nuls, ne vous en déplaise. Rédigé par : Tom | le 20 octobre 2012 à 12:44 | Répondre | Alerter | # Tss tss : heureusement que vous, dans votre savoir infinie et votre supériorité d’esprit qui vous fait savoir ce que pense l’ETRANGER, d’où qu’il soit, n’est ni prétentieux ni arrogant. MOI MOI MOI? tellement plus mieux que tout le monde, etc, etc⦠Rédigé par : ThomasB | le 21 octobre 2012 à 13:22 | Répondre | Alerter | o @Giordano, Je suis d’accord avec vous. En fait, je suis souvent décontenancée par les propos ultra racistes sur yahoo par exemple. Je pense que depuis que les réseaux sociaux existent, cela a mis en évidence ce que pensent réellement les gens puisqu’ils se sentent « protégés » par le fait qu’ils sont assis derrière leur écran. Pseudomymes et avatars ont probablement « libérés » ces personnes et ils s’en donnent à coeur-joie. Donc oui, je suis d’accord, il y a une différence entre le professionnel humoriste (et encore je ne suis pas fan de Dieudonné mais bon, le gars se montre en vrai et assume au moins) et tous ces frustrés (?) anonymes qui se lâchent et tiennent parfois des propos impensables. Pour certains, ce n’est pas grave (Mir ?) pour d’autres comme moi c’est choquant. Mais ce qui est choquant aussi c’est que ceux qui trouvent cela normal (d’exprimer sa haine, son mépris au nom de la liberté d’expression) pensent que ceux qui ne le trouvent pas sont des dictateurs en puissance. Pour moi c’est juste une affaire de respect. Notion en voie de disparition. Totale. :-( Rédigé par : Schaafje | le 23 octobre 2012 à 09:52 | Répondre | Alerter | + Mir, Tout ceci n’est qu’un point de vue. Dans certaines cultures, tout ce qui est dit est pensé. De même que pour certains le second degré n’existe pas. Un autre exemple qui fait écho à ce que vous dites: Une des formes du harcèlement moral dans les couples (cf. MF Hirigoyen) est par exemple de taquiner méchamment sa partenaire en lui disant ensuite: « Mais c’est pour rire, tu n’as pas d’humour, tu prends tout au premier degré ». Vous voyez où je veux en venir ? Ceux qui prétendument font des blagues sur les juifs ou les musulmans, en fin de compte se cachent peut-être derrière un soit-disant 4ème degré mais expriment selon certains le vrai fond de leur pensée. C’est là où ça devient dangereux. Tout n’est qu’apparence et on finit un jour où l’autre par pousser quelqu’un au crime. Ne serait-ce déjà que le mépris et la haine que ces propos sous-entendent, ça devrait suffire à les regarder d’un oeil vigilant. Rédigé par : Schaafje | le 23 octobre 2012 à 09:24 | Répondre | Alerter | 4. J’aimerais savoir pourquoi mon commentaire a été effacé? Je n’étais ni violente, n’ai insulté personne, et j’ai juste donné mon avis sur la question. Rédigé par : Mir | le 19 octobre 2012 à 15:16 | Répondre | Alerter | + Bonjour Mir, je ne sais pas, je n’ai pas votre commentaire dans la file des réactions du papier. J’essaye de regarder ça plus en détails. Flavien Rédigé par : faq | le 19 octobre 2012 à 15:25 | Répondre | Alerter | o Merci Rédigé par : Mir | le 19 octobre 2012 à 15:29 | Répondre | Alerter | 5. Si vraiment il y a quelque chose de bien a importer des USA c’est justement cet amendement de la constitution qui donne une reelle liberte d’expression! Dois-je vous rappeler que le president americain actuel s’appelle Barak Obama? Rédigé par : robert | le 19 octobre 2012 à 15:23 | Répondre | Alerter | + 100% d’accord. Vive la liberté d’expression TOTALE. Rédigé par : Angets | le 19 octobre 2012 à 15:46 | Répondre | Alerter | o Le problème c’est qu’en face de la liberté d’expression TOTALE des USA, il y a une police et une justice ultra-repressives pour faire face aux esprits faibles. Je prefère le système francais qui évite les comportementts extrèmes. Rédigé par : Franchouillard | le 19 octobre 2012 à 16:10 | Répondre | Alerter | o Avec une liberté d’expression totale, on peut vous diffamer… Rédigé par : Clément | le 19 octobre 2012 à 16:18 | Répondre | Alerter | # Et on peut repondre a la diffamation. Rédigé par : sansnom | le 19 octobre 2012 à 22:21 | Répondre | Alerter | # Non, car si la Constitution américaine empêche l’Ãtat de légiférer sur ce qui peut être exprimé, en revanche la notion de responsabilité personnelle envers le tort causé à autrui existe bel et bien, et on peut parfaitement être sérieusement condamné pour diffamation ou dénonciation calomnieuse. De plus les motivations haineuses peuvent être considérées comme des circonstances aggravantes pour les crimes. Enfin, le système n’offre aux racistes, contrairement à ce que je lis ici, aucune « tribune ». Pas de financement public de partis politiques marginaux, pas d’élections à la proportionnelle. En pratique les tarés sont des marginaux qui n’ont aucun moyen d’exister médiatiquement tant qu’ils restent dans les clous de leur liberté d’expression. Rédigé par : ElCabri | le 20 octobre 2012 à 04:02 | Répondre | Alerter | @ Sauf lorsqu’ils prennent un flingue et tirent dans le tas⦠Rédigé par : ThomasB | le 21 octobre 2012 à 13:24 | | Alerter | o Non pas d’accord. Donner une tribune au racisme, à l’antisémitisme et la haine de manière générale c’est leur donner les moyens de convaincre les esprits les plus faibles. Donc au final sans limitations, au lieu d’avoir 3 pauvres couillons racistes, on se retrouve avec une foule en furie qui crie « Mort au Juifs! ». Je pense qu’on en a assez soupé en Europe, donc non merci, qu’on fasse taire ses abrutis qui se planquent derrière leurs PC! Rédigé par : Tss tss | le 19 octobre 2012 à 18:17 | Répondre | Alerter | # Et comment on decide de la tribune a donner? On interdit le racisme? L’antisemistisme? La theorie de l’evolution? La promotion de l’avortement? La liberte de parole des femmes? La democratie? Ouvrez un livre d’ecole en provenance du Pakistan, de Chine ou meme du Japon. Vous serez edifiez. Et puis, apres un temps de reflexion, ouvrez les Francais. Et avec un peu de chance vous serez edifiez aussi (indice: L’histoire des XIX et XXeme siecles est tres differente dans les manuels anglais, allemands et suisse compares aux francais. Je ne parle pas de l’economie). Vous etes tellement tous certains de ce qui est bon et juste. Ca doit etre vachement cool d’etre un Francais de France qui sait. Rédigé par : sansnom | le 19 octobre 2012 à 22:26 | Répondre | Alerter | @ Sansnom vous ne seriez pas un peu hors propos ? Parce que mettre sur le même plan le racisme, la théorie de l’évolution ou la liberté de parole des femmes, c’est faire de jolis amalgames… Ou alors on finit par dire que « tout est relatif, c’est super ». Rédigé par : ah? | le 22 octobre 2012 à 15:06 | | Alerter | + J’ajouterais même, pour citer son nom complet : Barack Hussein Obama … Rédigé par : Acaila | le 19 octobre 2012 à 16:13 | Répondre | Alerter | o Les USA ont sur le papier une liberté d’expression totale, qui dans les faits se révèle bien plus restreint par une morale conservatrice plus ou moins dure selon les affiliations politiques et religieuses des individus. J’invite gentiment les fans de la liberté d’expression totale à visionner les clips de campagne des politiciens américains. Les campagnes se font d’abord contre l’adversaire, que sur un programme. Rédigé par : Druss | le 19 octobre 2012 à 17:22 | Répondre | Alerter | # Le premier amendement n’a rien a voir avec la morale religieuse ou autre. Et encore moins avec une campagne presidentielle.Et elle s’exerce chaque jour aux USA. Parfois bien sur ca nous choque. Mais encore une fois on n’a jamais fait disparaitre le racisme en collant des sparadraps sur la bouche. La constitution americaine est aussi imparfaite que pouvait l’etre ceux qui l’ont ecrite, mais elle est simple et lisible en cinq minutes (vous pouvez verifier).Certains peuvent choisir de ne pas s’en servir, mais c’est leur probleme. Et entre nous, vous pensez vraiment que la derniere campagne en France a ete conduite plus sur un programme que contre une personne? Rédigé par : robert | le 19 octobre 2012 à 17:39 | Répondre | Alerter | # Absolument d’accort avec Robert. Druss, allez aux USA. Vous verrez que vous pouvez dire ce que vous voulez, meme si ca va contre les opinions majoritaires americaines. Les candidats a la presidences ne s’amusent pas a ce jeu. Ils veulent une majorite de votes. Comme tous les candidats, dans tous les pays. Donc ils jouent le denominateur commun. Mais les americains peuvent neammoins vraiment dire, ecrire et filmer ce qu’ils veulent. Un Michael Moore n’aurait jamais pu faire ses films en France. Ce qui est marrant quand on voit comment il est devenu l’embleme de l’anti-americanisme pour les francais. Rédigé par : sansnom | le 19 octobre 2012 à 22:31 | Répondre | Alerter | @ « Mais les americains peuvent neammoins vraiment dire, ecrire et filmer ce quâils veulent »: faut pas exagerer non plus, ‘fuck’, ‘shit’ et beaucoup d’autres mots sont censures a la tele americaine, les seins sont floutes, des scenes entieres ‘with explicit content’ sont coupees. Oui l’anti-americanisme primaire existe en France… Ce ne veut pas dire non plus que les US soient necessairement l’exemple a suivre. Pour ce qui est de Michael Moore, c’est un mauvais exemple, il ou un francais auraient pu faire les memes films en France, sans probleme. Par contre, un Jon Stewart ou un Steven Colbert en France ce serait impossible, les medias francais sont lamentables: connivences entre journalistes et politiques, parisianisme, promotion au lieu d’information, de questions et d’analyses. Que ce soient eux, ou des mecs comme O’Reilly, ils ont des parti pris, mais au moins ils les assument. En france, medias asceptises, les journalistes politiques sont des perroquets, les talk shows sont presentes par des leche-culs (Ruquier), des weasels (Fogiel), ou des mecs pas con comme ardisson mais qui au lieu de donner des opinions cree des situations ou ceux qui lui deplaisent se font defoncer par d’autres invites. Le reste des emissions sont des infomerciales pour promouvoir et feliciter des artistes ou des collegues journaleux. Quelle tristesse! Rédigé par : Greg | le 20 octobre 2012 à 05:13 | | Alerter | + OUI la liberté d’expression, n’existe aucunement en France. et je me marre, à lire, les critiques, pour et contre, la liberté, totale et entiére, dont nous disposons aux USA - Evidemment la justice dest sevére, mais le proscrit a autant de droits que n’importe quel richissime. C’est dans la constitution. le pére Mitterand, vous a bien « dupé » tout au long de son mandat. Il muselait la presse. Et vous n’y avez vu que du bleu. Cela ne se serait pas passé aux USA – hypocrisie? someone? Rédigé par : bachilala | le 19 octobre 2012 à 23:46 | Répondre | Alerter | + Je suis aussi 100 % d’accord avec vous. Laissons les racistes s’exprimer librement et étaler leur étroitesse d’esprit, je ne vois pas de meilleur moyen de faire de l’antiracisme. Rédigé par : Thomas Dit-L'homme | le 22 octobre 2012 à 12:23 | Répondre | Alerter | 6. J’ai comme un doute sur les chiffres: 26 millions de français ça fait plus d’un sur deux, en comptant les maternelles, les maisons de retraite, ceux qui demandent à un copain pour envoyer un mail ou passer une annonce sur eBay, ceux qui ne savent pas lire… Je sonde par cercles successifs: dans la famille, dans le village, chez les collègues, les connaissances à la piscine…. Jamais plus de 20% qui ont un profil et pas plus de la moitié de ceux-là qui s’en servent régulièrement. Faites le test autour de vous, mais je crains qu’on retombe dans ce qu’on nous a déjà servi, la première fois que je m’en souviens c’était en 93 pour les électeurs de Balladur, 50% au moins des français mais pas un trouvé dans la rue, mais depuis on a eu le quart ou la moitié de la population sur Caramail, sur MSN, sur MySpace, sur avec un Skyblog… Et tout ça s’est évaporé sans laisser de trace, mieux que le vaporware du bon vieux temps, et d’ailleurs on y croit autant Rédigé par : Bolzano | le 19 octobre 2012 à 15:40 | Répondre | Alerter | + Votre sondage est biaisé car l’utilisation dépend de la tranche d’âge et rien n’interdit de créer plusieurs comptes. En outre, aux dernières nouvelles, nous sommes plus de 60 millions de français et non 50 millions. Donc il y a plus d’un TIERS des français qui sont sur Facebook. Et quand on sait le taux de pénétration de ce réseau sur les ados et les jeunes (que le compte soit exploité ou non) on comprend que ce chiffre est plausible. Rédigé par : Daikyoka | le 19 octobre 2012 à 17:06 | Répondre | Alerter | o En précisant dans votre argumentation qu’on peut avoir plusieurs comptes, vous démontrez bien qu’il n’y a pas au fond 26 millions de Français sur FB, mais, peut-être, 26 millions de comptes ouverts depuis le lancement du réseau. En dédupliquant les doubles-triples-quadruples comptes et en virant les comptes inactifs, je suis également convaincu que le nombre de Français sur FB est très en-deça des chiffres claironnés par le premier réseau social. (le contraire serait quand même surprenant, d’ailleurs) Rédigé par : Thomas Dit-l'homme | le 22 octobre 2012 à 12:18 | Répondre | Alerter | 7. Je ne comprends pas, il n’y a pas de liberté d’expression « américanisée ». Il y a la liberté d’expression ou il n’y en a pas, c’est binaire. Chez nous il n’y a donc pas la liberté d’expression, point à la ligne. Attention je ne défends pas les racistes ou les fous qui disent des horreurs, je les combats. Mais je pense que c’est une erreur de supprimer la liberté d’expression à cause de ces gens là , il faut les laisser s’exprimer et détruire leurs arguments un par un. Cordialement, Rédigé par : arno2244 | le 19 octobre 2012 à 15:42 | Répondre | Alerter | + @ amo2244 Vous confondez tout et c’est bien dommage. Oui, il y a liberté d’expression, ou pas. Seulement la liberté ne peut être de tout pouvoir faire ou dire, fort heureusement pour vous, vos bien, votre personne. Par ailleurs, le fait que ces propos aient été publié, en dépit de leur caractère raciste évident, montre que notre système est, et reste, ouvert. Ici on a bien laissé les gens s’exprimer, et c’est bien notre système (ici judiciaire) qui va faire ce que vous appelez de vos vÅux : « détruire leurs arguments un à un ». Donc le système que vous décriez EST celui que vous appelez de vos vÅux. Rédigé par : Giordano | le 19 octobre 2012 à 16:03 | Répondre | Alerter | o Je ne suis pas sûr de tout confondre, non. Je ne parle pas de la liberté de tout « faire » mais de tout « dire », cela s’applique également pour les pires horreurs. C’est ça la liberté d’expression, il n’y a pas d’exception. Désolé. C’est binaire. On peut débattre et convenir que c’est nécessaire de pénaliser certains propos, je ne suis pas fondamentalement contre mais cela signifie qu’il n’y a pas de liberté d’expression. Les mots ont un sens. Rédigé par : arno2244 | le 19 octobre 2012 à 16:15 | Répondre | Alerter | # Amo2244, les deux vont de pair ! et ce n’est un système binaire ! Cela ne doit pas, et ce n’est pas une exception mais une limite. Le négationnisme n’a pas sa place dans notre société, les propos racistes non plus. Et je maintiens, la publication de ces propos démontre bien une liberté d’expression quasi totale : la loi intervient après coup, non en avant coup. Et je suis d’accord avec Ettesiun sur ce sujet. Cette limite est nécessaire pour le bien être de notre vivre ensemble. Rédigé par : Giordano | le 19 octobre 2012 à 17:11 | Répondre | Alerter | @ Arno2244, Je peux bien comprendre que vous chérissiez la liberté et en l’occurrence la liberté d’expression mais je vous trouve ultra manichéen (on m’a souvent fait le reporche dans le passé je sais de quoi je parle) or là je dois donner raison à Giordano (encore une fois). D’un point de vue philosophique on peut disserter longtemps sur: limiter la liberté d’expression signifie-t-il sa disparition. Je pense que nous ne sommes pas tous d’accord. S’exprimer librement quant cela peut avoir des répercutions criminelles (incitation à la violence/ profération d’insultes envers des catégories sociales, ethniques, réligieuses etc..) n’est pas éthique. Nous souffrons gravement d’un manque de respect les uns envers les autres et si la liberté d’expression encourage ce manque de respect, bah alors le concept même de liberté d’expression n’a plus de sens…. pour moi en tous les cas. Rédigé par : Schaafje | le 23 octobre 2012 à 12:22 | | Alerter | o Giordano : +1 Rédigé par : Tss tss | le 19 octobre 2012 à 18:19 | Répondre | Alerter | + « Il y a la liberté dâexpression ou il nây en a pas, câest binaire. » => Ah bon ? Une liberté qui n’est pas absolue n’existe pas ? Donc en France, comme aux USA,il n’y a pas de liberté de circuler – on n’a pas le droit de rentrer chez des inconnus, pas de liberté d’achat – on ne peut pas acheter d’organes, pas de liberté d’avortement -l’avortement n’est pas autorisé a 8 mois. Non toute liberté doit être limité, à minima pour ne pas empiéter sur celle des autres, et parfois pour des considération morales. non ? Qu’on puisse discuter de la limite à donner a la liberté d’expression, bien sûr, mais de là a dire que la liberté est binaire… je ne suis pas d’accord ! Rédigé par : Ettesiun | le 19 octobre 2012 à 16:27 | Répondre | Alerter | o C’est un point de principe fondamental sur lequel nous ne sommes pas d’accord. On ne peut pas comparer la liberté d’expression avec aucune autre liberté. On ne peut confier à personne la responsabilité de décider ce que chacun peut dire ou ne pas dire. Ou de décider de ce qui est humour ou pas. Il faut combattre les extrémistes et les fous sur leur terrain. Rédigé par : arno2244 | le 19 octobre 2012 à 17:05 | Répondre | Alerter | # Mais votre propos est extrémiste. En « binarisant » la question de la liberté vous extrémisez la question. La vie est faite de nuances, ne vous en déplaise. Rédigé par : Daikyoka | le 19 octobre 2012 à 17:09 | Répondre | Alerter | @ La vie oui. Pas la liberté d’expression, ne vous en déplaise. Rédigé par : arno2244 | le 19 octobre 2012 à 17:23 | | Alerter | + Marrabnt, il ne me semble pas que les Zemmour et autres thuriféraires du néo-politiquement correct soient muselés. Il me semble qu’ils restent très cher payés pour couiner qu’on les empêche de parler⦠Rédigé par : ThomasB | le 21 octobre 2012 à 13:29 | Répondre | Alerter | 8. Bonjour! Je pense que ce problème met finalement en lumière un « problème » plus large dû à la mondialisation par internet: le simple fait que n’importe qui de n’importe quel pays puisse accéder aux services de n’importe quel autre pays. Le souci se pose également pour les droits d’auteurs (si un pays n’en possède pas, ses citoyens peuvent donc mettre en ligne n’importe quel morceau de musique, que des citoyens étrangers pourront illégalement télécharger), le visionnage de films ou TV, le partage d’informations, la vente de produits, la publicité (les pubs mensongères sont interdites en France mais pas partout), l’abus de confiance et la cybercriminalité de manière générale. Finalement, ce qu’il faudrait à mon sens, c’est un corpus législatif international d’Internet. Une tâche terriblement complexe, mais peut-être, un embryon d’Etat mondial?:) L’alternative serait, malheureusement, la fin de l’anonymat… Rédigé par : Hors Service | le 19 octobre 2012 à 15:42 | Répondre | Alerter | + Sur Internet vous laissez des montagnes d’informations pour vous identifier. Le fait que votre nom ne soit pas publique ne signifie pas que les intermédiaires (opérateurs, serveurs, sites, services, etc.) n’ont pas suffisamment d’informations pour permettre aux autorités de vous identifier. La technique des pirates informatiques est de leurrer cet intermédiaire en utilisant d’autres (par exemple un PC infecté, la cible de l’attaque identifiera ce PC infecté, ce point de sortie, comme étant le fautif). Rédigé par : Daikyoka | le 19 octobre 2012 à 17:12 | Répondre | Alerter | o Les informations qu’un site possède sur un utilisateur se limite le plus souvent à son adresse IP, aisément falsifiable avec un proxy… Par ex: un pays met en place la licence globale, donc distribue librement les fichiers musicaux à ses administrés. C’est alors qu’un voisin décide d’utiliser un proxy dudit pays pour se faire passer pour un administré, comme vous le dites. Solutions à cela que je vois: soit identification de l’administré par son numéro de carte ID et autres paramètres (un code, comme en Corée du Sud par ex), soit législation internationale évitant cette situation… Rédigé par : Hors Service | le 19 octobre 2012 à 17:26 | Répondre | Alerter | 9. Bonjour, dans mon commentaire, je tenterai d’être aussi clair que possible sur ce que je pense et sur ce que je ne pense pas. sur un plan purement « législatif » ou « juridique », cet article est tout à fait exact. Tout du moins depuis la loi Gayssot de 1990, je ne connais pas le cadre légal français avant cette date. Cependant, il est dommage que cet article ne (se) pose pas certaines questions : en particulier, les lois encadrant la liberté d’expression afin de lutter contre les discriminations sont-elles efficaces ? Par exemple, en France, la loi Gayssot de 1990, avec le but, louable quoique peut-être naïf (il y a des choses contre lesquelles on ne peut rien avec même avec toute la bonne volonté du monde ; et bien souvent les discriminations en font partie), de vouloir lutter contre les discriminations, a à mon sens permis aux extrémistes de tous poils de se donner un statut de « victimes » et de « diabolisés », les rendant par là même plus « attirants » pour un certain nombre de personnes. Cette même loi aura-t-elle par exemple endigué la progression du Front National, et surtout la progression de ses idées au-delà des limites de son parti dans les années qui suivirent ? Il me semble que non. Alors, certes, aux Ãtats-Unis, il y a des personnes qui se revendiquent ouvertement racistes ou nazis, tandis que chez nous les skins cachent leurs symboles sous leur blouson. Cependant, l’extrême-droite française (principalement le Front National) a au final bien plus de poids et d’influence en France que l’extrême-droite américaine (les skinheads) aux Ãtats-Unis (ne me sortez pas le coup du Tea Party, ils sont créationnistes, et beaucoup d’autres mauvaises choses, mais ne sont pas d’extrême-droite). Par ailleurs, avec ce genre de lois, nous avons pu voir les dérives qui arrivent lorsque quelqu’un tient des propos qui ne sont pas discriminatoires, mais sont interprétés comme tels. Vous l’aurez peut-être deviné, je fais référence à l’affaire Zemmour. Bref, pour ma part, je préfère m’en tenir à la sagesse de la citation apocryphe, qui n’est pas de Voltaire, mais aurait pu l’être, car dans l’esprit de son Åuvre : « je ne suis pas d’accord avec vous, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire ». PS : de l’humour sur ces sujets, pourquoi pas, mais au moins que ça soit drôle (par exemple, les images et citations montrées dans cet article ne le sont pas ; par contre, Michel Leeb peut parfois l’être). Rédigé par : JosephC | le 19 octobre 2012 à 16:10 | Répondre | Alerter | + J’aimerais m’opposer à vous sur un point: l’extrême-droite aux US a au contraire beaucoup de poids d’après moi, et oui, le Tea-Party je le vois comme d’extrême-droite (anti-immigration, valeurs religieuses, famille d’abord, etc…). Rédigé par : Hors Service | le 19 octobre 2012 à 17:28 | Répondre | Alerter | + @ Joseph C – lorsque l’on ne sait pas,grand chose, l’on n’ecrit pas des informations éronées.puisque vous prétendez connaitre les USA et le TEA PARTY, lisez ce qui suit ⢠Limited federal government ⢠Individual freedoms ⢠Personal responsibility ⢠Free markets The Tea Party movement is a grassroots movement of millions of like-minded Americans from all backgrounds and political parties. Tea Party members share similar core principles supporting the United States Constitution as the Founders intended, such as: ⢠Returning political power to the states and the people Voila mon cher Monsieur Joseph, » les mauvaises choses » que les adherants du Tea Party, aimeraient obtenir. Comme vous prétendez connaitre la politique, exterieure et interieure du pays USA, je suis absolument certaine que vous comprenez les finesses des mots comme « grassroots » « Americans from ALL BACKGROUNDS & POLITICAL PARTIES?? » bonne soirée à vous and good night. « we agree to desagree »??? sans rancune…lol lol lol Rédigé par : bachilala | le 20 octobre 2012 à 00:24 | Répondre | Alerter | 10. Les USA ont du mal à distinguer la liberté d’expression en tant qu’expression d’une opinion et la liberté d’exprimer sa haine, qui n’est destinée qu’à blesser et à causer une souffrance morale. Cette liberté d’expression absolue justifie, par exemple, que des personnes viennent manifester à des enterrements de soldats américains gays en brandissant des pancartes annonçant que le mort va aller droit en enfer, que cette mort est méritée ou que le 11 septembre est une punition divine. Comme l’a dit Bertrand, les USA crient au scandale dès qu’ils voient un bout de seins. Parallèlement, ils diffusent des images de violence physique sans aucun problème. Double standard comme ils le diraient eux mêmes. Le système français n’est sans doute ni parfait, ni le meilleur, mais il ne permet pas ( dans son principe) à la violence destructrice de se déchaîner librement dans les espaces d’expressions. Et l’ordre public ( le risque de trouble matériel à l’ordre public) peut être un motif d’interdiction de certaines manifestations où cette haine cherche à s’exprimer. Par ailleurs, cela n’a rien à voir, mais : « tout comme les séries américaines altèrent notre vision de la justice Française » Notre vision de l’orthographe également, les adjectifs de nationalité ne prennent pas de majuscules en français, contrairement à l’anglais Rédigé par : marifline | le 19 octobre 2012 à 16:16 | Répondre | Alerter | + En effet, oubli de ma part. Merci. Flavien Rédigé par : faq | le 19 octobre 2012 à 16:38 | Répondre | Alerter | 11. la liberté d’ expression américaine a une limite, ne jamais écrire ou prononcer le mot N… J’ai voulu l’autre jour poster une photo montrant un auto-collant raciste à l’encontre du Président Obama avec le N word , photo sur laquelle était écrit, « Et vous direz après ça que cette élection n’a pas de connotation raciale », la photo a été rapidement enlevée par FB. Rédigé par : Marie-France Ganansia | le 19 octobre 2012 à 16:34 | Répondre | Alerter | + Le mot N… ? Nazi ? Rédigé par : Daikyoka | le 19 octobre 2012 à 17:29 | Répondre | Alerter | + @ Marie France – N..pour niger..(prononcé, nigueur) et non pas Nazi. Vous les français de France, vous appelez les africains des ‘blacks » – ici aux US c’est une offense,,,nous les appelons des africains-americains…(en fait ils ne sont pas plus blacks que cela, ils sont chocolats au lait, et bien souvent beaux – plus que certains français – lol lol lol ) Rédigé par : bachilala | le 20 octobre 2012 à 00:32 | Répondre | Alerter | o Par ailleurs, ce vilain mot (deux « g ») est utlise ouvertement par la communaute noire americaine, dans une ecoeurante manifestation d’hypocrisie et malhonnete intellectuelle (et de deux poids deux mesures). On l’entend tous les jours aux USA, via la pollution sonore urbaine qu’est le hip hop. Rédigé par : Frenchy | le 20 octobre 2012 à 14:06 | Répondre | Alerter | 12. Très bon article, et très bonne conclusion aussi. Ne pas rédiger de nouvelle loi, effectivement. C’est inutile. Accepter, parce que toute autre situation serait anormale, que la souveraineté de la France s’arrête là où commence le cyberespace international. S’adapter à la nouvelle situation et combattre par les mots les discours de haine. Relire les philosophes que lisent les constitutionnalistes, Hobbes et Locke, par exemple, sur la souveraineté, et on verra qu’il est juste que la souveraineté des Ãtats soient limités aux corps et aux territoires matériels. Les esprits et les territoires immatériels ne doivent pas leur être soumis. En théorie, ne doivent JAMAIS leur être soumis. En pratique, évidemment, on constate que les territoires immatériels les plus balisés et les plus fréquentés sont soumis à la souveraineté d’un ou plusieurs Ãtats, d’une entreprise ou d’un autre type de collectivité. Mais il faut bien faire en sorte que ce soit seulement avec le consentement éclairé de ceux qui fréquentent ces espaces, et qui doivent toujours pouvoir aller ailleurs, sur un autre espace virtuel libre de toute souveraineté étatique, y compris si nécessaire grâce aux darknets et aux techniques de crypto- et stéganographie. En dernier ressort, la souveraineté sur l’esprit et les pensées appartient à l’individu et à lui seul. Ceci n’est pas négociable. Rédigé par : Aline Maginot | le 19 octobre 2012 à 17:06 | Répondre | Alerter | 13. Comme l’a dit Desproge, on peu rire de tout …mais pas avec n’importe qui, le problème des réseaux sociaux c’est que c’est avec n’importe qui! Rédigé par : Guy | le 19 octobre 2012 à 17:35 | Répondre | Alerter | + Et, au moment où on s’y attend le moins, avec tout le monde, puisque leur modèle économique est incompatible avec la protection de la vie privée… Rédigé par : Aline Maginot | le 19 octobre 2012 à 17:50 | Répondre | Alerter | 14. La liberté d’expression totale existe déjà en France grâce à Internet, pourvu qu’on prenne certaines précautions…. Pas sur le Monde, évidemment, mais allez donc voir la teneur des commentaires sur des sites grand public comme Yahoo, ou sur une multitude de sites plus confidentiels du type « Français de souche » ou Riposte laïque ». S’il fallait poursuivre tous les messages à caractère présumément raciste, il faudrait engager des millions de procédures. La conception française restrictive de la liberté d’expression a déjà perdu la bataille face à la mondialisation de l’information et de la communication. Et franchement, c’est une bonne nouvelle. Ce n’est pas que je me réjouisse de la prolifération des propos racistes, c’est juste que je me dis que ces propos sont et seront de toute façon tenus dans les bistrots, au travail et ailleurs, et qu’ils ne sont que le triste reflet de l’opinion d’une partie de la population. Imaginer qu’empêcher leur diffusion sur le net puisse faire disparaitre ces idées rances relève d’une très grande naïveté. En poussant un peu le bouchon, on pourrait même dire qu’ils remplissent une sorte de fonction d’exutoire, en ce sens qu’il vaut mieux se défouler par écrit sur le net qu’en passant à l’acte… C’est le prix à payer pour qu’enfin la liberté d’expression cesse d’être à plusieurs vitesses et à géométrie variable, pour que les citoyens français puissent enfin s’affranchir du politiquement correct, de l’auto-censure et de la pensée unique, que ce soit pour le meilleur ou pour le pire. Quant au risque de prosélytisme, l’exemple américain a de quoi faire réfléchir : je ne sache pas que le Parti Nazi Américain soit autre chose qu’un groupuscule politiquement et socialement insignifiant malgré sa totale liberté d’expression. Rédigé par : Hugo | le 19 octobre 2012 à 17:39 | Répondre | Alerter | + +1, la censure n’a jamais ni nulle part permis d’éradiquer la connerie, comme la prohibition n’a jamais enrayé l’usage des drogues. Il serait temps que l’on considère enfin les hommes et les femmes comme des êtres pensants avec un esprit critique et qu’on cesse de vouloir contrôler ce qu’ils peuvent entendre ou lire. Rédigé par : Thomas Dit-L'homme | le 22 octobre 2012 à 12:44 | Répondre | Alerter | 15. Amusant sur ce site lorsqu’on défend la liberté d’expression on passe pour un extrémiste. Ce pays marche vraiment sur la tête. On met en équivalence liberté d’expression et liberté de tuer…. Nous sommes vraiment tombé bien bas et notre liberté nous allons bientôt la perdre. Les principes de fond sont importants. Vous n’arriverez jamais à museler les extrémistes par des lois, il faut les laisser s’exprimer et les combattre au jour le jour. Avec vos petits jeux ce seront les gens raisonnables qui finiront par se voir muselés par la loi. Cela se passe toujours comme cela on commence par restreindre la liberté par des mesures « justifiées » puis du jour ou des gens mal intentionnés s’emparent du pouvoir ils ont juste à continuer le processus. Personne ne doit avoir le pour d’interdire à autrui de s’exprimer tout simplement parce que personne ne peut prétendre détenir la vérité. Même si cela nous fait mal parfois et nous consterne devant tant de bêtise et de haine. C’est un principe de fond. C’est la liberté et la liberté implique une forme d’incertitude. Vous voulez la sécurité? Très bien vous perdez la liberté. Quelqu’un va décider pour vous. Rédigé par : arno2244 | le 19 octobre 2012 à 18:27 | Répondre | Alerter | 16. Le premier amendement américain est l’application la plus radicale de la citation de Voltaire « Je désapprouve ce que vous dites, mais je défendrai à la mort votre droit à le direâ. La seule veritable utilité de la legislation française et d’éviter à des groupes de personnes de se heurter à des propos blaissant. C’est vraiment louable, mais ces pensées haineuses dont l’expression est contraire à la loi demeurent, et continuent de s’exprimer ailleurs que dans des moyens de communication, que se soit dans la rue, en entreprise ou dans les bulletins de vote. C’est cette idée française que l’on peut définir une limite universelle claire entre ce qui est acceptable de dire, ce qui est de « bon » ou de « mauvais » goût, qu’il existe des insultes que l’on peut tolérer mais d’autres pas, qui me parait délicat, voire quelque peu absurde (dedicace à nos Champions de la Bianséance⢠dont on jugera le bon goût des commentaires sur le projet de loi du mariage homosexuel dans quelques décennies). Si quelque chose vous choque ou vous blaisse, rien ne vous empeche de le faire savoir à votre tour. Mais forcer au haineux lambda ou au cynique jurant par l’humour noir de tenir leur langue a plus de chance d’exacerber leur mode de pensée qu’autre chose, ne serait-ce que dans un esprit de défiance bien connu dans l’hexagone. Oh, et une dernière, pour la route: si on applaudit dans notre hexagone l’interdiction de propos offensants/insultants/discriminatoires envers un groupe de personnes, comment justifier le droit de Charlie Hebdo à dessiner ce qu’il veut alors que cela insulte et blesse une bonne partie de musulmans? Rédigé par : Reznor | le 19 octobre 2012 à 19:42 | Répondre | Alerter | 17. S’il faut accepter les dérives contre l’Islam et le Christianisme et se révolter quand cela touche les israélites et les homos, je préfère le système US. Franchement ! faut pas prendre les gens pour des benêts… Rédigé par : bougna | le 19 octobre 2012 à 22:09 | Répondre | Alerter | + OYEZ OYEZ Bougna… je suis 100% derriere vous - les gens se gargarisent de mots, d’analyses, de phrasologies…mai le but a atteindre est que: chacun puisse respecte l’autre, tout en exprimant sa pensée et sa philosophie. Evidement, chacun retorquera envers l’idée ou les idées de l’autre, car CE chacun veut montrer sa desaprobation… d’OU pour conclure, nous ajoutons, chez nous « we agree to desagree » ce qui rend la discussion, finale. TROP d’analyse, tue l’analyse, messieurs, et noie le poisson. Ce que je lis sur ce site, me conforte dans ce que j’interprete de vos bavardages. RIEN. bref et precis, n’est pas dans la langue française. lol lol lol Rédigé par : bachilala | le 20 octobre 2012 à 00:07 | Répondre | Alerter | o Chez nous, on dit « disagree ». Enfin, on n’a pas la meme education. Rédigé par : Frenchy | le 20 octobre 2012 à 14:09 | Répondre | Alerter | 18. Il n’y a qu’une seule liberté d’expression, il n’y a pas de liberté d’expression spécifiquement française, et la liberté d’expression ne peut s’exercer que dans le cadre de certaines limites. Grand utilisateur autrefois de Yahoo Questions/Réponses, j’ai pu constater que la version germanophone du site était exempte des horreurs fascistes, racistes et antisémites qu’on trouvait sur la version francophone. Pour quelles raisons ? Ne peut-on pas chez nous aussi, en France, prendre ses responsabilités ? Rédigé par : Raoul G. | le 20 octobre 2012 à 05:49 | Répondre | Alerter | 19. La liberté d’expression « à la française », c’est aussi des bons sentiments érigés en lois, et des limites qui contribuent à étouffer le débat, parfois très insidieusement. Internet en général n’a pas, à mon sens, américanisé la liberté d’expression, il l’a simplement libérée du carcan de la presse subventionnée, et nous y avons tous gagné ! Je préfère « trop » de libertés que pas assez. Rédigé par : Alex | le 20 octobre 2012 à 08:03 | Répondre | Alerter | 20. La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme n’est pas une loi, elle n’a aucune valeur contraignante pour les Ãtats l’ayant ratifiée. Mieux veut puiser dans les lois véritables et françaises, dont la DDHC. Rédigé par : commentateur | le 20 octobre 2012 à 09:01 | Répondre | Alerter | 21. Article très pertinent seulement voilà : La loi française est en effet plus restrictrice en matière de liberté individuelle que la loi américaine et c’est tant mieux. Cela nous évite de croiser des néo nazis dans la rues avec un croix gamé sur le torse. Cependant, la loi française est aussi plus restrictive en ce qui concerne la libre expression des opinions religieuses. Or, j’ai parfois l’impression que se sont les même qui reprochent à la France des lois liberticides comme l’interdiction de la burka et qui crient à l’indignation lorsque le hashtag #unbonjuif apparaît sur Twitter… Car finalement chaque logique a ses bons et mauvais côtés: aux etats unis on peut dire tout et notamment n’importe quoi mais on peut librement exprimer ses opinions religieuses. En France, on ne peut pas dire n’importe quoi mais on ne peut pas exprimer de façon ostentatoire sa religion dans la rue. Au final il faut savoir accepter ces contraintes et les respecter. Rédigé par : Vincent | le 20 octobre 2012 à 09:04 | Répondre | Alerter | + « Cela nous évite de croiser des néo nazis dans la rues avec un croix gamé sur le torse. » Et ? ca vous feriez quoi qu’il se trimballe en uniforme nazi ? Je prefere ca a un type habille normalement mais avec des tatouages nazi. Au moins je sais que je dois l’eviter direct… Rédigé par : Stephane | le 20 octobre 2012 à 09:08 | Répondre | Alerter | + @Vincent: vous n’y comprenez rien. L’interdiction de la burka ne relève pas de la « liberté d’expression », mais de l’interdiction d’une pratique sexiste. Cela n’a donc rien à avoir avec le fait que la burka soit « ostentatoire », et tout à voir avec le fait qu’elle enferme la porteuse. C’est à l’école publique que la liberté d’expression est bridée et qu’il est interdit de faire du prosélytisme. Essayez donc de ne pas tout mélanger. Rédigé par : Tom | le 20 octobre 2012 à 12:36 | Répondre | Alerter | 22. Considerant le tweet plus haut ou l’on voit le hashtag un bon juif et un tas de cendre, n’est-ce pas légitimer l’holocauste ? Et cela est puni par la loi, non? Rédigé par : sandra | le 20 octobre 2012 à 10:29 | Répondre | Alerter | 23. Je ne me sens décidément pas français. Quelle arrogance et quelle petitesse d’esprit. « Il faut protéger les esprits faibles »… Donc les autres, pas moi, car moi, bien sûr je n’en ai pas besoin: je suis un esprit fort. Surtout ça ne fonctionne pas… Regardez l’esprit faible Merah ! Et en plus, ça alimente un climat de censure désolant, comme en témoigne l’affaire Siné, climat qui empêche les intellectuels d’aborder certains sujets et permet aux imbéciles de se proclamer « martyrs ». Voilà , je trouve désolant qu’un journaliste puisse défendre la censure… Mais il a bonne conscience, car il ne s’agit que de censurer ceux qui sont en désaccord avec lui. Rédigé par : Tom | le 20 octobre 2012 à 11:24 | Répondre | Alerter | + Bonjour Tom, je pense au contraire avoir laissé le champs libre à tout le monde de s’exprimer ici, non ? Il ne s’agit pas de défendre la censure, mais le respect des autres. Rédigé par : faq | le 05 novembre 2012 à 18:21 | Répondre | Alerter | 24. Ceci m’a l’air amusant, il faut apaiser les esprits : http://leblogderobertpioche.wordpress.com/2012/10/20/unbonarien-sur-twitter-olivier-mathieu-larianiste-et-le-bon-a-rien-olivier-mathieu-le-dernier-arien-propose-un-nouveau-sujet/ Rédigé par : ange | le 20 octobre 2012 à 11:28 | Répondre | Alerter | 25. le phenomene n est pas tant du au normes americaines (ou absence de en l occurence) mais pluto au simples possibilites techniques offertes par le web. On n a pas attendu twitter ou facebook pour voir se deployer une « intelligence populaire » a la frontiere de la legalite. Un forum suffit, qund ce n est pas une cour d’ecole. Ce qui serait interressant par contre serait de mesurer efficacement l effet et le cout des limites a la liberte d expression. Interdire l’expression d’une pensee, aussi idiote soit-elle, nous sauve de quoi au juste ? Rédigé par : Citoyen Normal | le 20 octobre 2012 à 13:36 | Répondre | Alerter | 26. Les US sont les seuls à comprendre et appliquer véritablement le principe de la liberté. Liberté conditionnée n’est pas liberté. L’on me répondra ta liberté s’arrête là où commence celle des autres. Bien il reste à prouver qu’une liberté de parole totale empiète sur la liberté des autres. Nous, Français, aux esprits restreints, malgré tout, sommes soit trop complexés, soit trop imbus pour avoir le courage de prendre la distance intellectuelle nécessaire pour assumer et appliquer une liberté de pensée totale. Dans tous les cas, nous sommes hypocrites : la liberté de penser les faibles ou les minoritaires n’est pas placée à la même hauteur que celle de penser les majoritaires ou les forts. Cf polémique suite aux propos de Jean Fr Copé ? On nous parle de stigmatisation, alors que le vrai débat en l’espèce était le racisme anti-blanc. On détourne le débat car nous n’avons pas de courage de se concentrer sur l’essentiel. Rédigé par : J-P | le 20 octobre 2012 à 17:11 | Répondre | Alerter | + je dirai plutôt que la législation française couvre assez bien : « ma liberté s’arrête là où elle cause un dommage aux autres ». ce qui est bien, à mon avis. le négationnisme, injurier quelqu’un, une mauvaise « blague » raciste fait du mal, de façon préméditée, soit à la société, soit à des personnes. c’est il est vrai accompli de façon diffuse : « je ne le dis pas à qqn en particulier », mais la volonté de blesser est là . ce n’est pas parce que le dommage n’est pas « physique » qu’il n’a pas lieu. Je trouve que dans certains cas, la loi française est bien faite. Elle peut connaitre des dérives, mais c’est bien pour ça qu’il faut la surveiller. Je préfère ça à l’inverse, où je n’aurai pas le droit d’engueuler mon fils dans la rue s’il fait une connerie, où j’aurai le droit de dire tout… si le mot « N… » n’y est pas (attaquer la lettre et non le message.. youpi), où si quelqu’un se sent injurié, il peut m’attaquer en justice, même si j’étais censément « libre », où annoncer qu’on veut tuer qqn n’est pas répréhensible, mais montre des seins nus l’est. Rédigé par : Cala | le 23 octobre 2012 à 15:41 | Répondre | Alerter | o @Cala J’entends vos arguments, je les trouve percutants même. Rédigé par : J-P | le 29 octobre 2012 à 12:01 | Répondre | Alerter | o @Cala Vos arguments sont recevables, mais ils supposent qu’il est des peuples qui nécessitent des lois pour les protéger, là ou d’autres peuples ne ressentent pas le besoin de ces mêmes lois, est-ce que vous voyez où je veux en venir ? Rédigé par : J-P | le 29 octobre 2012 à 12:13 | Répondre | Alerter | 27. Aux tenants de la liberté d’expression à l’américaine je pose une simple question ? De la France et des USA quel est le pays ou les tensions violente sont le plus exacerbées ? La réponse est clair et sans appel les USA biensur, à aucun moment ils ne vous viens à l’esprit que la crédibilisation d’opinions douteux est un impact sur le corps social, les USA se pensent exceptionnel et c’est dans ce délire qu’il faut comprendre leur système politique ainsi que leur libéralisme extrême, mais l’Europe sait par son histoire que les mots ne sont pas que mots et qu’ils imprègnent le corps social. Une liberté seule et toute puissante n’en est pas une il lui faut toujours un devoir qui si accole. Le jours ou la société américaine sera réelement pacifiée alors son modèle pourra être érigé en exemple pour l’instant je ne crois pas que copier une société qui assassine ses présidents et ses propres enfants (tueries scolaire) soit à notre hauteur. Rédigé par : T44 | le 20 octobre 2012 à 23:23 | Répondre | Alerter | + @T44 Une simple réponse : 1.De la France et des EUA, qui a élu à la plus haute fonction de l’Etat un membre représentant de sa minorité faible ? 2.Qui ne l’a pas fait et ne le fera probablement jamais ? 1. Les EUA, plus décomplexés que nous pauvres idiots complexés, et impatients de tirer vers le bas les forts. 2. France (les français en réalité, car la France vaut mieux qu’eux, pour le moment) Rédigé par : J-P | le 29 octobre 2012 à 12:09 | Répondre | Alerter | 28. Vive la liberté dìexpression. Non? http://leblogderobertpioche.wordpress.com/2012/10/21/les-cow-boys-obama-romney-bush-veaux-vaches-cochons-elections-au-pays-en-forme-de-porc-avachi-elections-in-the-country-that-has-the-shape-of-a-slouching-pig/ Rédigé par : anna | le 21 octobre 2012 à 16:30 | Répondre | Alerter | 29. bonjour, merci pour cet article qui aide à construire notre réflexion sur ce sujet polémique. Attention cependant aux fautes… qui gènent la lecture ici comme sur tout autre blog, mais encore plus sur lemonde.Fr Antoine Au tout début: « série de dérive » : dérives Tout à la fin: « faire de nouvelle loi » : nouvelles lois « pourquoi ses restrictions existent » : ces Rédigé par : Antoine Driard | le 21 octobre 2012 à 20:09 | Répondre | Alerter | + Merci Antoine, c’est corrigé. Flavien Rédigé par : faq | le 05 novembre 2012 à 18:25 | Répondre | Alerter | 30. Je pense que les Français ne partagent pas ou plus le même système de valeurs. La loi française ne peut pas régler cette situation. Quant au partage de valeurs universelles, il est l’objet d’une intense lutte d’influences entre les Etats-Unis, la Chine/ le Japon, le monde Arabo-Musulman et la vielle Europe. Il est grand temps de vivre en paix avec son prochain… Rédigé par : Peter | le 22 octobre 2012 à 08:28 | Répondre | Alerter | 31. Invoquer a « liberté d’expression » pour dire des âneries, proférer des clichés de gens qui n’ont jamais rien lu, déverser du lieu commun et se moquer collectivement d’autres personnes n’est en rien un progrès. Ce qui effraie c’est l’oubli (que fait l’école ?!) des règles de l’esprit critique mises en place depuis 1789. Que les américains aient eu plus confiance dans le jugement du citoyen individu et la France plutôt dans l’encadrement par la loi ne change rien au fond : quand on parle, on se soumet à la critique informée. Quand on arrive dans un monde où on peut dire n’importe quoi, c’est que l’enseignement de philosophie de terminale ne sert plus à rien, c’est que le degré de déculturation a atteint des sommets. Point. Celui qui a lu Primo Levi ou Robert Antelme, ou Levinas, n’envoie pas de « blagues « antisémites (pareil pour tout autre sujet, y compris scientifique). je plains les enseignants… Rédigé par : theodoric | le 22 octobre 2012 à 08:40 | Répondre | Alerter | 32. Je ne vois vraiment pas pourquoi on fait tout un plat de la liberté d’expression, et de la liberté tout court: si notre système plus restrictif interdit à des imbéciles de donner leur avis, je suis carrément pour! Les américains sont dans leur grande majorité une sacrée brochette de rigolos: des mecs qui préfèrent crever la dalle en gardant leur fusil, sérieusement, c’est ça votre référence? Des imbéciles qui votent contre les droits pour lesquels leurs ancêtres s’étaient battus? Une vrai pub pour la dictature je vous dis! Je suis tout à fait pour la restriction de la liberté d’expression, et j’irais même plus loin: une restriction du droit de vote ne nous ferait pas de mal, faut qu’on fasse le maximum pour empêcher les crétins de donner leur avis. Rédigé par : Soyons désinvoltes | le 23 octobre 2012 à 09:40 | Répondre | Alerter | 33. C’est rien de plus que de la bétisse Rédigé par : Fd | le 23 octobre 2012 à 10:36 | Répondre | Alerter | 34. Bonjour, En lisant la plupart (pas tous) des commentaires ci-dessous je pense qu’il y a vraiment deux écoles qui s’opposent: Ceux qui sont à 100% pour la liberté d’expression sous toutes ses formes et les autres qui y mettent un bémol au nom du respect et du risque d’incitation à la violence. Ce à quoi rétorquent les premiers: « on a pas attendu internet pour être racistes ou avoir des propos violents ». Ce à quoi répondent les deuxièmes: « oui mais là où on se la faisait plutôt profil bas avant, on se lâchent publiquement maintenant. » Ce à quoi répliquent les premiers: » Oui mais vaut mieux afficher publiquement que de cacher sous le manteau » etc etc… On parle beaucoup de liberté. A priori le mot Liberté n’a pas la même définition pour tout le monde. D’ailleurs non, c’est évident. Mais aussi certains préfèrent « trop de liberté » que pas assez. Que se passe-t-il si on laisse à un enfant trop de liberté ? Car, n’en déplaise à certains, nous sommes de grands enfants. Certains de nos mécanismes sont assez puérils, surtout sur Internet. Je crois que beaucoup confondent dictature et vigilance ou bien limitations dans certaines libertés. C’est un reliquat du passé, des dictatures nazies et soviétiques. La génération des baby-boomers a été customisée à penser que le bloc des pays de l’Est était le summum de l’anti-liberté (ce qu’il était) et a transmis à ses enfants des notions qui aujourd’hui permettent s’exprimer tout et n’importe quoi. On a peur, et ce de plus en plus, de dire NON ! sous prétexte qu’on va passer pour un extrémiste, un dictateur. On a peur de réprimander, de cadrer car cela évoque totalitarisme. Mais si ce n’était pas ça du tout ? Mon fils va grandir dans une société avec Internet et il tombera forcément sur des sites avec ces propos insultant. En principe, si je l’élève bien, il aura sa propre opinion et n’y prètera guère attention. En principe. Je crois qu’il faut vraiment se demander ce que liberté signifie pour chacun d’entre nous. Non ? Rédigé par : Schaafje | le 23 octobre 2012 à 11:28 | Répondre | Alerter | 35. MOYENS DE LA LIBERTE D’EXPRESSION Pour user de cette liberté ,il faut un minimum de formation et d’information.Ce n’est pas donné à tout le monde. Que vaut une publication par une feuille imprimée face à des publications par des journaux, des radios, des télévisions appartenant à une même personne.Il faut démocratiser ces moyens, si non ,cette liberté n’est q’une LEURRE occidentale des riches. Pareille pour RÃPUBLIQUE,DEMOCRATIE… Rédigé par : Bine | le 24 octobre 2012 à 11:17 | Répondre | Alerter | 36. Hugo, Il n’y a pas à distinguer un bon ou mauvais, il y a humour et mauvais goût. Ici nous sommes dans le mauvais goût. Rédigé par : Giordano | le 19 octobre 2012 à 17:06 | Répondre | Alerter | 37. Nous sommes d’accord. Rédigé par : arn2244 | le 19 octobre 2012 à 17:22 | Répondre | Alerter | 38. Je n’ai jamais dit que ces lois étaient constitutionnelles (ou non d’ailleurs). Il est néanmoins précisé dans la constitution : « (..)sauf à répondre de lâabus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. » Loi qui ont, elles, évoluées avec les années en effet. Donc non, encore une fois, la constitution française ne prévoie pas une liberté d’expression dépourvue de cadre. Flavien Rédigé par : faq | le 19 octobre 2012 à 17:29 | Répondre | Alerter | 39. En fait, on se fiche qu’une blague soit de bon ou de mauvais goût, du moment qu’elle nous fait rire. D’ailleurs, l’humour noir peut-il être de « bon goût » ? Reste que la même blague, même de très mauvais goût, peut faire rire ou scandaliser la même personne, selon la communauté qu’elle vise, et c’est là que réside le paradoxe. Il est extrêmement périlleux de fixer des normes morales en matière d’humour, qui est par essence transgressif. Rédigé par : Hugo | le 19 octobre 2012 à 17:56 | Répondre | Alerter | 40. Comme la vie doit être simple quand on détient la vérité. Rédigé par : Thomas Dit-L'homme | le 22 octobre 2012 à 12:51 | Répondre | Alerter | 41. @Hugo « Il nây a pas à distinguer un bon ou mauvais, il y a humour et mauvais goût. Ici nous sommes dans le mauvais goût. » Exactement. Rédigé par : J-P | le 29 octobre 2012 à 11:59 | Répondre | Alerter | 42. Tu parles de l’IRC comme d’une panacée, mais je tiens a signaler que sur IRC il n’y a à ma connaissance aucun controle effectué pour ce genre de chose. Facebook et Twitter surveillent leur contenus pour y retirer la pédopornographie, et repondent aux demandes des gouvernements, mais sur IRC il n’y aucune régulation. Ce qui est dit sur IRC reste a postérité. La « liberté » d’expression sur IRC est encore plus « americaine » si l’on peut l’appeler ainsi… Rédigé par : Nico | le 19 octobre 2012 à 22:05 | Répondre | Alerter | 43. La pedopornographie est un crime physique (quoi que des abrutis veulent penaliser le fait de faire des DESSINS ANIMES pedopornographiques, rendre criminelle une activite qui n’a pas de victime !), aucun rapport avec la liberte d’expression. Encore une fois comparez ce qui est comparable. Un mot ne touche que celui qui a envie d’etre touche par celui ci. Rédigé par : Stephane | le 20 octobre 2012 à 09:05 | Répondre | Alerter | 44. @Stephane: il est interdit non seulement de produire de la pédopornographie, mais aussi d’en vendre ou d’en posséder. La production de pédopornographie est un « crime physique ». Le reste, non; par exemple, posséder de la pédopornographie téléchargée gratuitement. L’interdiction des dessins animés est donc cohérente avec l’interdiction des films ou photos. Ceci étant dit, on peut discuter de ce que pornographie et pédopornographie constituent une « expression » de quoi que ce soit. Certes, il s’agit « d’information », mais pour autant, est-ce que quelque chose (une idée, une théorie, un sentiment) est exprimé ? Il me semble qu’il ne s’agit que de stimuli et donc qu’ils peuvent être interdits sans qu’il y ait de contradiction avec la liberté d’expression. Rédigé par : Tom | le 20 octobre 2012 à 12:10 | Répondre | Alerter | 45. @Tom : il me semble que vous n’avez pas compris la différence qu’il peut y avoir entre des vidéos/photos pédophiles impliquant des victimes existant en vrai, dans le monde réel, et des dessins (animés ou non), avec des personnages inventés de toutes pièces, qui n’existent pas dans le monde réel. Dans le premier cas, il s’agit d’un trafic odieux faisant des victimes. Dans le deuxième cas, non seulement il n’y a pas de victimes, mais en plus ces dessins peut permettre à certains pédophiles de contenir leurs pulsions sans avoir à passer à l’acte dans la réalité. Car tous les pédophiles ne passent pas à l’acte, tous ne sont pas des violeurs d’enfants, beaucoup essaient de se faire soigner et/ou de suivre un traitement afin de ne plus avoir de pulsions. Il y a déjà quelques années, l’Allemagne avait brisé ce tabou avec une grande campagne d’affichage s’adressant directement aux pédophiles pour les inciter à suivre un traitement. Dit autrement (en anglais) : http://img15.hostingpics.net/pics/207504suppor10.jpg Rédigé par : JosephC | le 20 octobre 2012 à 13:23 | Répondre | Alerter | 46. +1 Rédigé par : J-P | le 29 octobre 2012 à 11:47 | Répondre | Alerter | 47. (@ Hugo) Rédigé par : J-P | le 29 octobre 2012 à 11:50 | Répondre | Alerter | 48. Je suis tout à fait d’accord. En France, la liberté d’expression est encadré par des lois liberticides comme la loi Pleven, Gayssot ou décret de diffamation, d’injure et de provocation à la discrimination non-publiques qui empiètent sur la liberté de paroles… Il y a un paradoxe entre la liberté d’expression et la législation française… Dans son ouvrage la régression intellectuelle de la France, Philippe Nemo démontre que la limitation de la liberté d’expression à des conséquences sur la France. Avons-nous vraiment besoin de tous ces lois d’encadrement ? (http://www.amazon.fr/r%C3%A9gression-intellectuelle-France-Philippe-Nemo/dp/2960047397/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1329295087&sr=8-1) Rédigé par : tmai | le 27 décembre 2012 à 17:24 | Répondre | Alerter | Laisser un commentaire Annuler la réponse. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec * Nom * ______________________________ Adresse de contact * ______________________________ Site web ______________________________ Commentaire _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML :
Laisser un commentaire * * A propos Chaque jour, un journaliste éditeur de médias sociaux ("social media editor", SME ou encore "web-médiateur", voire "community manager") s'active depuis la rédaction derrière les comptes Twitter, Facebook et Google+ du Monde.fr. Ce blog propose des instantanés, chroniques et analyses, alimentés par l'activité des abonnés du Monde.fr, et plus généralement par les discussions sur les réseaux sociaux. Il est actuellement tenu par Michaël Szadkowski, journaliste spécialiste des réseaux sociaux et de l'animation de communautés au Monde.fr. * * Contact Par mail ou sur Twitter. IFRAME: http://www.lemonde.fr/iframe/jelec.html Syndiquez ce site (XML) Recherche pour: ____________________ Recherche Catégories * Débat * Facebook * Google+ * Instagram * Instantanés * La chronique du SME * Non classé * Twitter Mots-clefs 2012 AFP attentats bug ciblage Crise financière critiques disney débats Economie edgerank Europe extrême droite facebook followers google+ graph search hashtag huffington post Instagram le maine libre Liberté d'expression live lucasfilm making-of mali mariage gay mot-dièse Newtown norvège orthographe photo photos prism réactions saint-valentin smartphones star wars théories du complot troll twitter Valérie Trierweiler vie privée viralité élections Commentaires récents * Jérémy de My Guroo dans Facebook : comment protéger son compte avant lâarrivée de « Graph Search » * Roger dans Snapchat : ces photos éphémères qui ne sâeffacent pas * Tosh dans #starbucksdrakehands : comment un mauvais plan drague se transforme en phénomène Instagram * ebolavir dans Pourquoi certaines recettes de BuzzFeed sont aussi bonnes à prendre * Joackim dans Pourquoi certaines recettes de BuzzFeed sont aussi bonnes à prendre Archives * novembre 2013 * octobre 2013 * septembre 2013 * août 2013 * juillet 2013 * juin 2013 * mai 2013 * avril 2013 * mars 2013 * février 2013 * janvier 2013 * décembre 2012 * novembre 2012 * octobre 2012 * septembre 2012 * août 2012 * juillet 2012 * juin 2012 * mai 2012 * avril 2012 * mars 2012 * février 2012 * janvier 2012 * décembre 2011 * novembre 2011 * octobre 2011 * septembre 2011 * août 2011 * juillet 2011 * juin 2011 * mai 2011 * avril 2011 * mars 2011 * février 2011 * janvier 2011 Créez votre blog LeMonde.fr Ce blog est édité grâce au concours de WordPress RSS des notes | RSS des commentaires [fle_rouge.gif] Envoyez à un ami # REFRESH(900 sec): file://localhost/cygdrive/c/Documents%20and%20Settings/Fleury%20Serge/Mes%20documents/My%20Dropbox/COURS/Cours-Projet-Encadre/S1/PROJET-MOT-SUR-LE-WEB/PAGES-ASPIREES/3/25.html #alternate Le Monde.fr : Idées Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie au Jardin S'abonner au Monde à partir de 1 € * Services Le Monde ▾ + Boutique Le Monde + Accueil + DVD + CD + Livres + Hors-séries + Unes du Monde + Sélection du mois + Partenaires Le Monde + Annonces auto + Annonces immo + Annonces emploi + Cours d'anglais + Boutique Vins + Shopping + Comparateur crédit + Prix de l'immobilier Le Monde.fr Rechercher : ____________________ rechercher Suivez-nous Facebook Twitter Suivre le Monde sur Twitter Avatar lemonde.fr @lemondefr Suivre @lemondefr Google+ Recevez nos newsletters Emploi Affichez ici la météo de votre ville Identifiez-vous * Accueil * International * Politique * Société * Éco * Culture * Idées * Planète * Sport * Sciences * Techno * Style * Vous * Éducation * Édition Abonnés Idées * Idées * Points de vue * Les débats * Editoriaux * Analyses * Idées chroniques * Think tanks * Chats * Blogs * Forums * Think Tank * Les opinions du Monde * Les débats * Les blogs du Monde * Les blogs invités * Les blogs sélectionnés * Tous les blogs abonnés * Tous les blogs Monde Académie * Les rencontres de Pétrarque Vers une américanisation de la politique française ? Le Monde | 10.10.2011 à 10h09 • Mis à jour le 10.10.2011 à 12h30 | Par Barthélémy Courmont (chercheur associé à l'IRIS, professeur de science politique à Hallym University(Chuncheon) et Corée du Sud) La victoire, historique, de la gauche aux élections sénatoriales soulève de multiples questions à sept mois de l'élection présidentielle. Pour la première fois sous la Ve République, la droite républicaine n'a plus la majorité au Palais du Luxembourg. Au-delà de ce fait, il convient de s'interroger sur l'évolution du Sénat, traditionnellement considéré comme moins directement lié aux positions partisanes que l'Assemblée nationale, et de ce fait plus en retrait des joutes politiques. Le Sénat pourrait ainsi devenir un véritable contre-pouvoir, et ses prises de position au cours des dernières années, non aligné sur les choix de l'Exécutif, semblent confirmer cette orientation. Le Sénat français pourrait ainsi progressivement devenir une composante du pouvoir parlementaire qui compte non seulement pour le pays mais aussi pour les partis politiques. En ce sens, il évoluerait vers un rôle qui le rapprocherait du Sénat des Etats-Unis, soulevant une nouvelle fois la question de l'américanisation de la vie politique française. Les Etats-Unis sont régulièrement cités comme exemple ou repoussoir par la classe politique française, à la fois dans les programmes politiques et dans la pratique, à tel point que l'on peut s'interroger sur une américanisation de la politique française. Cette tendance s'est cependant amplifiée ces dernières années, en particulier à l'occasion des échéances électorales. Déjà en 2007, le facteur américain joua un rôle important dans la campagne présidentielle. Les candidats se positionnèrent par rapport à Washington, offrant aux électeurs une véritable grille de lecture, à la manière d'un référendum. Mais c'est surtout dans l'utilisation des médias, l'importance de l'image et l'accumulation de slogans (tels que "travailler plus pour gagner plus", ou "la France présidente") que cette américanisation de l'élection présidentielle fut très nette. Après l'administration Bush en 2007, c'est aujourd'hui au tour de l'administration Obama d'être scrutée par la classe politique française. Le président américain, qui fait quasiment l'unanimité, est ainsi régulièrement pris comme exemple, et son image est l'objet de toutes les convoitises. Les candidats se prennent à rêver d'être le Barack Obama français, et d'incarner un nouveau souffle politique. Mais à cet égard, notons que la personnalité du président américain joue un rôle considérable, puisque cet effet d'identification se retrouve dans de nombreux autres pays, et n'est pas limité au cas français. La principale caractéristique de l'américanisation de la politique française est qu'elle ne porte pas tant sur les débats d'idées que sur le style et les mécanismes de désignation des candidats et de pouvoir. Pour la deuxième fois consécutive, le parti socialiste organise des Primaires qui désigneront son candidat. Mais cette initiative, inédite en 2007, fut cette fois reprise par EELV, et est souvent évoquée pour départager les hypothétiques candidats du centre. Ont peut imaginer que, en l'absence du président sortant Nicolas Sarkozy, ce principe serait également évoqué à l'UMP, et certaines voix s'élèvent déjà pour organiser ce type de scrutin avant les élections de 2017. La bipolarisation de la vie politique est également fortement ancrée dans les mentalités outre-Atlantique. Elle n'en est pas moins une tendance en évolution en France, en particulier au cours des dernières années, en grande partie en réponse au résultat du premier tour de l'élection présidentielle 2002. La possibilité de voir émerger une troisième force est souvent anéantie par ce phénomène, et la tentation d'un "vote utile" qui a pour effet de renforcer cette bipolarisation. Il s'agit cependant d'une américanisation de la politique française qui n'a a priori pas lieu d'être, en raison du scrutin à deux tours (qui n'existe pas aux Etats-Unis). Cette bipolarisation se traduit, comme aux Etats-Unis par des dépenses de campagne très importantes, et il s'agit là d'un autre aspect de l'américanisation de la politique française : le poids de l'argent dans l'élection. Enfin, l'apparition du quinquennat est une autre marque d'américanisation. En proposant que la durée du mandat présidentiel passe de sept à cinq ans, Jacques Chirac n'a pas uniquement fait évoluer la fonction présidentielle vers un principe de "campagne quasi perpétuelle", comme aux Etats-Unis. S'est imposée, presque naturellement, l'idée selon laquelle il serait déplacé de cumuler trois mandats consécutifs. Il s'agit d'une pratique politique qui vient directement de Washington. Si on ajoute à cela le fait que l'élection présidentielle est désormais en France proposée presque simultanément avec une élection législative, afin d'éviter des situations de cohabitation, on retrouve là encore une pratique très américaine qui impose de nécessaires interrogations sur l'américanisation de la politique française, et ses conséquences. Si on replace ces différents éléments très "américains" dans le contexte des Primaires du parti Socialiste, on relève plusieurs enseignements. D'une part, les Primaires deviennent une élection dans l'élection (comme le fut l'opposition Barack Obama – Hillary Clinton en 2007-2008), et pas simplement un processus de désignation interne à un parti politique. Exposition médiatique (très forte), campagne sur le terrain, opposition de projets et même coups bas sont de rigueur, là où une désignation interne à un parti pourrait se faire à l'occasion d'un congrès ou dans le cadre des universités d'été. D'autre part, la primaire elle-même se bipolarise, avec l'opposition de deux concurrents principaux, et un arbitrage plus difficile des autres candidats (une tendance également constatée lors des Primaires d'EELV). Enfin, cette bipolarisation de la politique française fait de cette primaire une sorte de premier tour, le vainqueur étant en position de se qualifier pour le second tour de l'élection présidentielle, et se positionne même comme un favori, au regard des sondages d'opinions. _________________________________________________________________ Pour lire d'autres analyses, rendez-vous sur le site de l'IRIS Barthélémy Courmont (chercheur associé à l'IRIS, professeur de science politique à Hallym University(Chuncheon) et Corée du Sud) Idées * * L'extravagant excédent allemand * Comment l'Etat tente d'échapper aux conséquences du scandale Dexia Édition abonnés Contenu exclusif * Plongée dans le système de santé * Quand le conflit israélo-palestinien se décline au cinéma * La fin de l’Internet américain Abonnez-vous à partir de 1 € Blogs ▪ Points de vue ▪ Revues ▪ Idées chroniques ▪ Editoriaux ▪ Les Amphis du Monde ▪ Observatoires ▪ Les débats ▪ Chats ▪ Think tanks Nous suivre Retrouvez le meilleur de notre communauté FacebookTwitterGoogle+MobileRSS Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? * Activez votre accès à l'Édition abonnés du Monde.fr * Gérez votre abonnement Les rubriques du Monde.fr International ▪ Politique ▪ Société ▪ Économie ▪ Culture ▪ Sport ▪ Techno ▪ Style ▪ Vous ▪ Idées ▪ Planète ▪ Éducation ▪ Disparitions ▪ Santé Les services du Monde La boutique du Monde ▪ Le Monde dans les hôtels ▪ Cours d'anglais ▪ Annonces auto ▪ Annonces immo ▪ Shopping ▪ Comparateur crédit ▪ Devis travaux ▪ Conjugaison ▪ Programme télé ▪ Jeux ▪ Météo ▪ Trafic ▪ Prix de l'immobilier Sur le web * › Festival de Cannes 2013 * › Actu cinéma * › Séries TV * › Cinéma Gaumont * › Coffret dvd * › Tous les films * › Sortir à Paris Les sites du Groupe Télérama.fr ▪ Talents.fr ▪ Le Huffington Post ▪ CourrierInternational.com ▪ Monde-Diplomatique.fr ▪ Les Rencontres professionnelles Le Monde ▪ La Société des lecteurs du Monde ▪ Le Prix Le Monde de la recherche Suivez-nous FacebookTwitterGoogle+MobileRSS Recevez nos newsletters Index actualité : A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z © Le Monde.fr | Fréquentation certifiée par l'OJD | CGV | Mentions légales | Qui sommes-nous ? | Charte groupe | Publicité | Index | Aide : FAQ web - FAQ abo - FAQ journal - FAQ mobile Journal d'information en ligne, Le Monde.fr offre à ses visiteurs un panorama complet de l'actualité. Découvrez chaque jour toute l'info en direct (de la politique à l'économie en passant par le sport et la météo) sur Le Monde.fr, le site de news leader de la presse française en ligne. En Continu # REFRESH(900 sec): file://localhost/cygdrive/c/Documents%20and%20Settings/Fleury%20Serge/Mes%20documents/My%20Dropbox/COURS/Cours-Projet-Encadre/S1/PROJET-MOT-SUR-LE-WEB/PAGES-ASPIREES/3/26.html #alternate Le Monde.fr : Idées Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie au Jardin S'abonner au Monde à partir de 1 € * Services Le Monde ▾ + Boutique Le Monde + Accueil + DVD + CD + Livres + Hors-séries + Unes du Monde + Sélection du mois + Partenaires Le Monde + Annonces auto + Annonces immo + Annonces emploi + Cours d'anglais + Boutique Vins + Shopping + Comparateur crédit + Prix de l'immobilier Le Monde.fr Rechercher : ____________________ rechercher Suivez-nous Facebook Twitter Suivre le Monde sur Twitter Avatar lemonde.fr @lemondefr Suivre @lemondefr Google+ Recevez nos newsletters Emploi Affichez ici la météo de votre ville Identifiez-vous * Accueil * International * Politique * Société * Éco * Culture * Idées * Planète * Sport * Sciences * Techno * Style * Vous * Éducation * Édition Abonnés Idées * Idées * Points de vue * Les débats * Editoriaux * Analyses * Idées chroniques * Think tanks * Chats * Blogs * Forums * Think Tank * Les opinions du Monde * Les débats * Les blogs du Monde * Les blogs invités * Les blogs sélectionnés * Tous les blogs abonnés * Tous les blogs Monde Académie * Les rencontres de Pétrarque Les primaires sont une fausse bonne idée Le Monde | 06.09.2011 à 11h47 • Mis à jour le 07.09.2011 à 07h41 | Par Bernard Lamizet et Professeur émérite à l'Institut d'études politiques de Lyon En ce moment, la période qui précède l'élection présidentielle de 2012 est presque habitée à gauche par la primaire organisée par le Parti socialiste et à droite par la question de la candidature ou non du président de la République sortant. Nous voudrions nous interroger sur le sens de l'élection primaire – qui est aussi, en quelque sorte, celui du processus engagé à droite autour de la question de la candidature du président sortant. C'est que ces deux faits ont une première signification commune : l'un et l'autre engagent le processus électoral en quelque sorte par anticipation. La désignation du candidat à droite et à gauche, compte tenu de la situation particulière (impopularité inédite du président sortant, processus inédit de désignation du candidat au PS), constitue, en quelque sorte, un processus préélectoral, une sorte d'élection anticipée, voire de vaste répétition "grandeur nature" du processus électoral proprement dit. On notera d'abord que l'"élection primaire", jusque dans les termes mêmes qui la désignent, constitue une américanisation de plus des processus politiques et des logiques institutionnelles en France. En engageant un processus semblable de désignation du candidat socialiste à la présidentielle, le PS ou Europe Ecologie-Les Verts imitent des logiques politiques en usage aux Etats-Unis, mais ceci sans s'être interrogé sur la validité et la légitimité de cette importation dans la vie politique de notre pays. Cette imitation – ou, si l'on préfère, cet "emprunt" – exprime deux manques. Le premier est une insatisfaction devant les logiques politiques et institutionnelles de notre pays, une insatisfaction du même ordre que celle qui est exprimée, par exemple, par le projet de refonte des institutions formulé par Arnaud Montebourg ou par l'expression d'identités politiques nouvelles, comme le Parti de gauche. Le second manque que manifeste, selon nous, l'organisation de la primaire est l'absence de candidat légitime au PS ou à Europe Ecologie-Les Verts. Quand François Mitterrand est candidat en 1974, puis en 1981, il l'est à la suite d'un affrontement avec Michel Rocard, mais cet affrontement a lieu au sein du parti, ce qui fait qu'il n'est pas mis sur la place publique, et, surtout, le choix du candidat à l'élection lui donne une autorité incontestable dans l'espace politique. Aujourd'hui, s'il y a une primaire, c'est que personne, au PS ou ailleurs, ne peut revendiquer une légitimité indiscutable pour représenter la gauche à l'élection présidentielle. Par ailleurs, il convient d'observer que les élections primaires ont lieu, aux Etats-Unis, dans un système politique différent du nôtre. Contrairement à ce pays, dont la vie politique est structurée selon le bipartisme, la France connaît une pluralité de partis pour exprimer les identités politiques, et l'élection primaire n'a pas lieu d'être organisée, puisque c'est entre les partis que s'expriment les oppositions qui, aux Etats-Unis, s'expriment au cours du débat des élections primaires. En ce sens, la primaire risque de faire apparaître une confusion dans le débat électoral, et les électeurs risquent de ne pas comprendre le sens du processus électoral. D'autre part, et cela est lié à cette forme de confusion, le fait que la primaire soit ouverte à n'importe quel électeur adhérant à un projet de gauche risque d'entraîner une confusion et une perte de signification des engagements politiques. Si l'élection primaire est ouverte à n'importe qui, alors, finalement, à quoi servent les partis politiques ? Or il se trouve que, dans notre pays, c'est dans les partis que se sont toujours élaborés les projets politiques, et ce sont les partis qui, fondés sur l'engagement de leurs militants, humbles militants pénétrés d'idéal, disait François Mitterrand, ont toujours constitué les acteurs majeurs des pouvoirs et des confrontations politiques. La primaire risque de substituer l'antagonisme entre les personnes à la formulation des projets politiques des partis. Cette absence de projet semble, d'ailleurs, se manifester à droite. Enfin, même si cela a été dit, écrivons ici de nouveau qu'un défaut majeur des élections primaires est d'accentuer la personnalisation du fait politique. En ce sens, la primaire accentue, d'abord, l'aspect de jeu, voire de feuilleton, de la vie politique. On suit le déroulement de la primaire de la même façon que l'on suivrait une compétition. La compétition électorale, qui a, depuis l'instauration, en 1962, de l'élection présidentielle au suffrage universel, un caractère personnalisé accru avec le développement de l'importance de l'audiovisuel, va connaître une personnalisation aggravée avec l'élection primaire qui va finir par remplacer le débat entre les projets par l'antagonisme entre les personnes. C'est, d'ailleurs en ce sens que la mésaventure survenue aux Etats-Unis au directeur général du FMI a pris une importance démesurée du fait de la personnalisation de l'élection présidentielle et du fait de la primaire et de la "feuilletonnisation" à laquelle elle conduit. Mais cette accentuation de la personnalisation de la vie politique, en même temps que la perte de visibilité de l'importance des projets des candidats, a encore un défaut majeur : elle nous fait courir le risque de la dépolitisation des débats publics. On finit par oublier qu'il s'agit, dans l'élection, du processus de désignation du candidat exprimant le mieux le projet d'un parti ou d'une identité politique, qu'il s'agit, en définitive, de choisir celui qui, pendant cinq ans, sera le président de la République, et, ainsi, représentera notre pays. On finit par oublier que l'enjeu du choix du président est bien de savoir si les électeurs choisissent, finalement, un projet politique de gauche ou un projet politique de droite. On finit par oublier qu'il ne s'agit pas d'un jeu ou d'une série télévisée, mais qu'il s'agit d'un débat politique, projet contre projet. Le risque est grand, dans ces conditions, que, comme à une élection présidentielle encore récente (c'était il y aura dix ans juste), la perte de signification de l'opposition politique entre la gauche et la droite n'entraîne la réduction du débat et de la confrontation électorale à une confrontation entre une droite et une droite plus extrême, plus dure. Le processus de la primaire risque de conduire à la confusion des débats et des confrontations, à un véritable chaos des identités politiques, entraîné par le fait que, dans le cours de la primaire, on ne sait plus ce qui caractérise et ce qui définit l'identité socialiste. Mais peut-être, finalement, le sens de la primaire est-il à chercher ailleurs, dans une forme de dynamique inconsciente de la culture politique du PS. L'organisation de la primaire semble signifier que ce parti se trouve plongé, aujourd'hui, dans une dynamique d'absence et de perte d'identité, dans une dynamique de perte de visibilité et de clarté des engagements politiques. Le recours à la primaire semble signifier que, pour le PS, aujourd'hui, le charisme des candidats, pour parler comme le député européen socialiste Henri Weber, et la légitimité des engagements et des projets manquent à ce point que le parti transfère aux électeurs le soin de choisir à sa place le candidat qui représente son identité dans le débat politique. Bernard Lamizet et Professeur émérite à l'Institut d'études politiques de Lyon Débats de la semaine : déconstruction ! * La démondisalisation inquiète les partisans d'un libéralisme aux abois * L'indécent retour médiatique de DSK * Bilan scolaire globalement négatif Les Amphis du Monde ▪ Think tanks ▪ Blogs ▪ Chroniques ▪ Observatoires ▪ Editoriaux ▪ Points de vue ▪ Les débats ▪ Analyses ▪ Idées chroniques Nous suivre Retrouvez le meilleur de notre communauté FacebookTwitterGoogle+MobileRSS Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? * Activez votre accès à l'Édition abonnés du Monde.fr * Gérez votre abonnement Les rubriques du Monde.fr International ▪ Politique ▪ Société ▪ Économie ▪ Culture ▪ Sport ▪ Techno ▪ Style ▪ Vous ▪ Idées ▪ Planète ▪ Éducation ▪ Disparitions ▪ Santé Les services du Monde La boutique du Monde ▪ Le Monde dans les hôtels ▪ Cours d'anglais ▪ Annonces auto ▪ Annonces immo ▪ Shopping ▪ Comparateur crédit ▪ Devis travaux ▪ Conjugaison ▪ Programme télé ▪ Jeux ▪ Météo ▪ Trafic ▪ Prix de l'immobilier Sur le web * › Programme TV de Arte en replay * › Cinéma Gaumont * › Programme TV * › Les derniers albums * › Actu littéraire * › Interview vidéo * › Hors-série Les sites du Groupe Télérama.fr ▪ Talents.fr ▪ Le Huffington Post ▪ CourrierInternational.com ▪ Monde-Diplomatique.fr ▪ Les Rencontres professionnelles Le Monde ▪ La Société des lecteurs du Monde ▪ Le Prix Le Monde de la recherche Suivez-nous FacebookTwitterGoogle+MobileRSS Recevez nos newsletters Index actualité : A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z © Le Monde.fr | Fréquentation certifiée par l'OJD | CGV | Mentions légales | Qui sommes-nous ? | Charte groupe | Publicité | Index | Aide : FAQ web - FAQ abo - FAQ journal - FAQ mobile Journal d'information en ligne, Le Monde.fr offre à ses visiteurs un panorama complet de l'actualité. Découvrez chaque jour toute l'info en direct (de la politique à l'économie en passant par le sport et la météo) sur Le Monde.fr, le site de news leader de la presse française en ligne. En Continu # #alternate Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie au Jardin S'abonner au Monde à partir de 1 € * Services Le Monde ▾ + Boutique Le Monde + Accueil + DVD + CD + Livres + Hors-séries + Unes du Monde + Sélection du mois + Partenaires Le Monde + Annonces auto + Annonces immo + Annonces emploi + Cours d'anglais + Boutique Vins + Shopping + Comparateur crédit + Prix de l'immobilier Le Monde.fr Rechercher : ____________________ rechercher Suivez-nous Facebook Twitter Suivre le Monde sur Twitter Avatar lemonde.fr @lemondefr Suivre @lemondefr Google+ Recevez nos newsletters Emploi Affichez ici la météo de votre ville Identifiez-vous * Accueil * International * Politique * Société * Éco * Culture * Idées * Planète * Sport * Sciences * Techno * Style * Vous * Éducation * Édition Abonnés La page demandée n'est malheureusement pas disponible Accédez à la Une Recherchez un contenu Consultez l'aide Illustrations : Guillaume Long, blog " A boire et à manger " Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? * Activez votre accès à l'Édition abonnés du Monde.fr * Gérez votre abonnement Les rubriques du Monde.fr International ▪ Politique ▪ Société ▪ Économie ▪ Culture ▪ Sport ▪ Techno ▪ Style ▪ Vous ▪ Idées ▪ Planète ▪ Éducation ▪ Disparitions ▪ Santé Les services du Monde La boutique du Monde ▪ Le Monde dans les hôtels ▪ Cours d'anglais ▪ Annonces auto ▪ Annonces immo ▪ Shopping ▪ Comparateur crédit ▪ Devis travaux ▪ Conjugaison ▪ Programme télé ▪ Jeux ▪ Météo ▪ Trafic ▪ Prix de l'immobilier Sur le web * › Tous les films * › Festival de Cannes 2013 * › Restaurant à Paris * › Série télévision * › Actu cinéma * › Cinéma UGC * › Télévision Les sites du Groupe Télérama.fr ▪ Talents.fr ▪ Le Huffington Post ▪ CourrierInternational.com ▪ Monde-Diplomatique.fr ▪ Les Rencontres professionnelles Le Monde ▪ La Société des lecteurs du Monde ▪ Le Prix Le Monde de la recherche Suivez-nous FacebookTwitterGoogle+MobileRSS Recevez nos newsletters Index actualité : A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z © Le Monde.fr | Fréquentation certifiée par l'OJD | CGV | Mentions légales | Qui sommes-nous ? | Charte groupe | Publicité | Index | Aide : FAQ web - FAQ abo - FAQ journal - FAQ mobile Journal d'information en ligne, Le Monde.fr offre à ses visiteurs un panorama complet de l'actualité. Découvrez chaque jour toute l'info en direct (de la politique à l'économie en passant par le sport et la météo) sur Le Monde.fr, le site de news leader de la presse française en ligne. # REFRESH(900 sec): file://localhost/cygdrive/c/Documents%20and%20Settings/Fleury%20Serge/Mes%20documents/My%20Dropbox/COURS/Cours-Projet-Encadre/S1/PROJET-MOT-SUR-LE-WEB/PAGES-ASPIREES/3/28.html #alternate Le Monde.fr : Idées Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie au Jardin S'abonner au Monde à partir de 1 € * Services Le Monde ▾ + Boutique Le Monde + Accueil + DVD + CD + Livres + Hors-séries + Unes du Monde + Sélection du mois + Partenaires Le Monde + Annonces auto + Annonces immo + Annonces emploi + Cours d'anglais + Boutique Vins + Shopping + Comparateur crédit + Prix de l'immobilier Le Monde.fr Rechercher : ____________________ rechercher Suivez-nous Facebook Twitter Suivre le Monde sur Twitter Avatar lemonde.fr @lemondefr Suivre @lemondefr Google+ Recevez nos newsletters Emploi Affichez ici la météo de votre ville Identifiez-vous * Accueil * International * Politique * Société * Éco * Culture * Idées * Planète * Sport * Sciences * Techno * Style * Vous * Éducation * Édition Abonnés Idées * Idées * Points de vue * Les débats * Editoriaux * Analyses * Idées chroniques * Think tanks * Chats * Blogs * Forums * Think Tank * Les opinions du Monde * Les débats * Les blogs du Monde * Les blogs invités * Les blogs sélectionnés * Tous les blogs abonnés * Tous les blogs Monde Académie * Les rencontres de Pétrarque L'Amérique, véritable ennemi de Richard Millet Le Monde | 06.09.2012 à 15h02 • Mis à jour le 21.09.2012 à 14h32 | Par Bruno Chaouat (professeur associé à l'Université du Minnesota, auteur de "L'Ombre pour la proie"(Presses universitaires du Septentrion), 140 p. et 16 €) Vue des Etats-Unis, "l'affaire Millet" est plutôt drolatique. Lecteur et admirateur de Richard Millet depuis quelques années, je n'ai pas été surpris par son Eloge littéraire d'Anders Breivik (Langue fantôme, Pierre-Guillaume de Roux, 120 p., 16 euros). Si j'admire la beauté sombre et cruelle de son oeuvre romanesque, ses pamphlets me laissent sceptique et me paraissent surfaits et prévisibles. Dans l'affaire qui nous occupe me surprend surtout l'aveuglement de la critique : écrivains et journalistes se sont montrés prompts à dénoncer le racisme et l'islamophobie de Richard Millet. Soit. Mais nul n'a identifié l'ennemi de l'écrivain. Or, la véritable hantise de Millet, ce ne sont ni les Noirs ni les Arabes (tout lecteur un peu attentif sait qu'il a une grande admiration pour la culture arabe). Son idée fixe, c'est l'Amérique. C'est que, fidèle à une longue tradition française, Millet identifie l'Amérique et "l'américanisation" de la France, de l'Europe, voire du monde, comme la causalité diabolique du déclin de l'Occident. On reconnaît le tropisme antiaméricain à ce qu'aucun paradoxe ne l'arrête. Ainsi, selon lui, l'Amérique serait responsable à la fois de la montée de l'islam en Europe et de l'islamophobie génocidaire du terroriste norvégien. Le paradoxe ne semble pas avoir suscité l'interrogation des lecteurs français, et pour cause : l'antiaméricanisme est inscrit dans l'ADN de l'intelligentsia française. Que l'Amérique pervertisse le monde, cela va sans dire et fait consensus, de l'extrême droite à l'extrême gauche. Mais si, à l'extrême gauche, l'Amérique est raciste, violente, esclavagiste et impérialiste, selon Millet elle est responsable de l'effémination, du métissage, de la virtualisation de l'expérience, et du déclin de l'esprit européen. Il y a une dizaine d'années, Philippe Roger (L'Ennemi américain, Le Seuil, 2002) avait montré à quel point les écrivains et intellectuels français depuis le XVIII^e siècle projettent leur angoisse identitaire sur l'Amérique. En 1930, Georges Duhamel imputait à celle-ci, par un tour de force défiant toute logique, à la fois le racisme et le métissage. Injuste avec les Noirs, bien plus raciste que la France, l'Amérique annonçait pour Duhamel l'avenir effrayant de l'Europe, voire du monde, à savoir, le délétère mélange des races... Ne pouvant échapper depuis quelques mois aux débats électoraux, j'atteste que Millet a tort de voir en Amérique la prima causa de ce qu'il déplore pour la France et les "vieilles nations chrétiennes". Millet se dit ostracisé comme Blanc, chrétien et hétérosexuel. Or, parmi les principaux enjeux de la prochaine élection présidentielle, sont le mariage homosexuel et l'avortement. Imagine-t-on ces questions, qui ressortissent au théologico-politique, au centre d'une élection française ? Rappelons que le président des Etats-Unis prête serment sur la Bible plus souvent qu'à son tour, faisant des Etats-Unis un pays où la séparation de droit entre l'Eglise et l'Etat est une coquetterie que les Pères fondateurs pouvaient se permettre, confiants qu'ils étaient dans l'influence et la pérennité du christianisme dans la vie publique. Deux tiers des juges à la Cour suprême sont catholiques, chrétiens non seulement par l'accident de la naissance et du baptême, mais chrétiens de coeur et de conviction. La tradition chrétienne de l'Amérique est si sûre d'elle-même qu'on n'y a pas à "craindre" de processus d'islamisation de la société, pour autant que c'est dans le vide spirituel et religieux, dans l'abîme ouvert par la mort de Dieu que s'engouffre l'islamisme en Europe. Quant à l'effémination, hormis le type dit du "métrosexuel", répandu dans les grandes villes d'Occident, l'Américain, jaloux de ses armes à feu, est loin d'être dévirilisé. Pour avoir lu Richard Millet, je crois savoir qu'il ne dédaigne pas les fines gâchettes. Enfin, Richard Millet se plaint à juste titre du chantage au pénal et du bâillonnement de la liberté d'expression en France. J'invite donc le premier éditeur français à avoir promu un Goncourt américain (Jonathan Littell) à s'expatrier aux Etats-Unis où la liberté de la presse n'est pas un vain mot et où les "mal-pensants" ne s'exposent qu'à la censure de l'opinion. Bruno Chaouat (professeur associé à l'Université du Minnesota, auteur de "L'Ombre pour la proie"(Presses universitaires du Septentrion), 140 p. et 16 €) Polémique sur Richard Millet * Affaire Richard Millet : le goût amer de l'épilogue Post de blog * Eloge de Breivik : Richard Millet démissionne du comité de lecture de Gallimard * "Nous voilà dans un piège" Édition abonnés Contenu exclusif * Richard Millet démissionne du comité de lecture de Gallimard * La polémique s'amplifie autour de Richard Millet Abonnez-vous à partir de 1 € Chroniques ▪ Les Amphis du Monde ▪ Les débats ▪ Blogs ▪ Revues ▪ Observatoires ▪ Idées ▪ Les rencontres de Pétrarque ▪ Chats ▪ Editoriaux Nous suivre Retrouvez le meilleur de notre communauté FacebookTwitterGoogle+MobileRSS Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? * Activez votre accès à l'Édition abonnés du Monde.fr * Gérez votre abonnement Les rubriques du Monde.fr International ▪ Politique ▪ Société ▪ Économie ▪ Culture ▪ Sport ▪ Techno ▪ Style ▪ Vous ▪ Idées ▪ Planète ▪ Éducation ▪ Disparitions ▪ Santé Les services du Monde La boutique du Monde ▪ Le Monde dans les hôtels ▪ Cours d'anglais ▪ Annonces auto ▪ Annonces immo ▪ Shopping ▪ Comparateur crédit ▪ Devis travaux ▪ Conjugaison ▪ Programme télé ▪ Jeux ▪ Météo ▪ Trafic ▪ Prix de l'immobilier Sur le web * › Cannes 2013 * › Concerts à Marseille * › Cinéma Pathé * › Les sorties ciné * › Sélection de livres * › Films au cinéma * › Boutiques à Paris Les sites du Groupe Télérama.fr ▪ Talents.fr ▪ Le Huffington Post ▪ CourrierInternational.com ▪ Monde-Diplomatique.fr ▪ Les Rencontres professionnelles Le Monde ▪ La Société des lecteurs du Monde ▪ Le Prix Le Monde de la recherche Suivez-nous FacebookTwitterGoogle+MobileRSS Recevez nos newsletters Index actualité : A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z © Le Monde.fr | Fréquentation certifiée par l'OJD | CGV | Mentions légales | Qui sommes-nous ? | Charte groupe | Publicité | Index | Aide : FAQ web - FAQ abo - FAQ journal - FAQ mobile Journal d'information en ligne, Le Monde.fr offre à ses visiteurs un panorama complet de l'actualité. Découvrez chaque jour toute l'info en direct (de la politique à l'économie en passant par le sport et la météo) sur Le Monde.fr, le site de news leader de la presse française en ligne. En Continu # * Español | * Português | * English GIRA: Groupe interdisciplinaire de recherche sur les Amériques * Accueil * Qui sommes-nous? * Réseau GIRA * Regards autochtones * Ressources * Actualités * Contact * Accueil * Qui sommes-nous? * Problématique et notions clés * Américanité et américanisation Qui sommes-nous? Américanité et américanisation Américanité et américanisation Le continent américain dans son ensemble est marqué par le rôle central et l'influence des États-Unis, particulièrement au cours du 20e siècle, dans la définition du type de société mis en place (et dont la caractérisation sociologique va de la société postindustrielle à la société de la communication, ou de la société de masse à la société postmoderne) ainsi que dans le leadership assumé pour son développement. Ici, c'est aux événements de l'ensemble du 20e siècle qu'il faut référer pour appréhender les formes inédites de l'essor de ce type de société et de son développement particulier dans le contexte étatsunien d'abord, et américain au sens large du terme ensuite. Il appert en effet aujourd'hui de plus en plus que c'est en accord avec les grandes lignes de ce modèle privilégiant le libéralisme commercial animé principalement par les corporations transnationales, les droits individuels et le principe de la démocratie de masse que se définissent les développements présents et à venir du contexte américain. Toutefois, il serait tout à fait réducteur d'interpréter les impacts d'une intégration des Amériques comme une entreprise accrue de la seule puissance économique et militaire des États-Unis. C'est dans ce sens que s'impose la nécessité de s'interroger sur l'appartenance des sociétés autres qu'étatsunienne à l'ensemble américain. L'américanité est une façon de comprendre et de conceptualiser cette réalité d'une appartenance et d'une participation de tous les peuples du continent à une identité américaine continentale en actualisation, sans que cette réalité ne signifie pour autant la disparition pure et simple de spécificités culturelles autres au profit d'un modèle culturel dominant, en l'occurrence ici celui des États-Unis. Dépassant ainsi le simple phénomène d'américanisation, compris comme une assimilation du système de valeurs, de la culture et du mode de vie étatsuniens, l'américanité met en lumière l'importance, dans la constitution de l'identité (québécoise, brésilienne, chicana, mexicaine, afro-cubaine ou autre), des appartenances, des références et des valeurs qui prennent source dans une dynamique culturelle non pas strictement nationale ou locale, mais bien continentale. L'américanité se pose donc dans ce cadre comme un rapport culturel et identitaire au continent américain, comme "une dimension plus large de partage identitaire qui ouvre sur d'autres lectures possibles de la question de l'intégration continentale." Aussi, c'est en s'articulant à l'"expérience" continentale américaine, dans ses manifestations historiques et contemporaines, que l'américanité prend tout son sens. Elle permet en fait de nommer une spécificité continentale caractérisée par une production originale d'hybridation, par des rapports divers aux Peuples autochtones, par une nouvelle frontière sans cesse repoussée et par une symbolique du Nouveau monde renvoyant à un continuel recommencement. Parler en terme d'américanité c'est en fait mettre au fondement des questionnements identitaires et culturels la rencontre de l'autre, en d'autres mots, considérer l'altérité, radicale ou non, comme fondatrice d'une possible identité américaine continentale, sous toutes ses formes et expressions. Problématique et notions clés * Le projet du Gira * Problématique et notions clés + Les Amériques + Transculturation et hybridité culturelle + Américanité et américanisation + Dimensions de l'altérité * Axes d'analyse * Activités + Colloques du GIRA + Les Séminaires du GIRA + Regards autochtones sur les Amériques + Collaborations * Accueil * Qui sommes-nous? * Réseau GIRA * Regards autochtones * Ressources * Actualités * Contact # Faites de Cyberpresse votre page d'accueil JavaScript doit être activé pour utiliser ce site. [maPresseLogo.png] Découvrez Ma Presse Me connecter Me connecter Pour utiliser cette fonction, vous devez être membre Ma Presse UTILISEZCONNECTEZ-VOUS ou Nom d'utilisateur ou courriel ____________________ Mot de passe ____________________ [_] Se souvenir de moi (Submit) Me connecter * J'ai oublié mes informations * Aide Vous n'êtes pas encore membre ? * M'inscrire » [BUTTON] Facebook [fbInitiale.png] L'utilisation de Facebook sert uniquement à simplifier votre inscription. Aucune de vos activités sur Ma Presse ne sera partagée sur votre page Facebook sans votre consentement. fermer Accessible sur lapresse.ca, La Presse+ et La Presse Mobile, Ma Presse est votre espace personnel où sont regroupées vos activités effectuées sur l'un ou l'autre de nos produits numériques. La sauvegarde multiplateforme La sauvegarde multiplateforme Accédez aux articles et galeries de photos sauvegardés à partir de lapresse.ca, de La Presse+ ou de La Presse Mobile. Votre historique Votre historique Retrouvez la liste de vos activités, incluant vos sauvegardes, partages et commentaires. Votre compte Votre compte Retrouvez vos données personnelles : profil et inscriptions aux infolettres. [ADTECH;loc=100;alias=lapresse_arts_728x90_1;key=livres;size=728x90] [ADTECH;loc=100;alias=lapresse_arts_238x90_1;key=livres;size=238x90] La Presse.ca Retour à l'accueil * Vidéos * Photos * Débats * | * NOËL meteo Montréal -2°C Montréal Changer de ville Personnaliser votre météo Fermer Québec [Choisir votre ville......] Canada [Choisir votre ville.....] États-Unis [Choisir votre ville] Monde [Choisir votre ville...] (Submit) Soumettre ____________________ Submit * Actualités * International * Affaires * Sports * Auto * Arts * Cinéma * Vivre * Vins * Voyage * Maison * Techno * Arts visuels * Festivals * Livres * Médias * Musique * Spectacles et théâtre * Télévision * Vie de stars * Guide télé * Dossiers * Agenda [ADTECH;loc=100;alias=lapresse_arts_954x30_1;key=livres;size=954x30] * Accueil > * Arts > * Livres * > Frédéric Martel: la culture qui plaît à tout le monde Frédéric Martel: la culture qui plaît à tout le monde L'auteur Frédéric Martel se penche, dans Mainstream, sur... (Photo: Ivanoh Demers, La Presse) Agrandir L'auteur Frédéric Martel se penche, dans Mainstream, sur l'impact culturel du mode de vie américain. Photo: Ivanoh Demers, La Presse Du même auteur * Fatima Houda-Pepin demeure dans le caucus libéral * Marché du carbone: Blanchet cherche des alliés à Varsovie * La réforme de la loi 101 avorte * Charte des valeurs: la CAQ propose un compromis sur l'éducation * Oléoduc Enbridge : «préjugé favorable» pour un «dossier économique» Paul Journet Paul Journet La Presse Suivre @PaulJournet Pendant cinq ans, le journaliste français Frédéric Martel s'est promené un peu partout sur la planète pour cartographier l'américanisation de la culture et la progression d'autres cultures de masse. Après 30 pays visités et environ 1250 entrevues, il a accouché de Mainstream, une enquête - et non un livre à thèse - de 464 pages. Nous l'avons rencontré lors de son récent passage à Montréal. Q Que signifie votre concept de mainstream? Est-ce la culture populaire de façon générale, ou la culture américaine? R Si on me reproche que le sens du mot reste vague dans mon livre, on aura raison. Ce n'est pas un concept. C'est un mot polysémique qui renvoie à tous les courants de masse en culture. Mais le courant dominant parmi eux, c'est bien sûr l'américanisation du monde. Q Votre livre parle de deux mouvements parallèles contradictoires. À l'échelle mondiale, la culture s'homogénéise, mais elle est aussi, en même temps, de plus en plus hétérogène. Comment est-ce possible? R Il existe un peu partout une culture de masse assez homogène. Elle vient souvent des États-Unis, mais parfois d'ailleurs, comme le Cirque du Soleil, Amélie Poulain ou Bollywood. En même temps, on assiste au renforcement des cultures nationales. C'est vrai autant sur le plan des pays que des individus eux-mêmes. Chacun veut partager un certain nombre d'expériences communes, communier globalement avec un match de foot ou le film Avatar. Mais chacun cherche en même temps à s'individualiser en se liant à une sous-culture, avec sa petite communauté d'amis et de références. Bref, on veut être à la fois mainstream et contre-culturel. La grande force de l'internet, c'est de faciliter les deux. Q On se forge donc des identités doubles? R Pas seulement double. Parfois, c'est même plus. Si vous êtes un immigrant maghrébin gai, vous ajoutez plusieurs strates à votre personne, et c'est très bien ainsi. Moi, je plaide pour les identités multiples. Q Les cultures nationales de plus petites sociétés comme le Québec sont-elles menacées? R La mondialisation et les nouvelles technologies ne me semblent pas affaiblir des particularismes comme celui de la société québécoise. L'attirance pour une culture globalisée n'implique pas l'effacement des cultures nationales, du cinéma, du théâtre et de la danse avec une identité locale. Peut-être que je suis un optimiste, mais il s'agit, selon moi, d'une globalisation positive. Q La moitié des exportations culturelles mondiales sont américaines. Évidemment, cela se traduit par beaucoup, beaucoup d'argent. Mais les Américains en bénéficient-ils d'une autre façon? Par une certaine contamination de l'american way of life? R Cela contribue à l'influence des États-Unis en diffusant leurs goûts et leurs valeurs, comme l'esprit de liberté, la libération des femmes et des Noirs ainsi que les droits des gais. Malgré ce qu'on dit souvent, les pays arabes sont fascinés par cette culture. On prétend que cette culture est une source de domination, mais c'est aussi une source d'émancipation. Q Et comment cela aide-t-il les États-Unis? R Ça leur permet d'attirer un certain nombre de créateurs et de scientifiques, ainsi que des entreprises voulant investir au pays. C'est ce qu'on appelle le soft power. Q Vous avez notamment visité la Chine et les pays arabes, dont la culture de masse est peu visible en Occident. Qu'avez-vous appris sur eux? R La Chine est un géant économique et un nain culturel. L'inventivité des Chinois m'a frappé, mais elle est constamment freinée par la mainmise et la censure du régime communiste. J'ai aussi été frappé par l'Arabie Saoudite, qui domine les productions culturelles exportées dans le monde arabe. La plupart des grands groupes médiatiques et culturels panarabes appartiennent aux Saoudiens. Mais à l'intérieur même de ses frontières, le pays, un peu comme la Chine, est incapable de produire une culture mainstream importante. Q D'autres pays réussissent. Votre ouvrage traite par exemple des telenovelas du Brésil, de Bollywood en Inde ou des feuilletons du ramadan dans le monde arabe. Ces productions diffèrent-elles beaucoup de celles des États-Unis? R Bien sûr, il y a des différences, par exemple dans la religion. Mais quand on touche beaucoup de gens, on fait inévitablement des produits similaires. C'est même vrai pour les deux principaux contradicteurs des États-Unis, la Chine et les pays arabes. Ils prétendent défendre d'autres valeurs avec leur culture. Mais quand on les interroge, ils parlent de protéger la famille, limiter la violence et le sexe, etc. Ils croient lutter contre les États-Unis, mais ils reprennent souvent les valeurs de Disney et de la Motion Picture Association of America, le lobby d'Hollywood. Q Quel est le meilleur prétendant pour concurrencer la culture américaine d'ici 50 ans? R Les pays dits émergents, ils émergent avec leur culture. Il faudra donc compter avec la Chine, l'Inde, le Brésil, la Corée du Sud et la Russie. Mais pour le reste, j'évite la prospective. Il y a cinq ans, je n'avais pas entendu parler de Twitter. Il y a 10 ans, je n'avais pas entendu parler de YouTube ou de Facebook. Il faut relativiser notre capacité à prédire. Q Votre livre traite de culture de masse, sans porter de jugement. Estimez-vous stérile le débat entre culture populaire et culture de bon goût? R Oui. En France, le débat existe encore. Aux États-Unis, il est dépassé. On peut être intello et vouloir se divertir avec un film hollywoodien. Ces clivages viennent d'un certain catholicisme culturel, qui considère que tout ce qui est compliqué et élitiste est de l'art, et que le reste est de la soupe. Dans la nouvelle culture populaire, tout se mélange. Partager Tweet publicité [ADTECH;loc=100;alias=lapresse_arts_634x90_1;key=livres;size=634x90] * Retour * Haut publicité [ADTECH;loc=100;alias=lapresse_arts_300x250_1;key=livres;size=300x250] Les plus populaires : Arts * Dernière heure * Dernier jour * Dernière semaine (19/11/2013) Arcade Fire impose un code vestimentaire pour ses concerts (20/11/2013) Rogé, l'homme qui dessinait des livres (19/11/2013) Rob Ford perd son émission de télé (20/11/2013) Scandale! Vice, crime...: corruption, une histoire montréalaise (19/11/2013) Madonna, artiste de musique la plus payée au monde (19/11/2013) Arcade Fire impose un code vestimentaire pour ses concerts (19/11/2013) Rob Ford perd son émission de télé (19/11/2013) Madonna, artiste de musique la plus payée au monde (19/11/2013) Justin Bieber démenti par la présidence mexicaine (19/11/2013) Les Monty Python réunis pour un spectacle (14/11/2013) Geneviève Sabourin reconnue coupable de harcèlement (13/11/2013) Geneviève Sabourin condamnée à 30 jours de prison (14/11/2013) M. et Mme Morissette sur scène (19/11/2013) Arcade Fire impose un code vestimentaire pour ses concerts (16/11/2013) Le talk-show d'Alec Baldwin suspendu pour propos homophobes Tous les plus populaires de la section Arts sur Lapresse.ca » publicité [ADTECH;loc=100;alias=lapresse_arts_300x125_1;key=livres;size=300x125] la boite:1600147:box; tpl:300_B73_videos_playlist.tpl:file; Vidéos > Tweet Louis-Jean Cormier en clôture de Coup de coeur francophone 01:58 Alex Nevsky au Club Soda 01:43 Benoît Charest et Le Terrible Orchestre de Belleville 02:00 Plus de vidéos » publicité [ADTECH;loc=100;alias=lapresse_arts_300x250_2;key=livres;size=300x250] Autres contenus populaires * Auto * Maison * Voyage (15/11/2013) Jean-Claude Van Damme fait le grand écart pour Volvo (19/11/2013) Un Lamborghini pour les travaux durs (17/11/2013) L'avis de notre expert: le bon choix (18/11/2013) Quand l'auto devient un investissement (13/11/2013) Tesla sortira une camionnette (16/11/2013) Plateau Mont-Royal: ni vu ni connu (14/11/2013) Quatre conteneurs, une demeure (18/11/2013) Prix d'excellence en architecture: les lauréats 2013 (13/11/2013) Maison de grands avec enfants (15/11/2013) Lit douillet (13/11/2013) Où trouver la première neige? (18/11/2013) Noël olympique (18/11/2013) Cinq têtes de statues pharaoniques découvertes en Égypte (14/11/2013) Un hôtel fait de glace en Laponie équipé d'alarmes incendie (14/11/2013) Goûter le monde dans les bazars de Noël publicité [ADTECH;loc=100;alias=lapresse_arts_300x225_1;key=livres;size=300x225] la liste:9270:liste;la boite:219:box À découvrir sur lapresse.ca Immobilier L'immobilier québécois surévalué, selon Fitch À découvrir The Hunger Games: la table est mise, et bien mise... **** Salon du livre de Montréal 2013 Rogé, l'homme qui dessinait des livres Mercedes-Benz Mercedes: une minifourgonnette ici même? Conseils Maison ancestrale: bon à savoir image title Fermer * À propos de nous * Nous joindre * LA PRESSE - Carrières chez nous * Internet * Information en continu * Rester connecté * + Facebook + Twitter + Google+ + RSS * Alertes * Infolettre * Lapresse.ca en page d'accueil * Régions * Montréal: La Presse * Québec: Le Soleil * Trois-Rivières: Le Nouvelliste * Gatineau / Ottawa: Le Droit * Sherbrooke: La Tribune * Saguenay / Lac-St-Jean: Le Quotidien * Granby: La Voix de l'Est * Archives * Recherche * Archives payantes * La Presse-écoles * Détente * Caricatures * Casse-tête * Concours * Horoscope * Mots croisés * Quiz * Sudoku * Services * Agenda culturel * Guide télé * Horaire cinéma * * Météo * Bourse * Résultats sportifs * * Nécrologie * * Maisons à vendre * Maisons neuves Mobile * Applications * La Presse+ * iPad 2 ou plus ou iPad mini * La Presse Mobile * Sur iPhone et Android * La Presse Hockey * Sur iPhone et Android * La Presse Mots croisés * Sur iPhone DÉCOUVREZ LA PRESSE+ visitez Journaux * Abonnements papier * Montréal: La Presse * Québec: Le Soleil * Trois-Rivières: Le Nouvelliste * Gatineau / Ottawa: Le Droit * Sherbrooke: La Tribune * Saguenay / Lac-St-Jean: Le Quotidien, * Le Progrès-Dimanche * Granby: La Voix de l'Est * Cahiers spéciaux * * Club Privilèges * * Éditions La Presse * * Librairie La Presse * * Petites annonces * Abonnements électroniques * Versions électroniques Sites partenaires * Workopolis : offres d'emplois * Tuango : offres du jour * cVendu : Petites annonces sur le web * * Actualités * International * Affaires * Sports * Auto * Arts * Cinéma * Vivre * Voyage * Vins * Maison * Techno * Plan du site * Modifier votre profil * Foire aux questions * Nous joindre * Conditions d'utilisation * Politique de confidentialité * Annoncez dans nos médias © La Presse, ltée. Tous droits réservés. # Faites de Cyberpresse votre page d'accueil JavaScript doit être activé pour utiliser ce site. [maPresseLogo.png] Découvrez Ma Presse Me connecter Me connecter Pour utiliser cette fonction, vous devez être membre Ma Presse UTILISEZCONNECTEZ-VOUS ou Nom d'utilisateur ou courriel ____________________ Mot de passe ____________________ [_] Se souvenir de moi (Submit) Me connecter * J'ai oublié mes informations * Aide Vous n'êtes pas encore membre ? * M'inscrire » [BUTTON] Facebook [fbInitiale.png] L'utilisation de Facebook sert uniquement à simplifier votre inscription. Aucune de vos activités sur Ma Presse ne sera partagée sur votre page Facebook sans votre consentement. fermer Accessible sur lapresse.ca, La Presse+ et La Presse Mobile, Ma Presse est votre espace personnel où sont regroupées vos activités effectuées sur l'un ou l'autre de nos produits numériques. La sauvegarde multiplateforme La sauvegarde multiplateforme Accédez aux articles et galeries de photos sauvegardés à partir de lapresse.ca, de La Presse+ ou de La Presse Mobile. Votre historique Votre historique Retrouvez la liste de vos activités, incluant vos sauvegardes, partages et commentaires. Votre compte Votre compte Retrouvez vos données personnelles : profil et inscriptions aux infolettres. [ADTECH;loc=100;alias=lapresse_arts_728x90_1;key=livres;size=728x90] [ADTECH;loc=100;alias=lapresse_arts_238x90_1;key=livres;size=238x90] La Presse.ca Retour à l'accueil * Vidéos * Photos * Débats * | * NOËL meteo Montréal -2°C Montréal Changer de ville Personnaliser votre météo Fermer Québec [Choisir votre ville......] Canada [Choisir votre ville.....] États-Unis [Choisir votre ville] Monde [Choisir votre ville...] (Submit) Soumettre ____________________ Submit * Actualités * International * Affaires * Sports * Auto * Arts * Cinéma * Vivre * Vins * Voyage * Maison * Techno * Arts visuels * Festivals * Livres * Médias * Musique * Spectacles et théâtre * Télévision * Vie de stars * Guide télé * Dossiers * Agenda [ADTECH;loc=100;alias=lapresse_arts_954x30_1;key=livres;size=954x30] * Accueil > * Arts > * Livres * > Frédéric Martel: la culture qui plaît à tout le monde Frédéric Martel: la culture qui plaît à tout le monde L'auteur Frédéric Martel se penche, dans Mainstream, sur... (Photo: Ivanoh Demers, La Presse) Agrandir L'auteur Frédéric Martel se penche, dans Mainstream, sur l'impact culturel du mode de vie américain. Photo: Ivanoh Demers, La Presse Du même auteur * Fatima Houda-Pepin demeure dans le caucus libéral * Marché du carbone: Blanchet cherche des alliés à Varsovie * La réforme de la loi 101 avorte * Charte des valeurs: la CAQ propose un compromis sur l'éducation * Oléoduc Enbridge : «préjugé favorable» pour un «dossier économique» Paul Journet Paul Journet La Presse Suivre @PaulJournet Pendant cinq ans, le journaliste français Frédéric Martel s'est promené un peu partout sur la planète pour cartographier l'américanisation de la culture et la progression d'autres cultures de masse. Après 30 pays visités et environ 1250 entrevues, il a accouché de Mainstream, une enquête - et non un livre à thèse - de 464 pages. Nous l'avons rencontré lors de son récent passage à Montréal. Q Que signifie votre concept de mainstream? Est-ce la culture populaire de façon générale, ou la culture américaine? R Si on me reproche que le sens du mot reste vague dans mon livre, on aura raison. Ce n'est pas un concept. C'est un mot polysémique qui renvoie à tous les courants de masse en culture. Mais le courant dominant parmi eux, c'est bien sûr l'américanisation du monde. Q Votre livre parle de deux mouvements parallèles contradictoires. À l'échelle mondiale, la culture s'homogénéise, mais elle est aussi, en même temps, de plus en plus hétérogène. Comment est-ce possible? R Il existe un peu partout une culture de masse assez homogène. Elle vient souvent des États-Unis, mais parfois d'ailleurs, comme le Cirque du Soleil, Amélie Poulain ou Bollywood. En même temps, on assiste au renforcement des cultures nationales. C'est vrai autant sur le plan des pays que des individus eux-mêmes. Chacun veut partager un certain nombre d'expériences communes, communier globalement avec un match de foot ou le film Avatar. Mais chacun cherche en même temps à s'individualiser en se liant à une sous-culture, avec sa petite communauté d'amis et de références. Bref, on veut être à la fois mainstream et contre-culturel. La grande force de l'internet, c'est de faciliter les deux. Q On se forge donc des identités doubles? R Pas seulement double. Parfois, c'est même plus. Si vous êtes un immigrant maghrébin gai, vous ajoutez plusieurs strates à votre personne, et c'est très bien ainsi. Moi, je plaide pour les identités multiples. Q Les cultures nationales de plus petites sociétés comme le Québec sont-elles menacées? R La mondialisation et les nouvelles technologies ne me semblent pas affaiblir des particularismes comme celui de la société québécoise. L'attirance pour une culture globalisée n'implique pas l'effacement des cultures nationales, du cinéma, du théâtre et de la danse avec une identité locale. Peut-être que je suis un optimiste, mais il s'agit, selon moi, d'une globalisation positive. Q La moitié des exportations culturelles mondiales sont américaines. Évidemment, cela se traduit par beaucoup, beaucoup d'argent. Mais les Américains en bénéficient-ils d'une autre façon? Par une certaine contamination de l'american way of life? R Cela contribue à l'influence des États-Unis en diffusant leurs goûts et leurs valeurs, comme l'esprit de liberté, la libération des femmes et des Noirs ainsi que les droits des gais. Malgré ce qu'on dit souvent, les pays arabes sont fascinés par cette culture. On prétend que cette culture est une source de domination, mais c'est aussi une source d'émancipation. Q Et comment cela aide-t-il les États-Unis? R Ça leur permet d'attirer un certain nombre de créateurs et de scientifiques, ainsi que des entreprises voulant investir au pays. C'est ce qu'on appelle le soft power. Q Vous avez notamment visité la Chine et les pays arabes, dont la culture de masse est peu visible en Occident. Qu'avez-vous appris sur eux? R La Chine est un géant économique et un nain culturel. L'inventivité des Chinois m'a frappé, mais elle est constamment freinée par la mainmise et la censure du régime communiste. J'ai aussi été frappé par l'Arabie Saoudite, qui domine les productions culturelles exportées dans le monde arabe. La plupart des grands groupes médiatiques et culturels panarabes appartiennent aux Saoudiens. Mais à l'intérieur même de ses frontières, le pays, un peu comme la Chine, est incapable de produire une culture mainstream importante. Q D'autres pays réussissent. Votre ouvrage traite par exemple des telenovelas du Brésil, de Bollywood en Inde ou des feuilletons du ramadan dans le monde arabe. Ces productions diffèrent-elles beaucoup de celles des États-Unis? R Bien sûr, il y a des différences, par exemple dans la religion. Mais quand on touche beaucoup de gens, on fait inévitablement des produits similaires. C'est même vrai pour les deux principaux contradicteurs des États-Unis, la Chine et les pays arabes. Ils prétendent défendre d'autres valeurs avec leur culture. Mais quand on les interroge, ils parlent de protéger la famille, limiter la violence et le sexe, etc. Ils croient lutter contre les États-Unis, mais ils reprennent souvent les valeurs de Disney et de la Motion Picture Association of America, le lobby d'Hollywood. Q Quel est le meilleur prétendant pour concurrencer la culture américaine d'ici 50 ans? R Les pays dits émergents, ils émergent avec leur culture. Il faudra donc compter avec la Chine, l'Inde, le Brésil, la Corée du Sud et la Russie. Mais pour le reste, j'évite la prospective. Il y a cinq ans, je n'avais pas entendu parler de Twitter. Il y a 10 ans, je n'avais pas entendu parler de YouTube ou de Facebook. Il faut relativiser notre capacité à prédire. Q Votre livre traite de culture de masse, sans porter de jugement. Estimez-vous stérile le débat entre culture populaire et culture de bon goût? R Oui. En France, le débat existe encore. Aux États-Unis, il est dépassé. On peut être intello et vouloir se divertir avec un film hollywoodien. Ces clivages viennent d'un certain catholicisme culturel, qui considère que tout ce qui est compliqué et élitiste est de l'art, et que le reste est de la soupe. Dans la nouvelle culture populaire, tout se mélange. Partager Tweet publicité [ADTECH;loc=100;alias=lapresse_arts_634x90_1;key=livres;size=634x90] * Retour * Haut publicité [ADTECH;loc=100;alias=lapresse_arts_300x250_1;key=livres;size=300x250] Les plus populaires : Arts * Dernière heure * Dernier jour * Dernière semaine (19/11/2013) Arcade Fire impose un code vestimentaire pour ses concerts (20/11/2013) Rogé, l'homme qui dessinait des livres (19/11/2013) Rob Ford perd son émission de télé (20/11/2013) Scandale! Vice, crime...: corruption, une histoire montréalaise (19/11/2013) Madonna, artiste de musique la plus payée au monde (19/11/2013) Arcade Fire impose un code vestimentaire pour ses concerts (19/11/2013) Rob Ford perd son émission de télé (19/11/2013) Madonna, artiste de musique la plus payée au monde (19/11/2013) Justin Bieber démenti par la présidence mexicaine (19/11/2013) Les Monty Python réunis pour un spectacle (14/11/2013) Geneviève Sabourin reconnue coupable de harcèlement (13/11/2013) Geneviève Sabourin condamnée à 30 jours de prison (14/11/2013) M. et Mme Morissette sur scène (19/11/2013) Arcade Fire impose un code vestimentaire pour ses concerts (16/11/2013) Le talk-show d'Alec Baldwin suspendu pour propos homophobes Tous les plus populaires de la section Arts sur Lapresse.ca » publicité [ADTECH;loc=100;alias=lapresse_arts_300x125_1;key=livres;size=300x125] la boite:1600147:box; tpl:300_B73_videos_playlist.tpl:file; Vidéos > Tweet Louis-Jean Cormier en clôture de Coup de coeur francophone 01:58 Alex Nevsky au Club Soda 01:43 Benoît Charest et Le Terrible Orchestre de Belleville 02:00 Plus de vidéos » publicité [ADTECH;loc=100;alias=lapresse_arts_300x250_2;key=livres;size=300x250] Autres contenus populaires * Auto * Maison * Voyage (15/11/2013) Jean-Claude Van Damme fait le grand écart pour Volvo (19/11/2013) Un Lamborghini pour les travaux durs (17/11/2013) L'avis de notre expert: le bon choix (18/11/2013) Quand l'auto devient un investissement (13/11/2013) Tesla sortira une camionnette (16/11/2013) Plateau Mont-Royal: ni vu ni connu (14/11/2013) Quatre conteneurs, une demeure (18/11/2013) Prix d'excellence en architecture: les lauréats 2013 (13/11/2013) Maison de grands avec enfants (15/11/2013) Lit douillet (13/11/2013) Où trouver la première neige? (18/11/2013) Noël olympique (18/11/2013) Cinq têtes de statues pharaoniques découvertes en Égypte (14/11/2013) Un hôtel fait de glace en Laponie équipé d'alarmes incendie (14/11/2013) Goûter le monde dans les bazars de Noël publicité [ADTECH;loc=100;alias=lapresse_arts_300x225_1;key=livres;size=300x225] la liste:9270:liste;la boite:219:box À découvrir sur lapresse.ca Immobilier L'immobilier québécois surévalué, selon Fitch À découvrir The Hunger Games: la table est mise, et bien mise... **** Salon du livre de Montréal 2013 Rogé, l'homme qui dessinait des livres Mercedes-Benz Mercedes: une minifourgonnette ici même? Conseils Maison ancestrale: bon à savoir image title Fermer * À propos de nous * Nous joindre * LA PRESSE - Carrières chez nous * Internet * Information en continu * Rester connecté * + Facebook + Twitter + Google+ + RSS * Alertes * Infolettre * Lapresse.ca en page d'accueil * Régions * Montréal: La Presse * Québec: Le Soleil * Trois-Rivières: Le Nouvelliste * Gatineau / Ottawa: Le Droit * Sherbrooke: La Tribune * Saguenay / Lac-St-Jean: Le Quotidien * Granby: La Voix de l'Est * Archives * Recherche * Archives payantes * La Presse-écoles * Détente * Caricatures * Casse-tête * Concours * Horoscope * Mots croisés * Quiz * Sudoku * Services * Agenda culturel * Guide télé * Horaire cinéma * * Météo * Bourse * Résultats sportifs * * Nécrologie * * Maisons à vendre * Maisons neuves Mobile * Applications * La Presse+ * iPad 2 ou plus ou iPad mini * La Presse Mobile * Sur iPhone et Android * La Presse Hockey * Sur iPhone et Android * La Presse Mots croisés * Sur iPhone DÉCOUVREZ LA PRESSE+ visitez Journaux * Abonnements papier * Montréal: La Presse * Québec: Le Soleil * Trois-Rivières: Le Nouvelliste * Gatineau / Ottawa: Le Droit * Sherbrooke: La Tribune * Saguenay / Lac-St-Jean: Le Quotidien, * Le Progrès-Dimanche * Granby: La Voix de l'Est * Cahiers spéciaux * * Club Privilèges * * Éditions La Presse * * Librairie La Presse * * Petites annonces * Abonnements électroniques * Versions électroniques Sites partenaires * Workopolis : offres d'emplois * Tuango : offres du jour * cVendu : Petites annonces sur le web * * Actualités * International * Affaires * Sports * Auto * Arts * Cinéma * Vivre * Voyage * Vins * Maison * Techno * Plan du site * Modifier votre profil * Foire aux questions * Nous joindre * Conditions d'utilisation * Politique de confidentialité * Annoncez dans nos médias © La Presse, ltée. Tous droits réservés. # #nos articles récents Connexion Abonnement Boutique Faire un don Le Monde diplomatique Rechercher : __________ >> RSS Info-diplo * Accueil * Numéro du mois * Archives * Manière de voir * La valise diplomatique * Blogs * Cartes * Publications VIOLENCE, CULTURE ET SOCIÉTÉ Pourquoi tant de « tueurs en série » aux Etats-Unis ? L’EXÉCUTION aux Etats-Unis du « tueur en série » (serial kil ler) John Gacy, en mai dernier, a provoqué dans les médias une allégresse justicière. Le châtiment d’une déviance maléfique a permis à la société américaine de réaffirmer, contre tous les guerriers fous et autres individus sauvages, les valeurs de la loi. Mais ce n’est pas si simple, car la plupart de ces grands criminels deviennent, par le biais de la fiction de masse - films d’épouvante, romans policiers, séries télévisées - des héros fascinants pour le monde entier. Quelles conséquences pour les autres sociétés ? Une culture qui adopte de tels monstres pour normes peut-elle ne pas engendrer des loups-garous ? par Denis Duclos, août 1994 Aperçu Soutenez-nous, faites un don Pour s’engager dans la bataille des idées. Pourquoi tant de « tueurs en série » dans la culture anglo-américaine ? Ou plutôt : pourquoi cette tendance à mettre en scène une violence exorbitante, par le biais de personnages réputés pratiquer le meurtre à la dizaine, voire à la centaine, et cela dans la réalité comme dans la fiction ? Question corollaire : avec l’américanisation des cultures populaires dans nombre de pays, n’est-ce pas aussi la criminalité à l’américaine, et donc celle des serial killers, qui pourrait déferler en Europe, ou qui a peut-être même déjà commencé à le faire ? D’étonnement en inquiétude, il y a là une occasion de réfléchir à ce qui lie ensemble violence, culture et société. Pour autant que la violence n’est jamais laissée sans signification par les sociétés humaines, la façon dont elle est mise en acte, aussi bien que réprimée, dessine la frontière symbolique du territoire civilisé. En ce sens, la grande criminalité est toujours typique de chaque société, aussi bien par le nombre que par le style de criminels dont on souhaite faire le commentaire horrifié, ou parfois l’éloge caché sous la répulsion. Ainsi, en France, l’attention portée au crime est assez différente du regard américain. Une première différence, significative : alors qu’aux Etats-Unis la scénographie du crime terrorisant est produite par des cohortes de narrateurs, de dessinateurs, de commentateurs, de cinéastes, en France, la mise en cause de la société via le crime a été assignée à l’intellectuel, cet hybride de philosophe critique, d’artiste et d’écrivain subversif. Ce fut Voltaire dénonçant l’injustice dans l’affaire Calas, les surréalistes critiquant la criminalisation de l’avortement à travers Violette Nozière, Genet ou Lacan réfléchissant à propos des soeurs Papin sur les paradoxes d’un crime « social », se révélant être un effet de mirage paranoïaque. Ce fut aussi Roland Barthes opposant la pensée d’Etat aux archaïsmes du clan Dominici, Michel Foucault travaillant après coup sur la société de surveillance et de punition à travers l’aveu du matricide Pierre Rivière, Gilles (...) Taille de l’article complet : 4 273 mots. Cet article est réservé aux abonnés à notre offre d'archives Vous êtes abonné(e) ? Connectez-vous pour accéder en ligne aux articles du journal. Identifiez-vous Vous n'êtes pas abonné(e) ? Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout le site. S'abonner Accès sans abonnement Pour un accès illimité pendant 5 jours à tout le site (58 années d'archives, 50 000 articles). Commander Lycées, bibliothèques, administrations, entreprises, accédez à la base de données en ligne de tous les articles du Monde diplomatique de 1954 à nos jours. Retrouvez cette offre spécifique. Denis Duclos Sociologue, directeur d’études au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Paris. Idées États-Unis (affaires intérieures) [1994-08-g.jpg] août 1994, pages 26 et 27 Article précédent « Etre cinéaste dans une Corée divisée », page 25 Article suivant « Les médias américains délaissent le monde », page 28 Quatre livres de la collection « Prendre parti » Le Monde diplomatique et les éditions Les Liens qui libèrent présentent la collection « Prendre parti ». Une sélection dʼarticles issus des archives du Monde diplomatique abordant les questions cruciales dʼaujourdʼhui et de demain. Disponible sur la boutique en ligne © Le Monde diplomatique - 2013 [656&di=&] # #Alternatives Economiques - Actu Alternatives Internationales - Actualité La lettre de l'insertion - Actualité Tous les Blogs [logo_home.gif] [titre_newsletter.gif] ____________________ Submit Form [rechercher_archives.gif] ____________________ Submit Form votre e-mail : ____________________ votre mot de passe : ____________________ mot de passe oublié ? [_] Se souvenir de moi [ok.gif]-Submit [1383070764_001_329_couv.jpg] Abonnez-vous * > À la une » * Mensuel » + Sommaire du numéro en cours + Lectures + Les derniers numéros + S'abonner * Opinions » + Lectures + Blogs + Chroniques * Site étudiant » * Agir » * Formation » * Nos autres titres » + Alternatives Internationales + L'économie politique + Santé & Travail * [twitter.gif] * [facebook.gif] * [rss.gif] La mondialisation contre l'Amérique IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.alternatives- economiques.fr/la-mondialisation-contre-l-amerique_fr_art_151_15954.ht ml&layout=button_count&show_faces=true&width=450&action=like&colorsche me=light&height=21 Tweeter Jean-François BAYART, directeur de recherche au Ceri-Sciences Po (CNRS), directeur de la revue Critique internationale Alternatives Economiques n° 196 - octobre 2001 imprimer commenter envoyer envoyer partager partager taille agrandir reduire définitions du dictionnaire * Partagez sur Facebook * Partagez sur Twitter * Partagez sur Scoopeo * Partagez sur del.icio.us * Partagez sur Digg * Partagez sur Wikio * Partagez sur Google S'il nous en avait fallu une preuve supplémentaire, nous la tiendrions, sanglante et funeste. La mondialisation n'est pas synonyme d'américanisation. De par leur puissance, les Etats-Unis en sont un élément moteur. Mais ils n'en sont pas les maîtres, comme le prétendent les souverainistes. Leur influence est contrebalancée par celle de l'Europe et du Japon. Et aujourd'hui, leur pouvoir est tragiquement mis en échec par la colère du limes. D'une certaine manière, les Etats-Unis étaient même, jusqu'à présent, en partie déconnectés de la mondialisation, définie comme un processus accéléré d'interdépendance. Leur économie et leur territoire semblaient être des sanctuaires. Leur vision du monde tenait du provincialisme impérial. Leur diplomatie faisait fi du multilatéralisme et tendait à éluder ses responsabilités, notamment au Proche-Orient. La destruction simultanée du World Trade Center et du Pentagone a interrompu cette anomalie. Elle a dissipé l'illusion de l'avènement d'un règne sans histoires et sans Histoire: celui du marché. En ce sens, le 11 septembre 2001 est un tournant symbolique aussi important que la chute du Mur de Berlin, dont il n'est d'ailleurs que la réplique différée. Triste ironie que de voir le fils-président mettre en terre la chimère du "nouvel ordre mondial" de son président de père. La mondialisation néolibérale repose sur une contradiction. D'un côté, mondialisation des capitaux, des biens et des images. De l'autre, cloisonnement policier du marché du travail et enkystement politique de poches de désespoir. Commence, non la première guerre du XXIe siècle, mais l'accomplissement de la mondialisation par celle de la fureur de ses perdants. Peu importe que celle-ci soit sainte ou non. L'essentiel est qu'elle ait les moyens de ses fins. Elle les a manifestement trouvés. On peut juger indécente la joie des Palestiniens fêtant la mort de milliers de New-Yorkais. Mais depuis soixante ans, quelle autre joie leur a laissée la diplomatie américaine? Si l'on admet que la mondialisation est un imaginaire par lequel se console l'Occident - comme les Romains avec l'idée d'autarcie, nonobstant la réalité de leur économie -, les auteurs de l'attaque du 11 septembre ont fait preuve d'un art consommé. Leur dramaturgie sinistre a été relayée en boucle ad nauseam aux quatre coins de la planète. Le rêve est devenu cauchemar, la consolation affliction. Reste à savoir comment l'Occident répondra à ce défi. En s'attelant enfin au traitement politique et social de l'asymétrie croissante du processus de mondialisation, ou en s'engageant dans une fuite en avant sécuritaire? "Qui a peur de Ben Laden?", demandait Fariba Adelkhah dans un article provocant, en montrant pourquoi le milliardaire était un héros positif pour des millions d'émigrés dans le Golfe (1). Telle est la vérité gênante à laquelle il faut répondre efficacement, et dans le respect des valeurs démocratiques. Lutter contre le terrorisme "par tous les moyens", nous promettent nos leaders éclairés que nous avons élus et qui nous ont menés là où nous sommes. Cela s'appelle la doctrine Aussaresses. Merci, on a déjà donné. (1) Critique internationale, 12 juillet 2001. Jean-François BAYART, directeur de recherche au Ceri-Sciences Po (CNRS), directeur de la revue Critique internationale Alternatives Economiques n° 196 - octobre 2001 imprimer commenter envoyer envoyer partager partager taille agrandir reduire définitions du dictionnaire * Partagez sur Facebook * Partagez sur Twitter * Partagez sur Scoopeo * Partagez sur del.icio.us * Partagez sur Digg * Partagez sur Wikio * Partagez sur Google Notes (1) Critique internationale, 12 juillet 2001. Commenter cet article J'ai déjà un compte, je m'identifie : *Adresse mail : ______________________________ *Mot de passe : ______________________________ Mot de passe oublié? Je m'identifie Je n'ai pas de compte, je m'inscris : *Nom : ______________________________ *Prénom : ______________________________ *Pseudo : ______________________________ *Adresse mail : ______________________________ *Mot de passe : ______________________________ ____________________ Je m'inscris > Retour en haut de la page [panier_boutique.gif] [BOUTIQUE.png] [journal_kiosque.gif] [EN KIOSQUE.png] [1383069596_001_329_couv.jpg] [couv-defaut-actuellement.gif] Tous les MENSUELS Tous les HORS-SERIE Tous les HORS- SERIE POCHE * * * [enseignants.gif] [institutions.gif] [etudiants.gif] [cartouche_dictionnaire.gif] [Nos applications mobile.png] [site-education.gif] [DOSSIERS WEB.png] [JE COMMANDE.png] [Economie Sociale et Solidaire.png] [Agenda.png] * Léconomie : krach, boom, mue ? Paris - du 26/03/2013 au 05/01/2014 * Mois de l'ESS - du 24/10/2013 au 01/12/2013 * Semaine de la solidarité internationale - du 16/11/2013 au 24/11/2013 * Semaine de la Finance Lyon - le 20/11/2013 * La Dette Lyon - le 21/11/2013 * Les économistes et l'ESS Lille - le 21/11/2013 * Conciliation famille - travail Paris - le 21/11/2013 * Filles-garçons : égalité dans l'insertion ? Paris - le 21/11/2013 * Sortir de l'euro ? Grenoble - le 21/11/2013 * Réinventer le travail Paris - Lyon Villeurbanne - Strasbourg - du 22/11/2013 au 24/11/2013 * Assises Nationales du Développement Durable Marseille - du 25/11/2013 au 26/11/2013 * Galilé 360 Maisons-Alfort - le 03/12/2013 * Les adolescents Paris - le 03/12/2013 * Séminaire contre les discriminations Paris - du 05/12/2013 au 07/12/2013 * Enseignement de léconomie gestion Evreux - du 06/12/2013 au 08/12/2013 > Voir tous les évènements [Qui sommes-nous.png] * Contact * Le projet * L'association des lecteurs [Nos livres.png] [Association des lecteurs.png] [AUTRES RUBRIQUES.png] * L'agenda * Découvrez également les titres diffusés par Alternatives Economiques : Courrier de la planète Histoire et sociétés Vie des idées Pouvoirs Regards croisés * Alternatives Economiques est partenaire de l'Observatoire des inégalités * Alternatives Economiques Etudes & Communication * Economie sociale et solidaire * Conditions générales de vente * A la une * Lectures * Les derniers numéros * S'abonner * Blogs * Chroniques * Site étudiant * Agir * Formation * Statistiques * Grands Auteurs * Dictionnaire * Bibliothèque Idéale * Sites internet de référence * Histoire économique * Gestion / Management * Histoire politique Newsletters * Alternatives Economiques * Alternatives Internationales * L'Economie politique * Santé & Travail Fils RSS * Fil général * Fil lectures * Fil blogs * Tous les fils RSS Abonnements * Alternatives Economiques * Alternatives Internationales * L'Economie politique * Santé & Travail Boutique * Achat au numéro * Livres * Hors-série * Hors-série Poche * CD-Rom d'archives * Offre numérique alternatives economiques Alternatives Economiques : Contacts | Annonceurs | Informations légales | Signaler un contenu illicite Abonnements : 12 rue du Cap Vert 21800 Quetigny - Tel 03 80 48 10 25 - Fax 03 80 48 10 34 - accès au formulaire de contact Rédaction - Alternatives Economiques : 28, rue du Sentier, 75002 Paris - 01 44 88 28 90 - accès au formulaire de contact © Alternatives Economiques. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées sur ce site est soumise à lautorisation de : Alternatives Economiques. Ce site fait lobjet dune déclaration auprès de la Commission Nationale de lInformatique et des Libertés sous le numéro 821101 Alternatives Economiques/Articles/La mondialisation contre l'Amérique ( n°196 ) [La mondialisation contre l'Amérique ( n°196 )&c=Alternatives Economiques&st=0&sjs=0]